Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens… Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s’engloutit dans mon ombre
A la quête de mes pas dans la chaleur du temple mal circ… cette distance qui toujours s’accr… la mauvaise herbe de ma lumière tout ce que j’ai pu ronger de mur…
Tu n’es ni beau ni riche, Ton amour est un faix, Par le mal qu’il me fait Ton amour m’est fétiche. Laisse se rassir la miche
Et la liane verte et bleue qui joi… Le vent à la grande figure Les épargne. Avalanche, à travers… La lumière, nuée d’insectes, vibre… Miracle dévêtu, émiettement, ruptu…
Deux reîtres saouls, courant les c… La fange d’un fossé profond, une c… Humaine dont la faim torve d’un lo… Venait de disloquer l’ossature à d… La tète, intacte, avait un rictus…
L’aube est moins claire, l’air moi… Le soir brumeux ternit les astres… Les longs jours sont passés ; les… Hélas ! voici déjà les arbres qui… Comme le temps s’en va d’un pas pr…
Fuis l’éden des anges déchus ; Ami, prends garde aux belles fille… Redoute à Paris les fichus, Redoute à Madrid les mantilles. Tremble pour tes ailes, oiseau,
c’est un évêque qui est saoul et qui met sa crosse en il a sur la tête cette coiffure qu’on appelle mitre des préservatifs... des bouchons de liège... des mégots plaçant ensuite deux do...
Le loup criait sous les feuilles En crachant les belles plumes De son repas de volailles : Comme lui je me consume. Les salades, les fruits
L’oiseau qui chante dans ma tête Et me répète que je t’aime Et me répète que tu m’aimes L’oiseau au fastidieux refrain Je le tuerai demain matin.
Where… BYRON. Quand le livre où s’endort chaque… Quand l’air de la maison, les souc… Quand le bourdonnement de la ville…
Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d’automne épandues, Larmes de cors entendues
A qui donc sommes-nous ? Qui nous… Vautour fatalité, tiens-tu la race… Oh ! parlez, cieux vermeils, L’âme sans fond tient-elle aux éto… Chaque rayon d’en haut est-il un f…
À quatre heures du matin, l’été, Le sommeil d’amour dure encore. Sous les bosquets l’aube évapore L’odeur du soir fêté. Mais là-bas dans l’immense chantie…
Aux champs, compagnons et compagne… Fils, j’élève à la dignité De géorgiques les campagnes Quelconques où flambe l’été ! Flamber, c’est là toute l’histoire
Voici des fruits, des fleurs, des… Et puis voici mon coeur qui ne bat… Ne le déchirez pas avec vos deux m… Et qu’à vos yeux si beaux l’humble… J’arrive tout couvert encore de ro…
A cette époque c’était la paix c’est-à-dire la guerre ailleurs et la vie du plus pauvre avait de la valeur Le pain avait le goût du pain le vin avait le goût du vin et la tristesse parf...
Le pré est vénéneux mais joli en a… Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Les colchiques couleur de cerne et… Y fleurit tes yeux sont comme cett…
Sonnet XLIII. Je ne commis jamais fraude ni malé… Je ne doutai jamais des points de… Je n’ai point violé l’ordonnance d… Et n’ai point éprouvé la rigueur d…
Charbonnier est maître chez lui libre d’ouvrir la fenêtre sur les apparences réelles les folles filles de la vie et de laisser la porte ouverte pour les amis de la peinture et de ses mi...
C’est un vélo volé et secoué par l… un enfant est dessus qui pédale en… un brave homme derrière lui le pou… Et le garde-barrière agite son dra… l’enfant passe quand même
C’est la fête à Saint-Jeannet et saute le bouchon Victor Hugo avait raison
Par des voeux importuns nous fatig… Souvent pour des sujets même indig… Il semble que le Ciel sur tous ta… Soit obligé d’avoir incessamment l… Et que le plus petit de la race mo…
Soit lointaine, soit voisine, Espagnole ou sarrazine, Il n’est pas une cité Qui dispute sans folie A Grenade la jolie
Il faut, voyez-vous, nous pardonne… De cette façon nous serons bien he… Et si notre vie a des instants mor… Du moins nous serons, n’est-ce pas… Ô que nous mêlions, âmes soeurs qu…
La conscience humaine est morte ;… Sur elle il s’accroupit ; ce cadav… Par moments, gai, vainqueur, la pr… Il se retourne et donne à la morte… La prostitution du juge est la res…
III. Prie encor pour tous ceux qui pass… Sur cette terre des vivants ! Pour ceux dont les sentiers s’effa… À tous les flots, à tous les vents…
Je passais près du feu dans la sal… Aux volets clos, aux lumières étei… Et je vis qu’il brûlait encore, et… En cet instant à ce point d’équili… Entre les forces de la cendre, de…
Orphée, au bois du Caystre, Ecoutait, quand l’astre luit, Le rire obscur et sinistre Des inconnus de la nuit. Phtas, la sibylle thébaine,
« Jacques d’Hondt, qui a écrit deux livres remarquables sur la philosophie de Hegel, vient d’en publier deux autres qui constituent une sorte d’enquête sur sa vie, ses amitiés, ses lect...
Ô si chère de loin et proche et bl… Délicieusement toi, Méry, que je… À quelque baume rare émané par men… Sur aucun bouquetier de cristal ob… Le sais-tu, oui ! pour moi voici d…
Quand je rêve sur la falaise, Ou dans les bois, les soirs d’été, Sachant que la vie est mauvaise, Je contemple l’éternité. A travers mon sort mêlé d’ombres,
Dans Le Silence De Minuit Dans le silence, où les ombres dan… je trouve mon sanctuaire, le refug… Le vacarme et le chaos du monde so… ne laissant que les chuchotements…
Le temps n’a point pâli ta souvera… Telle qu’un jour d’été, jadis, tu… Debout, battant du linge au bord d… Je te revois, fille aux bras nus. C’est dans une prairie où la chale…
Hélas ! que j’en ai vu mourir de j… C’est le destin. Il faut une proi… Il faut que l’herbe tombe au tranc… Il faut que dans le bal les folâtr… Foulent des roses sous leurs pas.
Souvenir, souvenir, que me veux-tu… Faisait voler la grive à travers l… Et le soleil dardait un rayon mono… Sur le bois jaunissant où la bise… Nous étions seul à seule et marchi…
Debout devant le zinc Sur le coup de DIX heures Un grand plombier zingueur Habillé en dimanche et pourtant c’… Chante pour lui tout seul
Tu ne veux pas aimer, méchante ? Le printemps est triste, vois ; Entends-tu ce que l’oiseau chante Dans la sombre douceur des bois ? Sans l’amour rien ne reste d’Ève ;
O montagne ô dolomies cœur d’oisea… mains d’enfant ô icebergs ô revenants vieux dieux… gloire et quand même autour du feu… couronné d’un cercle vibrant de ti…
C’est l’abbé qui fait l’église ; C’est le roi qui fait la tour ; Qui fait l’hiver ? C’est la bise. Qui fait le nid ? C’est l’amour. Les églises sont sublimes,
Car mon cœur, jamais fatigué D’être ou du moins de le paraître, Quoi qu’il en soit, s’efforce d’êt… Ou de paraître fol et gai. Mais, mieux que de chercher fortun…
C’est l’hiver. Le charbon de terr… Flambe en ma chambre solitaire. La neige tombe sur les toits. Blanche ! Oh, ses beaux seins bla… Même sillage aux cheminées
A noir, E blanc, I rouge, U vert… Je dirai quelque jour vos naissanc… A, noir corset velu des mouches éc… Qui bombinent autour des puanteurs… Golfes d’ombre ; E, candeurs des…
C’est la guerre c’est l’été Déjà l’été encore la guerre Et la ville isolée désolée Sourit sourit encore Sourit sourit quand même
«–Sa morale a du bon. –Il est mor… –Il changeait en vin l’eau. –Ça s’… –Il était de Judée. Il avait douz… –Gens grossiers. –Gens de rien. –… –Il leur lavait les pieds. –C’est…
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil
En plein midi, quand l’astre est à… On se sent la sueur, tiède, perler… Les heures, groupe las, ne dansent… Tout fait la sieste ; on veut la g… La fleur se penche et dort ; et le…
Et maintenant, aux Fesses ! Je veux que tu confesses, Muse, ces miens trésors Pour quels—et tu t’y fies— Je donnerais cent vies
Mes sommets étaient à ma taille J’ai roulé dans tous mes ravins Et je suis bien certain que ma vie… Mes amours ont poussé dans un jard… Mes vérités et mes erreurs
Un solide gaillard ! dix-huit ans… Mains à vous arracher la tête de l… Sur un front bas et dur, cheveux r… Puis, à la danse, il a, ma foi, cr… Les enfants poussent drus aux fill…
Ce siècle a la forme D’un monstrueux char. Sa croissance énorme Sous un nain césar, Son air de prodige,
J’ai peur d’un baiser Comme d’une abeille. Je souffre et je veille Sans me reposer : J’ai peur d’un baiser !
Étoiles transhumantes ; et le berg… Voûté sur le bonheur terrestre ; e… Comme ce cri d’insecte, irrégulier… Qu’un dieu pauvre façonne. Le silence
Posé comme un défi tout près d’une… L’on aperçoit de loin dans la morn… Le sombre Escurial, à trois cents… Soulevant sur le coin de son épaul… Éléphant monstrueux, la coupole di…
Enfants de la haute ville filles des bas quartiers le dimanche vous promène dans la rue de la Paix
L’hiver a cessé : la lumière est t… Et danse, du sol au firmament clai… Il faut que le cœur le plus triste… À l’immense joie éparse dans l’air… Même ce Paris maussade et malade
L’histoire a pour égout des temps… Et c’est là que la table est mise… C’est là, sur cette nappe où joyeu… Qu’on voit,—tandis qu’ailleurs, nu… Agonisent, sereins, calmes, le fro…
Une boutique, un petit magasin, une baraque foraine, un temple, un igloo, les coulisses d’un théâtre, un musée de cire et de rêves, un salon de lecture et parfois une librairie toute si...
Hélas ! je n’étais pas fait pour c… Et pour ce mépris plus forts que m… Mais pourquoi m’avoir fait cet agn… Et pourquoi m’avoir fait ce coeur… J’étais né pour plaire à toute âme…
En Inde, la mer telle qu’elle est, de… Sur le rivage, un buffle blanc prè… Oue dire de plus, il n’y a qu’à vo… Boubat voit et nous fait voir, la…