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Charles Cros, né le 1er octobre 1842 à Fabrezan (Aude) et mort le 9 août 1888 dans le 6e arrondissement de Paris, est un poète et inventeur français. Originaire d'une famille de Lagrasse (Aude), Charles Cros est le frère cadet d'Antoine Cros (1833-1903), médecin, et d'Henry Cros (1840-1907), peintre et verrier : ils participèrent tous les trois aux dîners des Vilains Bonshommes et aux réunions du Cercle des poètes zutiques entre 1869 et 1872. Il servit la Commune de Paris en 1871, comme aide-major au 249e bataillon5. Il est le père du poète Guy-Charles Cros (1879-1956). Le scientifique Passionné de littérature et de sciences, Charles Cros est pendant un temps, de 1860 à 1863, professeur de chimie à l'Institut parisien des sourds-muets, avant de se consacrer à la recherche scientifique. En 1867, il présente à l'Exposition universelle de 1867 un prototype de télégraphe automatique à la suite de ses travaux portant sur l'amélioration de la technologie de ce système de télécommunication. En 1869, il présente à la Société française de photographie un procédé de photographie en couleurs qui est à l'origine du procédé actuel de trichromie. Le poète Il publie ses premiers poèmes dans le Parnasse contemporain et fréquente les cercles et cafés littéraires de la bohème de l'époque (le Cercle des poètes Zutistes — qu'il a créé —, les Vilains Bonshommes, les Hydropathes), ainsi que le salon de Nina de Villard qui sera sa maîtresse jusqu'en 1877. Mais il est davantage connu pour ses monologues, dont le plus connu est Le Hareng saur, qu'il récite lui-même dans des cabarets parisiens comme Le Chat noir. Son œuvre de poète, brillante — elle sera plus tard l'une des sources d'inspiration du surréalisme — est cependant ignorée à son époque. Il le résume amèrement dans ce poème caractéristique : Je sais faire des vers perpétuels. Les hommes Sont ravis à ma voix qui dit la vérité. La suprême raison dont j'ai, fier, hérité Ne se payerait pas avec toutes les sommes. J'ai tout touché : le feu, les femmes, et les pommes ; J'ai tout senti : l'hiver, le printemps et l’été ; J'ai tout trouvé, nul mur ne m'ayant arrêté. Mais Chance, dis-moi donc de quel nom tu te nommes ? Je me distrais à voir à travers les carreaux Des boutiques, les gants, les truffes et les chèques Où le bonheur est un suivi de six zéros. Je m'étonne, valant bien les rois, les évêques, Les colonels et les receveurs généraux De n'avoir pas de l’eau, du soleil, des pastèques. Les références Wikipedia – https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Cros
Aimé Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France (Martinique), est un écrivain et homme politique français, à la fois député, maire, poète, dramaturge, essayiste et biographe. Fondateur et représentant majeur du mouvement littéraire de la négritude — avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas —, anticolonialiste résolu, il mène en parallèle une carrière politique en tant que député de la Martinique et maire de Fort-de-France durant cinquante-six années consécutives, de 1945 à 2001.
Yves Bonnefoy, né à Tours le 24 juin 1923 et mort à Paris le 1er juillet 2016, est un poète, critique d’art et traducteur français. Il est considéré comme un poète majeur de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècles. Biographie Jeunesse Les parents d’Yves Jean Bonnefoy, Élie Bonnefoy et Hélène Maury, originaires du Lot et de l’Aveyron, étaient venus après leur mariage s’installer à Tours, l’un comme ouvrier monteur aux ateliers des chemins de fer, l’autre comme institutrice. Un premier enfant était né en 1914, Suzanne. La famille habita rue Galpin-Thiou une maison détruite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, puis s’installa rue Lobin, deux ans avant la mort d’Élie Bonnefoy en 1936. L’été avaient lieu chaque année les voyages, évoqués dans L’Arrière-Pays, chez les grands-parents à Toirac, dans le Lot, où s’était retiré Auguste Maury, le grand-père instituteur. C’est dans cet essai qu’Yves Bonnefoy a aussi évoqué la première irruption du sentiment d’exil et du néant qui brisa l’état initial de plénitude de l’adolescence : « Je me souviens : quand on allait chercher le lait à la ferme et qu’il brillait en bougeant sur le chemin du retour, sous les étoiles. Il y avait un moment difficile, à un certain tournant, où l’on enfonçait dans le noir de murs trop serrés et de l’herbe. Puis on passait à vingt mètres de la maison neuve éclairée. C’est à une fenêtre de cette maison que j’ai vu une fois, se découpant sur le fond d’une paroi nue, la silhouette obscure d’un homme. Il était de dos, un peu incliné, il semblait parler. Et ce fut pour moi l’Étranger. » —Un rêve fait à Mantoue (1967) Yves Bonnefoy a passé les baccalauréats de mathématiques et de philosophie au lycée Descartes de Tours, où il fit la lecture, déterminante, de la Petite Anthologie du surréalisme de Georges Hugnet, prêtée par le professeur de philosophie. Il a fait des études de mathématiques, d’histoire des sciences et de philosophie dans les classes préparatoires du lycée Descartes, puis à l’université de Poitiers, et à la Sorbonne, lorsqu’il décida en 1943 de s’installer à Paris et de se consacrer à la poésie. Avec les surréalistes De 1945 à 1947, il fut proche des surréalistes et lié, parmi eux, avec Édouard Jaguer, Jaroslav Serpan, Yves Battistini, Jean Brun. Puis avec les poètes Gilbert Lely, Christian Dotremont et le peintre Raoul Ubac. Il créa en 1946 une revue, La Révolution la Nuit, dans laquelle il publia un fragment de son long poème encore surréaliste, Le Cœur-espace. En 1947, Yves Bonnefoy refuse de signer le manifeste surréaliste Rupture inaugurale, prenant ainsi ses distances avec le mouvement. Le poète reproche à l’image surréaliste de faire advenir une “ mauvaise présence ” en substituant à la réalité une surréalité. De 1949 à 1953, voyages d’études, grâce à des bourses : en Italie, aux Pays-Bas, en Angleterre. Son diplôme d’études supérieures (aujourd’hui détruit), sous la direction de Jean Wahl, porta sur Baudelaire et Kierkegaard ; puis, il fut pendant trois années attaché de recherches au CNRS pour une étude de la méthodologie critique aux États-Unis. Le tournant poétique Du Mouvement et de l’immobilité de Douve (1953) Yves Bonnefoy publie en 1953, au Mercure de France qui restera son éditeur, son premier recueil de poèmes Du mouvement et de l’immobilité de Douve. Ce recueil est une célébration du ressaisissement de la finitude, de l’épreuve de la mort par la parole : Que le froid par ma mort se lève et prenne un sens.C’est aussi pour le poète un moyen de consommer sa rupture avec le surréalisme d’André Breton, qui faisait de la notion d’image une des pierres de touche de sa poétique : La mer intérieure éclairée d’aigles tournants, Ceci est une image Je te détiens froide à une profondeur où les images ne prennent plus.En 1955, il conçoit avec le réalistaue Roger Livet un film en 35 mm de 17 min, Royaumes de ce monde, sur le sens de l’Annonciation en peinture, qui reçut le Grand prix des premières Journées Internationales du court-métrage, fondées à Tours. 1953-1975 Les trois volumes de poèmes des années suivantes, Hier régnant désert (1958), Pierre écrite (1965), Dans le leurre du seuil (1975), ont été rassemblés, avec Du mouvement et de l’immobilité de Douve, dans un livre intitulé Poèmes en 1978. Puis ce seront Ce qui fut sans lumière en 1987, Début et fin de la neige en 1991, La Vie errante en 1993, Les Planches courbes en 2001 (inscrit au programme du baccalauréat littéraire en 2006 et 2007), La Longue Chaîne de l’ancre en 2008, Raturer outre en 2010. Après L’Arrière-pays, de 1972, qui est un récit autobiographique dont le fil directeur est la tension entre la séduction exercée par le désir d’un ailleurs, suggéré par les œuvres de la peinture et le retour à l’ici et à la finitude, Yves Bonnefoy écrira aussi des poèmes en prose, avec Rue Traversière (1977), qui inaugure les rassemblements ultérieurs de Récits en rêve. Il définira la poésie comme étant une « articulation entre une existence et une parole ». Toute œuvre poétique est le fruit d’une existence. Il y a continuité entre l’être du poète, de la poétesse, et sa poésie. La parole se distingue du langage, qui est un système ; elle est une présence, par laquelle se manifeste cette existence. La parole a un caractère vivant, car elle est indissociable de l’être qui la prononce. Les travaux critiques Les travaux historiques et critiques commencèrent à partir de 1954, avec une monographie consacrée aux Peintures murales de la France gothique. Ils se développèrent beaucoup par la suite et portent principalement sur l’histoire de la peinture, la relation des arts à la poésie, l’histoire de la poésie et son interprétation, la philosophie de l’œuvre et de l’acte poétiques. Ils vont de pair avec une activité de traducteur de Shakespeare (une quinzaine d’ouvrages), de William Butler Yeats (Quarante-cinq poèmes de Yeats, 1989), de Pétrarque et de Leopardi, ainsi que du poète grec Georges Séféris à qui l’a lié une longue amitié ; il a conduit une réflexion sur l’acte du traducteur, réflexion engagée dans les préfaces qu’il a données à ses traductions de Shakespeare (Théâtre et poésie. Shakespeare et Yeats, 1998 ; La Communauté des traducteurs, 2000.) Pour ces traductions, la question première est de se rapprocher de la personne de l’auteur. Bonnefoy parle à leur sujet d’empathie, d’admiration, d’affection, d’amour même. À partir de cette intimité avec l’auteur, le traducteur peut recréer, de par son propre mouvement, le texte de l’auteur en toute fidélité. Pour traduire Yeats il précise que son attention « est allée à un texte, bien sûr, mais plus encore à une personne. » Et ce mouvement se diffuse aux relations de l’auteur : lorsque Yeats, pour parler de l’Absolu, s’appuie sur son amie, alors le traducteur doit aussi retrouver cette amie. Pour Shakespeare, Bonnefoy pense qu’il s’est en quelque sorte incarné dans chacun des personnages de ses pièces ; pour traduire, il faut donc entendre Shakespeare derrière chacun des rôles. Les mots portent la substance poétique. Ils incarnent la présence de Shakespeare ou de Yeats. Pour le traducteur Bonnefoy, il faut se placer « au plus près du débat qu’ont eu les mots dans le texte avec les données d’une vie et les chiffres d’un rêve ». Soit par exemple le mot anglais labour, dans le poème de Yeats Among School Children, mot que l’on traduit habituellement en français par le mot travail. Mais dans le poème il est associé avec des images de danse ou de floraison, ce qui va mal avec son acceptation française. Aussi, à partir des notes que Yeats a laissées sur ce poème, à partir de sa propre expérience d’écrivain et de vie, Bonnefoy a préféré traduire ce mot par enfantement. À partir de 1960, Yves Bonnefoy a été régulièrement l’invité, pour des périodes d’enseignement, d’universités françaises ou étrangères, en Suisse et aux États-Unis. Il a été professeur associé au centre universitaire de Vincennes (1969-1970), à l’université de Nice (1973-1976), et à l’université d’Aix-en-Provence (1979-1981), professeur invité à l’université de Genève (1970-1971 et 1971-1972). Devenu professeur au Collège de France, il continua à donner des conférences dans de nombreux pays. L’ensemble de ses résumés de cours au Collège de France a été publié aux éditions du Seuil en 1999 : Lieux et destins de l’image : un cours de poétique au Collège de France (1981-1993). De 1993 à 2004, il a réuni à la Fondation Hugot du Collège de France une série de onze colloques fermés sur La Conscience de soi de la poésie. Seuls trois volumes d’actes de ces colloques ont été publiés : Jouve, poète, romancier, critique (1995), Poésie et rhétorique (1997), Poésie, mémoire et oubli (2005) ainsi qu’une anthologie : La Conscience de soi de la poésie, anthologie des colloques de la Fondation Hugot (2008). Les liens avec les autres arts Depuis les premiers volumes réalisés en collaboration avec des artistes et édités par Maeght– Pierre écrite avec Raoul Ubac en 1958 et Anti-Platon avec Joan Miró en 1962 -, Yves Bonnefoy a régulièrement publié des livres de cette nature, dans lesquels un dialogue s’engage entre les mots du poème et l’œuvre graphique qui l’accompagne, avec notamment Pierre Alechinsky, Nasser Assar, Eduardo Chillida, Claude Garache, Jacques Hartmann, Alexandre Hollan, George Nama, Farhad Ostovani, Antoni Tàpies, Gérard Titus-Carmel, Bram Van Velde, Zao Wou-Ki. Yves Bonnefoy a été rédacteur de la revue L’Éphémère pendant sa durée d’existence (1966-1972) avec André du Bouchet, Louis-René des Forêts, Gaëtan Picon. Michel Leiris, Pascal Quignard et Paul Celan rejoignirent en 1968 le comité de rédaction, au moment du départ de Gaëtan Picon. Il a dirigé, chez Flammarion, la collection Idées et Recherches, référence en histoire des idées, en histoire de l’art et des systèmes iconologiques, dont le catalogue d’une quarantaine de titres en l’espace d’un peu moins de trente ans témoigne de son engagement en faveur du dialogue des savoirs : on y trouve des livres d’André Chastel, qu’il avait rencontré au début des années cinquante et sous la direction duquel il commença alors à travailler, Henri-Charles Puech, Marcel Detienne, Alexandre Leupin, Oleg Grabar, Rolf Stein, Louis Grodecki, Jurgis Baltrusaitis, Erwin Panofsky, Marc Fumaroli, Hubert Damisch, Georges Didi-Huberman, André Green, Oskar Bätschmann, André Berne-Joffroy, Jean Seznec, Pierre Schneider ou Daniel Arasse. Il fut, chez le même éditeur, le maître d’œuvre du Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique. En 2007, le compositeur Thierry Machuel a utilisé une partie des textes du recueil Les Planches Courbes pour son oratorio intitulé L’Encore Aveugle, créé avec un chœur de lycéens musiciens issus de plusieurs lycées de la région Champagne-Ardenne. Prix, décorations et distinctions Prix France : 1971 : Prix des critiques 1981 : Grand prix de poésie de l’Académie française, pour l’ensemble de son œuvre 1987 : Grand prix de littérature de la SGDL, pour l’ensemble de son œuvre 1987 : Prix Goncourt de la poésie, pour l’ensemble de son œuvre 1995 : Prix mondial Cino del Duca 2006 : Prix de l’Ardua (prix de l’association universitaire d’Aquitaine, remis à Bordeaux) 2011 : Prix Roger-Kowalski/Grand Prix de Poésie de la Ville de Lyon, pour L’Heure présente, publié au Mercure de France 2013 : Prix de la BnFAutres pays : 1978 : Prix Montaigne de la Fondation Frédéric von Schiller (Hambourg) 1995 : Prix Balzan (remis alternativement à Berne et Rome), pour ses travaux comme historien de l’art et critique d’art (études appliquées à l’art européen du Moyen Âge à nos jours) 2005 : Prix international Pier Paolo Pasolini (remis à Rome le premier novembre) 2006 : Prix européen de poésie (remis à Trévise en novembre) 2007 : Prix Franz Kafka, pour l’ensemble de son œuvre 2010 : Prix Alassio international (remis à Turin le 15 mai) 2010 : Prix Mario Luzi (remis à Turin le 11 juin) 2011 : Grand Prix de poésie Pierrette-Micheloud (Lausanne), pour l’ensemble de son œuvre 2013 : Prix de littérature en langues romanes de la Foire internationale du livre de Guadalajara (Mexique), pour l’ensemble de son œuvre 2015 : Premio Internazionale Nonino Décorations 1984 commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres ( France), nommé par le ministre Jack Lang. Distinctions docteur honoris causa de très nombreuses universités à travers le monde, parmi lesquelles l’université de Neuchâtel, l’American College à Paris, l’université de Chicago, Trinity College de Dublin, les universités d’Édimbourg, de Rome, d’Oxford et de Sienne. Famille Il épouse l’Américaine Lucy—ou Lucille—Vines en 1968, de qui il a une fille, Mathilde, en 1972. Œuvres Poésie, récits Essais Éditions en langues étrangères * L’œuvre d’Yves Bonnefoy est traduite dans plus de trente-deux langues, en particulier en anglais, en allemand et en italien ; dans cette dernière langue, toute l’œuvre poétique d’Yves Bonnefoy est rassemblée en un volume de la collection « I Meridiani » ; il est le premier auteur français à y entrer de son vivant. Correspondance * Correspondance I, édition établie par Odile Bombarde et Patrick Labarthe, Paris, Les Belles Lettres, 2018. Traductions * La Quête du Graal, avec Albert Béguin, Le Club du livre, 1958 ; rééd. Seuil, 1982 * W. B. Yeats, Quarante-cinq poèmes suivi de La Résurrection, Hermann, 1989, Poésie/Gallimard, 1993 * Keats et Leopardi, Mercure de France, 2000 * « Dix-neuf sonnets de Pétrarque nouvellement traduits par Yves Bonnefoy », Conférence no 20, printemps 2005 ; XIX sonnets de Pétrarque, avec huit gravures de Gérard de Palézieux, Meaux, éditions de la revue Conférence, 2005. * William Shakespeare : * Henri IV, Jules César, Hamlet, Le Conte d’hiver, Vénus et Adonis, Le Viol de Lucrèce, Club français du livre, 1957-1960 * Jules César, Mercure de France, 1960 * Hamlet, suivi d’« Une idée de la traduction », Mercure de France, 1962 * Le Roi Lear, Mercure de France, 1965 ; nouvelle édition précédée de « Comment traduire Shakespeare ? », 1991 * Roméo et Juliette, Mercure de France, 1968 * Hamlet, Le Roi Lear, précédée de « Readiness, ripeness : Hamlet, Lear », Folio, Gallimard, 1978 * Henri IV, Théâtre de Carouge, Genève, 1981 * Macbeth, Mercure de France, 1983 * Roméo et Juliette, Macbeth, précédé de « L’Inquiétude de Shakespeare », Folio, Gallimard, 1985 * Les Poèmes (« Vénus et Adonis », « Le Viol de Lucrèce », « Phénix et Colombes »), précédé de « Traduire en vers ou en prose », Mercure de France, 1993 * XXIV Sonnets de Shakespeare, précédé de « Traduire les sonnets de Shakespeare », illustré par Zao Wou-Ki, Les Bibliophiles de France, 1994 ; Thierry Bouchard et Yves Prié, 1996 * Le Conte d’hiver, précédé d’« Art et Nature : l’arrière-plan du Conte d’hiver », Mercure de France, 1994 ; Folio, Gallimard, 1996 * Jules César, précédé de « Brutus, ou le rendez-vous à Philippes », Mercure de France ; Folio Gallimard, 1995 * La Tempête, précédé d’« Une journée dans la vie de Prospéro », Folio, Gallimard, 1997 * Antoine et Cléopâtre, précédé de « La noblesse de Cléopâtre », Gallimard, Folio-Théâtre, 1999 * Othello, précédé de « La tête penchée de Desdémone », Gallimard, Folio-Théâtre, 2001 * Comme il vous plaira, précédé de « La décision de Shakespeare », LGF, Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2003 * Les Sonnets, précédés de Vénus et Adonis et du Viol de Lucrèce, Poésie/Gallimard, 2007. * Pétrarque, Je vois sans yeux et sans bouche je crie. Vingt-quatre sonnets traduits par Yves Bonnefoy, Galilée, 2012. Bibliographie * Jean-Pierre Richard, « Yves Bonnefoy entre le nombre et la nuit », Onze études sur la poésie moderne, Seuil, 1964 * John E. Jackson, Yves Bonnefoy, Seghers, coll. Poètes d’aujourd’hui, 1976 * Claude Esteban, « L’immédiat et l’inaccessible », Critique, no 365 (oct. 1977), repris dans L’Immédiat et l’Inaccessible, Galilée, 1978 * Jean Starobinski, « Yves Bonnefoy : la poésie entre deux mondes », Critique, no 350, 1979, repris en préface à Poèmes, Poésie/Gallimard, 1982 * Jérôme Thélot, Poétique d’Yves Bonnefoy, Droz, 1983 * John T. Naughton, The Poetics of Yves Bonnefoy, Chicago/Londres, University of Chicago Press, 1984 * Richard Vernier, Yves Bonnefoy ou les mots comme le ciel, Tubingen/Paris, G. Narr, /J.-M. Place, 1985 * Gérard Gasarian, Yves Bonnefoy, la poésie, la présence, Champ Vallon, coll. Champ poétique, 1986 * Claude Esteban, « L’Écho d’une demeure », Critique de la raison poétique, Flammarion, 1987 * Michèle Finck, Yves Bonnefoy, le simple et le sens, José Corti, 1989 * John E. Jackson, À la souche obscure des rêves. La dialectique de l’écriture chez Yves Bonnefoy, Mercure de France, 1993 * Yves Leclair, « Lectures en rêve », Bonnes compagnies, éd. Le Temps qu’il fait, 1998 * Daniel Acke, Yves Bonnefoy, essayiste : modernité et présence, Amsterdam, Rodopi, 1999 * Patrick Née, Poétique du lieu dans l’œuvre d’Yves Bonnefoy ou Moïse sauvé, PUF, 1999 * Claude Esteban, « Un paysage de pierres », Europe, no 890-891 (juin-juillet 2003), repris dans Ce qui retourne au silence, Farrago/Léo Scheer, 2004 * Patrick Née, Rhétorique profonde d’Yves Bonnefoy, Hermann, 2004 * Patrick Née, Yves Bonnefoy, ministère des Affaires étrangères, Association pour la diffusion de la pensée française (ADPF), 2005 * Arnaud Buchs, Yves Bonnefoy à l’horizon du surréalisme, Galilée, 2005 * Dominique Combe, “ Les Planches courbes ” d’Yves Bonnefoy, Gallimard, coll. Foliothèque, 2005 * Patrick Née, Yves Bonnefoy penseur de l’image, ou les Travaux de Zeuxis, Gallimard, 2006 * Patrick Née, Pensées sur la scène primitive. Yves Bonnefoy, lecteur de Jarry et de Lely, Éditions Hermann, 2009 * Yvon Inizan, La Demande et le don. L’attestation poétique chez Yves Bonnefoy et Paul Ricœur, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. Æsthetica, 2013 * François Lallier, Yves Bonnefoy (La voix antérieure III), La Lettre volée, coll. Essais, Bruxelles, 2015 Catalogues d’exposition * Yves Bonnefoy, Livres et documents, Bibliothèque nationale/Mercure de France, 1992 * Écrits sur l’art et livres avec des artistes (exposition du château de Tours), ABM/Flammarion, 1993 * Yves Bonnefoy : la poésie et les arts plastiques (exposition de Vevey), Vevey, Arts et Lettres, 1996 * Yves Bonnefoy. Assentiments et partages (exposition du musée des Beaux-Arts de Tours), catalogue rédigé par J.-P. Avice, O. Bombarde, D. Lançon, P. Née, Bordeaux, William Blake & Co., 2005 * Yves Bonnefoy. Poésie et peinture (1993-2005) (exposition du Château de Tours), Bordeaux, William Blake & Co, 2005 * Yves Bonnefoy. École de Lorient (Patrick Le Corf – Guy Le Meaux – Yves Noblet) Peintures : Paysage, cartes et ports de mer– Galerie Bruno Mory, Besanceuil, 2007 Volumes collectifs * Yves Bonnefoy, L’Arc (Aix-en-Provence), A. Paire éd., no 66, 1976 * Yves Bonnefoy, numéro spécial de la revue Sud (Marseille), D. Leuwers éd., 1985 * Yves Bonnefoy : poésie, art et pensée, Y.-A. Favre éd., Didier– Érudition, 1986 * Yves Bonnefoy, poésie, peinture, musique, M. Finck éd., Presses de l’Université de Strasbourg, 1995 * Yves Bonnefoy, J. Ravaud éd., Cognac, Le Temps qu’il fait, 1998 * Yves Bonnefoy, numéro spécial de la revue Nu(e) (Nice), B. Bonhomme éd., 2000 * Avec Yves Bonnefoy. De la poésie, F. Lallier éd., Presses universitaires de Vincennes, 2001 * Yves Bonnefoy et le xixe siècle : vocations et filiations, D. Lançon éd., Tours, Presses de l’Université de Tours, 2001 * Yves Bonnefoy, cahier spécial de la revue Europe, Fabio Scotto éd., (no 890-891), juin-juillet 2003 * Yves Bonnefoy et l’Europe du XXe siècle, M. Finck, D. Lançon et M. Staiber éd., Strasbourg, Presses de l’Université de Strasbourg, 2003 * Yves Bonnefoy et le livre, numéro spécial de la revue Le Bateau Fantôme no 4, 2004 * Yves Bonnefoy, numéro spécial de la Revue de Belles-Lettres (Genève), A. Buchs éd., 2005, no 3-4 * Yves Bonnefoy. Lumière et nuit des images, M. Gagnebin éd., Seyssel, Champ Vallon, 2005 * Lire Les Planches courbes d’Yves Bonnefoy, P. Brunel et C. Andriot-Saillant éd., Vuibert, 2006 * Yves Bonnefoy. Poésie, recherche et savoirs, Daniel Lançon et Patrick Née (dir.), actes du colloque de Cerisy (août 2006), Hermann, 2007 * Poétique et ontologie, Bordeaux, Ardua/William Blake & Co, 2007 * Yves Bonnefoy. Traduction et critique poétique, numéro spécial de la revue Littérature, P. Née éd., no 150, juin 2008 * Cahier Bonnefoy Odile Bombarde et Jean-Paul Avice (dir.), Coll. Cahiers de L’Herne, L’Herne, 2010. Cahier de L’Herne qui contient de nombreux inédits, témoignages et études sur son œuvre (contribution d’écrivains, universitaires, et amis dont Jean Starobinski, Marc Fumaroli, Jean-Pierre Richard, Charles Rosen, Stéphane Barsacq, Jacqueline Risset, etc). Sommaire du CahierPoésie, arts, pensée : Carte blanche donnée à Yves Bonnefoy, textes rassemblés par Yves Bonnefoy et Patrick Née, Éditions Hermann, 2010 * Yves Bonnefoy. Écrits récents (2000-2009), actes du colloque de Zurich (octobre 2009), Patrick Labarthe, Odile Bombarde et Jean-Paul Avice (dir.), Genève, Slatkine, 2011 * Yves Bonnefoy. Poésie et dialogue, Michèle Finck et Patrick Werly (dir.), Presses Universitaires de Strasbourg, coll. « Configurations littéraires », 2013. * Yves Bonnefoy, Michèle Finck (dir.), Europe, n° 1068, mars 2018, avec des textes de Michèle Finck, Philippe Jaccottet, François Lallier, Jean-Michel Maulpoix, Yves Leclair, Jean-Marc Sourdillon, Pierre Dhainaut, Yves Bonnefoy, Jérôme Thélot, Pierre Brunel, Béatrice Bonhomme, Dominique Combe, Tatiana Victoroff, Sophie Guermès, Patrick Werly, Patrick Née, Patrick Labarthe, Alain Madeleine-Perdrillat, Daniel Lançon, Michela Landi, Pierre Huguet, Stéphane Michaud, Jean-Pierre Lemaire, Odile Bombarde, Gérard Titus-Carmel, Jean-Yves Masson, Michel Deguy. Documentation * Il existe un « Fonds Yves Bonnefoy » à la bibliothèque municipale de Tours, qui s’enrichit régulièrement de ses livres et des travaux critiques sur son œuvre. * Daniel Lançon, professeur à l’université de Grenoble, et auteur de L’Inscription et la Réception critique de l’œuvre d’Yves Bonnefoy (thèse de doctorat dactylographiée, université Paris-VII, 1996, 4 vol.), poursuit la recension exhaustive de ses publications. Les références Wikipedia – https ://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Bonnefoy
Jean-Pierre Claris de Florian, né à Sauve le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français. Biographie Issu d’une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît à Sauve dans le Gard, et passe sa prime jeunesse au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve, au pied des Basses-Cévennes. Sa mère, d’origine espagnole meurt lorsqu’il est enfant et il est élevé au château de Florian. Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, c’est à DIX ans, en juillet 1765 lors d’un séjour à Ferney, qu’il est présenté au célèbre écrivain, son grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet et parle de lui dans sa correspondance comme étant son «neveu par ricochets». Il s’installe ensuite chez ses oncle et tante qui prennent en charge son éducation dans le quartier du Marais, à Paris. À treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre puis entre quelques années plus tard à l’école royale d’artillerie de Bapaume. À sa sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre. La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et obtient une réforme qui lui conserve son grade dans l’armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris (un petit appartement lui était réservé à l’hôtel de Toulouse) et de s’adonner entièrement à la poésie. Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son protecteur. En 1779, une première comédie écrite sur le mode des comédies italiennes (Les Deux Billets), lui vaut le succès. L’année suivante il fait jouer Jeannot et Colin, pièce inspirée du conte de Voltaire. Le poème satirique, Voltaire et le serf du Mont-Jura (1782), lui vaut la reconnaissance de l’académie qui lui attribue un prix. Florian condamne, dans cette œuvre la servitude et préconise son abolition. La même année, il revient au théâtre et obtient un véritable triomphe avec Les Jumeaux de Bergame. En 1783, Florian publie un conte en vers inspiré d’une nouvelle de Miguel de Cervantes, Galatée. L’œuvre est précédée d’une préface qui retrace la vie de Cervantes. il s’inspire de la Bible pour écrire un poème narratif, Tobie, et une églogue, Ruth, récompensée par l’académie française en 1784. Avec le succès, vient l’ambition : Florian se lance dans un roman épique (Numa Pompilius) qui soit digne de concurrencer le Télémaque de Fénelon. Ce sera un échec. Il fait partie dès 1786, du cercle choisi par madame la comtesse Adélaïde Lalive de La Briche, qu’elle reçoit en septembre dans son château du Marais près d’Arpajon. Elle l’a connu avant 1785 chez monsieur Charles-Pierre-Paul Savalette de Lange, (beau-frère du président d’Hornoy) ou chez madame d’Houdetot. On a dit Florian amoureux de madame de La Briche avec laquelle il poursuivra une correspondance de 1786 à 1793 Il est élu membre de l’Académie française en 1788. Contraint, en tant que noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à Sceaux. Il entreprend de traduire et d’adapter Don Quichotte de Cervantes. Malgré l’appui de son ami François-Antoine de Boissy d’Anglas, il est arrêté en 1794, l’épître dédicatoire de Numa Pompilius qu’il avait écrite à la reine huit ans plus tôt, le desservant devant le Comité de sûreté générale. Remis en liberté à la chute de Robespierre le 9 thermidor an II grâce à Boissy d’Anglas, il meurt subitement le 27 fructidor an II, à l’âge de trente-neuf ans, probablement des suites de sa détention qui aggrava une tuberculose contractée plusieurs années auparavant. Il est enterré à Sceaux, . Sa tombe et son buste, entouré de ceux de célèbres félibres, se trouvent dans le jardin des Félibres,. Chaque année, à la fin du printemps s’y déroulent les Fêtes félibréennes de Sceaux. Héraldique Blasonnement: D’or à l’aigle éployée de sable, au chef d’azur chargé d’un soleil du champ (à la ville française Florian) avec l’aigle contemplant le soleil (pour la différence). Œuvre littéraire En 1792, Florian publie un recueil de cent fables réparties en cinq livres, auxquelles s’ajouteront 12 fables publiées à titre posthume. Ce sera son principal titre de gloire et la raison de sa survie littéraire. Ses fables sont unanimement considérées comme les meilleures après celles de Jean de La Fontaine. Le critique Dussault (1769-1824) écrit dans ses Annales littéraires : « Tous ceux qui ont fait des fables depuis La Fontaine ont l’air d’avoir bâti de petites huttes sur le modèle et au pied d’un édifice qui s’élève jusqu’aux cieux : la hutte de M. de Florian est construite avec plus d’élégance et de solidité que les autres, et les domine de quelques degrés. » L’académicien André Theuriet (1833-1907) est sensiblement du même avis. À propos de ces fables, il pense qu’elles « l’ont sauvé. Après La Fontaine, il est le seul fabuliste qui ait surnagé ». Cependant il se « hâte d’ajouter qu’il n’y a pas de comparaison à établir entre les deux. » Taine lui reproche de ne pas bien connaître les animaux qu’il met en scène et pose un jugement extrêmement sévère sur la sentimentalité douce qui règne dans son recueil : « Florian, en manchettes de dentelles, discret, gracieux, coquettement tendre, aimable comme le plus aimable des abbés de cour, proposait aux dames mignonnes et fardées, en façon de fables, de jolies énigmes, et leur arrangeait un bouquet de moralités fades; il peignait d’après l’Émile la tendresse conjugale, les leçons maternelles, le devoir des rois, l’éducation des princes. » Florian était certes conscient de ne pas pouvoir rivaliser avec le «divin» La Fontaine et, dans son avant-propos, il se justifie de s’être malgré tout essayé au genre des fables, car «beaucoup de places infiniment au-dessous de la sienne [La Fontaine] sont encore très belles. » Il s’intéresse surtout au jeu de l’allégorie, comme le montre la fable qu’il place en tête de son recueil (voir illustration ci-jointe). Au lieu d’oppositions tranchées et irréconciliables entre les personnages, il recherche les dénouements heureux et les compromis. Pour son inspiration, même s’il invente quelques sujets, il puise surtout dans le fonds commun des fables que constituent les ouvrages d’Ésope, de Pilpay, d’Iriarte, de Gay et des fabulistes allemands, tout en prenant soin d’éviter les sujets déjà traités par La Fontaine. Les morales de certains de ses apologues sont encore citées couramment, comme « Pour vivre heureux, vivons cachés» (Le Grillon), « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » (Le Vacher et le Garde-chasse) ou « L’asile le plus sûr est le sein d’une mère » (La Mère, l’Enfant et les Sarigues). Quant aux expressions « éclairer sa lanterne» ou «rira bien qui rira le dernier », elles sont tirées respectivement des fables Le Singe qui montre la lanterne magique et Les Deux Paysans et le Nuage. Outre ses fables, il a écrit des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des contes en prose ou en vers, une traduction très libre du Don Quichotte de Cervantès et de nombreux poèmes dont la plupart ont été mis en musique (plus de deux cents partitions). La romance la plus connue est Plaisir d’amour, qui figure dans la nouvelle Célestine, mise en musique par Jean Paul Égide Martini. Publications Fables Florian, La fable et la vérité Jean-Pierre Claris de Florian, Fables de M. de Florian: de l’académie françoise, de celles de Madrid, Florence, etc., Paris, impr. de P. Didot l’aîné, 1792, 224 p., in-12° (lire en ligne). (fr) Jean-Pierre Claris de Florian (préf. Stéphane Labbe, ill. Grandville), Fables, L’École des loisirs, coll. «Classiques» (1re éd. 2009), 236 p. (ISBN 978-2211093460). Théâtre Les Deux Billets (1779) Jeannot et Colin (1780) Les Jumeaux de Bergame, comédie en un acte et en prose (1782) La Bonne mère, comédie en un acte et en prose (1785) Le Bon Ménage, comédie en un acte et en prose (1786) Nouvelles Bliombéris, Nouvelle françoise – Pierre, Nouvelle allemande – Célestine, Nouvelle espagnole – Sophronime, Nouvelle grecque – Sanche, Nouvelle portugaise – Bathmendi, Nouvelle persanne (1784),. Nouvelles nouvelles– 1792– Selmours, Nouvelle angloise – Sélico, Nouvelle africaine – Claudine, Nouvelle savoyarde – Zulbar, Nouvelle indienne – Camiré, Nouvelle américaine – Valérie, Nouvelle italienne,. Rosalba, Nouvelle sicilienne (publiée à titre posthume en 1800). Pastorales Galatée (imité de la Galatée de Cervantès, 1783) Numa Pompilius (roman imité de Télémaque, 1786) Estelle et Némorin (1788) Gonzalve de Cordoue (1791) précédé d’une étude Précis historique sur les Maures Églogues Ruth (1784) (Œuvre couronnée par l’Académie française) Tobie (1788) Contes Les Muses Le Vizir Inès de Castro Autres genres Voltaire et le Serf du Mont Jura (1782) Don Quichotte (traduction libre; publication posthume en 1798) Guillaume Tell ou la Suisse libre (publication posthume en 1800). Eliézer et Nephtali (publication posthume en 1803) Mémoires d’un jeune Espagnol Hommages “ Florian, sa vie, son œuvre,...une évocation", Exposition à la Bibliothèque Municipale de la Ville de Sceaux du 30 avril au 26 juin 1994. Les références Wikipedia – https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Claris_de_Florian
Alfred de Musset est un poète et dramaturge françai, s de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Lycéen brillant, il s’intéresse ensuite, entre autres, au droit et à la médecine, mais abandonne vite ses études supérieures pour se consacrer à la littérature à partir de 1828-1829. Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d’Espagne et d’Italie, son premier recueil poétique. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché », marquée par sa liaison avec George Sand, tout en écrivant des pièces de théâtre: À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, Les Caprices de Marianne en 1833, puis le drame romantique Lorenzaccio—son chef-d’œuvre—, Fantasio et On ne badine pas avec l’amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d’août (1836) La Nuit d’octobre (1837), et un roman autobiographique La Confession d’un enfant du siècle en 1836. Dépressif et alcoolique, il écrit de moins en moins après l’âge de 30 ans ; on peut cependant relever les poèmes Tristesse, Une soirée perdue (1840), Souvenir en 1845 et diverses nouvelles (Histoire d’un merle blanc, 1842, le livre de chevet de Lucie Merle). Il reçoit la Légion d’honneur en 1845 et est élu à l’Académie française en 1852. Il écrit des pièces de commande pour Napoléon III. Il meurt à 46 ans et est enterré dans la discrétion au cimetière du Père-Lachaise. Redécouvert au XXe siècle, notamment dans le cadre du TNP de Jean Vilar et Gérard Philipe, Alfred de Musset est désormais considéré comme un des plus grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche (Gamiani ou Deux nuits d’excès, 1833), une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse, qu’illustre emblématiquement sa relation avec George Sand. Biographie Enfance Né sous le Premier Empire, le 11 décembre 1810, dans la rue des Noyers (incorporée au boulevard Saint-Germain au milieu du XIXe siècle), Alfred de Musset appartient à une famille aristocratique, affectueuse et cultivée, lui ayant transmis le goût des lettres et des arts. Il prétend avoir pour arrière-grand-tante Jeanne d’Arc (son ancêtre Denis de Musset ayant épousé Catherine du Lys) et être cousin de la branche cousine de Joachim du Bellay,. Une de ses arrière-grand-mères est Marguerite Angélique du Bellay, femme de Charles-Antoine de Musset. Son père, Victor-Donatien de Musset-Pathay, est un haut fonctionnaire, chef de bureau au ministère de la Guerre, et un homme de lettres né le 5 juin 1768 près de Vendôme,; aristocrate libéral, il a épousé le 2 juillet 1801 Edmée-Claudette-Christine Guyot-des-Herbiers, née le 14 avril 1780, fille de Claude-Antoine Guyot-Des-Herbiers. Le couple a eu quatre enfants: Paul-Edme, né le 7 novembre 1804, Louise-Jenny, née et morte en 1805, Alfred, né le 11 décembre 1810 et Charlotte-Amélie-Hermine, née le 1er novembre 1819. Son grand-père était poète, et son père était un spécialiste de Rousseau, dont il édita les œuvres. La figure de Rousseau joua en l’occurrence un rôle essentiel dans l’œuvre du poète. Il lui rendit hommage à plusieurs reprises, attaquant au contraire violemment Voltaire, l’adversaire de Rousseau. Son parrain, chez qui il passait des vacances dans la Sarthe au château de Cogners, était l’écrivain Musset de Cogners. L’histoire veut que lors d’un de ses séjours dans le château de son parrain, la vue qu’il avait depuis sa chambre sur le clocher de l’église de Cogners lui ait inspiré la très célèbre Ballade à la Lune. Par ailleurs, il retranscrivit toute la fraîcheur du calme et de l’atmosphère de Cogners dans ses deux pièces de théâtre On ne badine pas avec l’amour et Margot. En octobre 1819, alors qu’il n’a pas encore neuf ans, il est inscrit en classe de sixième au collège Henri-IV – on y trouve encore une statue du poète –, où il a pour condisciple et ami un prince du sang, le duc de Chartres, fils du duc d’Orléans, et obtient en 1827 le deuxième prix de dissertation latine au Concours général. Après son baccalauréat, il suit des études, vite abandonnées, de médecine, de droit et de peinture jusqu’en 1829, mais il s’intéresse surtout à la littérature. Le 31 août 1828 paraît à Dijon, dans Le Provincial, le journal d’Aloysius Bertrand, Un rêve, ballade signée « ADM ». La même année, il publie L’Anglais mangeur d’opium, une traduction française peu fidèle des Confessions d’un mangeur d’opium anglais de Thomas de Quincey. Jeunesse du poète Grâce à Paul Foucher, beau-frère de Victor Hugo, il fréquente dès l’âge de 17 ans le « Cénacle », ainsi que le salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l’Arsenal. Il sympathise alors avec Sainte-Beuve et Vigny, et se refuse à aduler le « maître » Victor Hugo. Il moquera notamment les promenades nocturnes du « cénacle » sur les tours de Notre-Dame. Il commence alors à mener une vie de « dandy débauché ». En décembre 1830, il écrit sa première pièce de théâtre (seul ce genre littéraire apporte notoriété et beaucoup d’argent): sa comédie La Nuit Vénitienne est un échec accablant (comédie arrêtée après deux représentations au théâtre de l’Odéon, notamment à cause des sifflets du public et du ridicule subi par la comédienne principale dont la robe est tachée par la peinture des décors pas encore sèche) qui le fait renoncer à la scène pour longtemps. Il choisit dès lors de publier des pièces dans la Revue des deux Mondes, avant de les regrouper en volume sous le titre explicite Un Spectacle dans un fauteuil. Il publie ainsi une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, puis Les Caprices de Marianne en 1833. Il écrit ensuite son chef-d’œuvre, un drame romantique, Lorenzaccio en 1834 (la pièce ne sera représentée qu’en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand et donne la même année Fantasio et On ne badine pas avec l’amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de mai et la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d’août (1836) La Nuit d’octobre (1837), et un roman autobiographique La Confession d’un enfant du siècle en 1836. Il fait preuve d’une grande aisance d’écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie. Il publie en 1829 son premier recueil poétique, les Contes d’Espagne et d’Italie, salués par Pouchkine. Il est d’ailleurs le seul poète français de son temps que le poète russe apprécie vraiment. En 1830, à 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s’accompagne déjà d’une réputation sulfureuse alimentée par son côté dandy et ses débauches répétées dans la société des demi-mondaines parisiennes. La même année, la révolution et les journées des Trois Glorieuses donnent le trône au duc d’Orléans et son ancien condisciple, le duc de Chartres, devient prince royal. À l’âge de 22 ans, le 8 avril 1832, Musset est anéanti par la mort de son père, dont il était très proche, victime de l’épidémie de choléra. Cet événement va décider de la carrière littéraire que Musset choisit alors d’entamer. Musset tente sa chance au théâtre. Mais après l’échec de La Nuit Vénitienne ou les noces de Laurette, comédie en un acte donnée le 1er décembre 1830 à l’Odéon, l’auteur dit « adieu à la ménagerie, et pour longtemps », comme il l’écrit à Prosper Chalas. Cet éloignement durera dix-sept ans, jusqu’au succès d’Un caprice, comédie en un acte donnée au Théâtre-Français le 27 novembre 1847. À cette époque, devenu alcoolique, il pouvait y revenir plus serein. Vie sentimentale et théâtre S’il refuse la scène, Musset n’en garde pas moins un goût très vif du théâtre. Il choisit de publier des pièces dans la Revue des deux Mondes avant de les regrouper en volume sous le titre explicite « Un Spectacle dans un fauteuil ». La première livraison, en décembre 1832 se compose de trois poèmes, d’un drame, La Coupe et les Lèvres, d’une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? et d’un conte oriental, Namouna. Musset exprime déjà dans ce recueil la douloureuse morbidité qui lie débauche et pureté, dans son œuvre. En novembre 1833, il part pour Venise, en compagnie de George Sand, dont il a fait la connaissance lors d’un dîner donné aux collaborateurs de la Revue des deux Mondes le 19 juin. Ce voyage lui inspire Lorenzaccio, considéré comme le chef-d’œuvre du drame romantique, qu’il écrit en 1834. Mais Musset fréquente les grisettes pendant que George Sand est malade de la dysenterie et lorsqu’elle est guérie, Musset tombe malade à son tour, George Sand devenant alors la maîtresse de son médecin, Pietro Pagello. De retour à Paris le 12 avril 1834, il publie la deuxième livraison de son « Spectacle dans un fauteuil », comprenant Les Caprices de Marianne, parue en revue en 1833, Lorenzaccio, inédit, André del Sarto (1833), Fantasio (1834) et On ne badine pas avec l’Amour (1834). Le Chandelier paraît dans la Revue des deux Mondes en 1835, Il ne faut jurer de rien en 1836 et Un caprice en 1837. Il écrit également des nouvelles en prose et La Confession d’un enfant du siècle, autobiographie à peine déguisée dédiée à George Sand, dans laquelle il transpose les souffrances endurées. De 1835 à 1837, Musset compose son chef-d’œuvre lyrique, Les Nuits, rivales de celles d’Edward Young, James Hervey ou Novalis. Ces quatre poèmes: les Nuits de mai, d’août, d’octobre, de décembre – sont construits autour des thèmes imbriqués de la douleur, de l’amour et de l’inspiration. Très sentimentaux, ils sont désormais considérés comme l’une des œuvres les plus représentatives du romantisme français. Après sa séparation définitive avec George Sand, en mars 1835, il tombe amoureux de Caroline Jaubert, l’épouse d’un juriste et la sœur d’Edmond d’Alton-Shée, pair de France et son ami, qu’il appelle la petite fée blonde et avec laquelle il a une liaison qui dure trois semaines, avant de reprendre fin 1835 ou début 1836. Hôte assidu de son salon, il en fera sa « marraine » et sa confidente, notamment tout au long de leur correspondance, qui s’étale sur vingt-deux années. C’est chez elle qu’il fait la connaissance, en mars 1837, d’Aimée-Irène d’Alton, sa cousine, avec laquelle il entame une liaison heureuse et durable. Elle lui propose même de se marier avec lui. Abandonnée par Musset pour Pauline Garcia, qui se refuse à lui, elle épousera son frère Paul le 23 mai 1861. Puis il rencontre, le 29 mai 1839, à la sortie du Théâtre-Français, Rachel, qui l’emmène souper chez elle, et avec laquelle il a une brève liaison en juin. En 1842, la princesse Christine de Belgiojoso, amie de Mme Jaubert, lui inspire une passion malheureuse. De 1848 à 1850, il a une liaison avec Louise-Rosalie Ross, dite Mlle Despréaux, qui avait découvert Un caprice dans une traduction russe de Alexandra Mikhaïlovna Karatiguine à Saint-Pétersbourg, et l’avait créé au théâtre Michel, le théâtre français de Saint-Pétersbourg, en 1843, où elle joue Mme de Léry. Ensuite elle joue la pièce au Théâtre-Français en 1847. C’est grâce à cette pièce que Musset rencontre enfin le succès au théâtre, Théophile Gautier la qualifiant dans La Presse « tout bonnement de grand événement littéraire. » En 1852, Louise Colet, qui est la maîtresse de Flaubert, a, quelque, temps une liaison avec Musset. Fin de vie Grâce à l’amitié du duc d’Orléans, il est nommé bibliothécaire du ministère de l’Intérieur le 19 octobre 1838. Le duc d’Orléans meurt accidentellement en 1842. Après la Révolution française de 1848, ses liens avec la monarchie de Juillet lui valent d’être révoqué de ses fonctions par le nouveau ministre Ledru-Rollin, le 5 mai 1848. Puis, sous le Second Empire, il devient bibliothécaire du ministère de l’Instruction publique, avec des appointements de trois mille francs, le 18 mars 1853. Nommé chevalier de la Légion d’honneur le 24 avril 1845, en même temps que Balzac, il est élu à l’Académie française le 12 février 1852 au siège du baron Dupaty, après deux échecs en 1848 et 1850. La réception a lieu le 27 mai suivant. Il fête le même jour sa nomination comme chancelier perpétuel au bordel et ses débordements alcooliques lui valent, de la part d’Eugène de Mirecourt, la formule de « chancelant perpétuel » au « verre qui tremble ». Ces crises convulsives, associées à des troubles neurologiques, font penser à une syphilis au stade tertiaire qu’il aurait contractée dans un bordel à 15 ansDe santé fragile (malformation cardiaque, voir le signe de Musset), mais surtout en proie à l’alcoolisme, à l’oisiveté et à la débauche, il meurt de la tuberculose le 2 mai 1857 à 3h15 du matin à son domicile du 6 rue du Mont-Thabor– Paris 1er, quelque peu oublié. Cependant Lamartine, Mérimée, Vigny et Théophile Gautier assistent à ses obsèques en l’église Saint-Roch. On n’a révélé la mort de son fils à sa mère, qui était partie vivre chez sa fille Hermine à Angers, qu’après son enterrement. En 1859, George Sand publie Elle et Lui, roman épistolaire d’inspiration autobiographique. Elle y révèle en particulier l’héautoscopie dont souffrait le génie, forme de dépersonnalisation qui explique le caractère hallucinatoire de La Nuit de décembre. Jugeant son frère calomnié par l’ensemble du roman, Paul de Musset lui réplique, six mois plus tard, en faisant paraître Lui et Elle. Sépulture Le poète est inhumé à Paris, au cimetière du Père Lachaise, où son monument funéraire se dresse avenue principale. Sur la pierre sont gravés les six octosyllabes de son élégie Lucie: et sur la face arrière, le poème Rappelle-toi: Œuvres Ordre chronologique * À Mademoiselle Zoé le Douairin (1826) * Un rêve (1828) * L’Anglais mangeur d’opium (1828) * Contes d’Espagne et d’Italie (1830) * La Quittance du diable (1830) * La nuit vénitienne (1830) * La Coupe et les lèvres (1831) * Namouna (1831) * À quoi rêvent les jeunes filles (1832) * Les Caprices de Marianne (1833) * Rolla (1833) * André del Sarto (1833) * Gamiani ou deux nuits d’excès (1833) * Fantasio (1834) * On ne badine pas avec l’amour (1834) * Perdican (1834) * Camille et Rosette (1834) * Lorenzaccio (1834) * La Quenouille de Barberine (1835) * La Nuit de mai (1835) * La Nuit de décembre (1835) * Le Chandelier (1835) * Il ne faut jurer de rien (1836) * Lettre à M. de Lamartine (1836) * Faire sans dire (1836) * La Nuit d’août (1836) * Chanson de Barberine (1836) * La Confession d’un enfant du siècle (1836) * Un caprice (1837) * La Nuit d’octobre (1837) * À la Malibran (1837) * Emmeline (1837) * Lettres à George Sand (recueil, 1837) * Lettres de Dupuis et Cotonet (1837) * Le Fils du Titien (1838) * Frédéric et Bernerette (Wikisource) (sur Wikisource) (1838) * L’Espoir en Dieu (1838) * La Nuit d’avril (1838) * Dupont et Durand (1838) * Margot (1838) * Croisilles 1839 * Les Deux Maîtresses (1840) * Tristesse (1840) * Une Soirée perdue (1840) * Souvenir (1841) * Le Voyage où il vous plaira (1842) * Sur la paresse (1842) * Histoire d’un merle blanc (1842) * Après une lecture (1842) * Pierre et Camille (1844) * Le Secret de Javotte (1844) * Les Frères Van Buck (1844) * Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (1845) * Mimi Pinson 1845) * Louison (1849) * L’Habit vert (1849) * On ne saurait penser à tout (1849) * Les Filles de Loth (1849) * Carmosine (1850) * Bettine (1851) * Faustine (1851) * La Mouche (1853) * L’Âne et le Ruisseau (1855) * Retour ou Le Havre (1855)[1] Classement par genres Pièces de théâtre * La Quittance du diable (1830) * La Nuit vénitienne (1830) * La Coupe et les lèvres (1831) * À quoi rêvent les jeunes filles (1832) * André del Sarto (1833) * Les Caprices de Marianne (1833) * Lorenzaccio (1834) * Fantasio (1834) * On ne badine pas avec l’amour (1834) * La Quenouille de Barberine (1835) * Le Chandelier (1835) * Il ne faut jurer de rien (1836) * Faire sans dire (1836) * Un caprice (1837) * Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (1845) * L’Habit vert (1849) * Louison (1849) * On ne saurait penser à tout (1849) * Carmosine (1850) * Bettine (1851) * L’Âne et le Ruisseau (1855) Romans * L’Anglais mangeur d’opium (1828) * Gamiani ou deux nuits d’excès (1833) * La Confession d’un enfant du siècle (1836) Contes et nouvelles * Emmeline (1837) * Le Fils du Titien (1838) * Frédéric et Bernerette (1838) * Margot (1838) * Croisilles (1839) * Les Deux Maîtresses (1840) * Histoire d’un merle blanc (1842) * Pierre et Camille (1844) * Le Secret de Javotte (1844) * Les Frères Van Buck (1844) * Mimi Pinson (1845) * La Mouche (1853) Poésies * À Mademoiselle Zoé le Douairin (1826) * Un rêve (1828) * Venise la rouge (1828) * Contes d’Espagne et d’Italie (1830) * La Coupe et les Lèvres (1831) * Namouna (1831) * Rolla (1833) * Perdican (1834) * Camille et Rosette (1834) * L’Espoir en Dieu (1838) * La Nuit de mai (1835) * La Nuit de décembre (1835) * La Nuit d’août (1836) * La Nuit d’octobre (1837) * La Nuit d’avril (1838) * Chanson de Barberine (1836) * À la Malibran (1837) * Tristesse (1840) * Une soirée perdue (1840) * Souvenir (1841) * Le Voyage où il vous plaira (1842) * Sur la paresse (1842) * Après une lecture (1842) * Les Filles de Loth (1849) * Poésies nouvelles (1850) * Faustine (1851) * Chanson de Fortunio (1852) * Poésies posthumes (1888) * A pépa (1829) Autres * Lettre à M. de Lamartine (1836) * Lettres de Dupuis et Cotonet (1837) * Lettres à George Sand (recueil, 1837) * Dupont et Durand (1838) Postérité * Redécouvert au XXe siècle, Alfred de Musset est désormais considéré comme un des grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu’illustre emblématiquement sa relation avec George Sand. * Son frère aîné Paul de Musset jouera un grand rôle dans la redécouverte de l’œuvre d’Alfred de Musset, par la rédaction de biographies et la réédition d’un grand nombre de ses œuvres, comme La Mouche ou les Caprices de Marianne. * L’un des textes de son recueil Poésies posthumes, intitulé Nous venions de voir le taureau, a été mis en musique par Léo Delibes en 1874 sous le nom Les Filles de Cadix. * Son drame La Coupe et les Lèvres a été à la base de l’opéra Edgar de Giacomo Puccini (1889). Filmographie * En 1999, la liaison entre Alfred de Musset et George Sand a fait l’objet d’une adaptation cinématographique de Diane Kurys, Les Enfants du Siècle. * Les œuvres de Musset ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques: * Il ne faut jurer de rien!, réalisé par Éric Civanyan, sorti en 2005 * Confession d’un enfant du siècle, réalisé par Sylvie Verheyde, sorti en 2012 Les références Wikipedia – https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Musset
Victor Hugo est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né à Besançon le 26 février 1802 (le 7 ventôse an X selon le calendrier républicain encore en vigueur) et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du xixe siècle. Il occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au xixe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété. Au théâtre, Victor Hugo se manifeste comme un des chefs de file du Romantisme français lorsqu'il expose sa théorie du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 1827, puis Hernani en 1830 qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques : Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse.
Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l’écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l’Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l’époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
Jean François Victor Aicard, né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et mort le 13 mai 1921 à Paris, est un poète, romancier et auteur dramatique français. Biographie Jean Aicard naît le 4 février 1848 à Toulon (Var). Une plaque signale sa maison natale. Il fait ses études à Mâcon, où il fréquente Lamartine, puis au lycée de Nîmes, puis en droit à Aix-en-Provence. Venu à Paris en 1867, il y publie un premier recueil, les Jeunes Croyances, où il rend hommage à Lamartine. Le succès qu'il rencontre lui ouvre les portes des milieux parnassiens, grâce à son cousin, Pierre Elzéar. En 1869, il collabore au deuxième recueil du Parnasse contemporain. En 1870, une pièce en un acte est produite au théâtre de Marseille. Pendant la guerre, il reste à Toulon dans sa famille. Après la guerre, il assiste aux dîners des Vilains Bonshommes et participe à la création de la revue La Renaissance littéraire et artistique. En 1874, il publie Poèmes de Provence, qui font de lui le poète de cette région. En 1876, il collabore au troisième recueil du Parnasse contemporain. En 1894, il devient président de la Société des gens de lettres. Le guide Paris-Parisien, qui le considère en 1899 comme une « notoriété des lettres », note le « romantisme méridional » de son œuvre. En 1909, il entre à l'Académie française au fauteuil de François Coppée. Il est élu maire de Solliès-ville en 1920. Jean Aicard meurt le 13 mai 1921 à Paris. Jean Aicard est l'un des poètes représentés sur le tableau Coin de table (1872) de Henri Fantin-Latour. Les références Wikipedia—https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Aicard
Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d’art français. Fils de Jean-Pierre Gautier et d’Adélaïde Cocard, Théophile Gautier né dans les Hautes-Pyrénées, est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Habitant place des Vosges, il fait la connaissance du futur Nerval au collège Charlemagne et s’intéresse très jeune à la poésie. En 1829, il rencontre Victor Hugo qu’il reconnaît pour son maître et participe activement au mouvement romantique comme lors de la fameuse bataille d’Hernani, le 25 février 1830. Il évoquera avec humour cette période en 1833 dans Les Jeunes-France.
Paul Verlaine est un écrivain et poète français du xixe siècle, né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896 (à 51 ans). Il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu'il appelle son « époux infernal » : jugé et condamné, il reste en prison jusqu'au début de 1875, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils suivants : Sagesse (1880), Jadis et Naguère (1884) et Parallèlement (1889). Usé par l'alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d'une pneumonie aiguë. Il est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (11e division). Archétype du poète maudit, Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style — fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs — et la tonalité de nombre de ses poèmes — associant mélancolie et clairs-obscurs — révèlent, au-delà de l'apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l'inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs (tels Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré et Claude Debussy, qui mettront d'ailleurs en musique plusieurs de ses poèmes).
René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme (orthographié également parfois Sully-Prudhomme), né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901.
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Joseph Auguste Maurice Rollinat, né à Châteauroux (Indre) le 29 décembre 1846 et mort à Ivry-sur-Seine le 26 octobre 1903, est un poète, musicien et interprète français. Notice biographique Son père, François Rollinat, était député de l’Indre à l’Assemblée constituante en 1848 et fut un grand ami de George Sand. Issu d’un milieu cultivé, Rollinat se met très tôt au piano, pour lequel il semble avoir de grandes facilités. Dans les années 1870, il écrit ses premiers poèmes. Il les fait lire à George Sand, qui l’encourage à tenter sa chance à Paris. Il y publie son premier recueil Dans les brandes (1877), qu’il dédie à George Sand mais qui ne connaît aucun succès. Il rejoint alors le groupe des Hydropathes, fondé par Émile Goudeau, où se rassemblent de jeunes poètes décadents se voulant anticléricaux, antipolitiques et antibourgeois. Plusieurs soirs par semaine, la salle du Chat noir, célèbre cabaret parisien dans laquelle on croise Willette ou Antonio de La Gandara, se remplit pour écouter l’impressionnant Rollinat. Seul au piano, le jeune poète exécute ses poèmes en musique. (Il mit aussi en musique les poèmes de Baudelaire). Son visage blême, qui inspira de nombreux peintres, et son aspect névralgique, exercent une formidable emprise sur les spectateurs. De nombreuses personnes s’évanouissent, parmi lesquelles notamment Leconte de Lisle et Oscar Wilde. Ses textes, allant du pastoral au macabre en passant par le fantastique, valent à Rollinat une brève consécration en 1883. Cette année-là, le poète publie Les Névroses, qui laisse les avis partagés. Certains voient en lui un génie ; d’autres, comme Verlaine dans Les Hommes d’aujourd’hui, un « sous-Baudelaire », doutant ainsi de sa sincérité poétique. Cependant, grâce aux témoignages et aux travaux biographiques, nous savons que Rollinat fut toute sa vie très tourmenté et que ses névralgies ne l’épargnèrent guère. Son ami Jules Barbey d’Aurevilly écrira que « Rollinat pourrait être supérieur à Baudelaire par la sincérité et la profondeur de son diabolisme ». Il qualifie Baudelaire de « diable en velours » et Rollinat de « diable en acier ». Malade et fatigué, Rollinat refuse d’être transformé en institution littéraire. Il se retire alors à Fresselines, en 1883, proche de l’École de Crozant dans la Creuse, pour y continuer son œuvre. Il s’y entoure d’amis avec lesquels il partagera les dernières années de sa vie. Pendant les vingt années passées à Fresselines, il publiera cinq livres de poèmes: l’Abîme (1886), La Nature (1892), Le Livre de la Nature (1893), Les Apparitions (1896) et Paysages et Paysans (1899), ainsi qu’un recueil en prose: En errant (1903). Alors que sa compagne, l’actrice Cécile Pouettre meurt, Rollinat tente plusieurs fois de se suicider. Son ami, le peintre Eugène Alluaud, le veille et s’inquiète. Malade, probablement d’un cancer, le poète est transporté à la clinique du docteur Moreau à Ivry où il s’éteint en octobre 1903, à l’âge de 56 ans. Il repose au cimetière Saint-Denis de Châteauroux. Il en était venu à être oublié de ses contemporains. Un poète d’Issoudun, Albert Liger, qui assistait aux obsèques, demanda à un curieux qui était celui qu’on enterrait ; celui-ci répondit: « Il paraît que c’est un nommé Rollinat, un fameux pêcheur à la ligne dans la Creuse ». Distinction Chevalier de la Légion d’honneur Hommages Collège Maurice Rollinat à Brive-la-Gaillarde Ecole primaire Maurice Rollinat à La Châtre (Indre) Lycée Rollinat à Argenton-sur-Creuse (Indre) La poésie de Rollinat: de la Nature à la condition humaine Dans les brandes (1877) Dans les brandes ouvre un étrange parcours poétique. Le mépris de la ville et des hommes qui y vivent fait encore davantage briller la Nature, blonde, lumineuse et conseillère. Rollinat y trouve une double perfection: celle des éléments qui la composent et celle du geste de l’homme qui l’habite. Très descriptif, Rollinat donne à voir dans ses poèmes animaliers (L’écureuil, La chèvre) les personnalités différentes de chaque vivant. L’homme de la campagne, quant à lui, développe des mœurs particulières, dont la beauté rustique enchante le poète (Le chasseur en soutane, La fille aux pieds nus). Quant à Rollinat lui-même, spectateur de la Nature et des hommes, il cherche en vain sa place (Où vais-je ?). Le réel, décrit par Rollinat à travers le prisme du monde rustique, regorge d’interrogations, de failles inexpliquées, auxquelles le poète va chercher à donner sens. Les Névroses (1883) Publié chez Charpentier en 1883, annoncé dès 1882, ce recueil est le plus célèbre de Rollinat. Davantage que Dans les brandes, l’étrangeté et le macabre jouent un rôle capital. La Nature est alors transfigurée par le poète sous la pression d’un imaginaire de l’étrange qu’il fait se dégager du moindre évènement (La vache au taureau). Les Névroses, ouvrage de la fascination par excellence, proche du symbolisme, démet le réel de toute son innocence et de sa virginité mythologique. Le diable, la mort, le mal, sont des thématiques omniprésentes qui percent le voile de la simple donnée naturelle. La réalité déborde alors de sens par le double recours à l’imaginaire et au nihilisme. Évacuant Dieu de sa réflexion poétique, Rollinat suppose le Diable comme s’infiltrant dans toutes les manifestations humaines et non humaines. Par ce biais négatif, il réhabilite ce qu’il y a de plus naturel et ancré dans l’humain: la luxure et la mort. Il consacre un poème à Honoré de Balzac (extrait): « Balzac est parmi nous le grand poète en prose, Et jamais nul esprit sondeur du gouffre humain, N’a fouillé plus avant la moderne névrose, Ni gravi dans l’Art pur un plus âpre chemin. »Et un à Edgar Allan Poe: « Edgar Poe fut démon, ne voulant pas être Ange. Au lieu du Rossignol, il chanta le Corbeau ; Et dans le diamant du Mal et de l’Étrange Il cisela son rêve effroyablement beau. » L’Abîme (1886) Trois ans après son départ de Paris pour Fresselines, Rollinat publie L’Abîme, qui est l’ouvrage du retrait. Ce recueil est aussi le plus synthétique de tous les ouvrages en vers de Rollinat. Le poète avait souhaité composer un livre sur la condition humaine. Dans L’Abîme, Rollinat examine en grande partie les vices humains, à la manière des moralistes du XVIIe siècle. On trouve dans la réflexion de Rollinat des échos pascaliens (La chanson de l’Ermite) quant à la place de l’homme dans l’univers, mais surtout une fascination pour l’intériorité humaine (La genèse du crime, Le faciès humain), regorgeant de pouvoirs insoupçonnés, de pulsions et de projets souvent vains. L’Abîme offre un constat accablant de la nature humaine et de sa destinée. La vie, déplorable, ne sera pas, selon Rollinat, excusée par la mort. À la fin du recueil, notamment dans Requiescat in Pace, le poète, cynique, fait de la mort un juge sans Dieu au sein de laquelle l’homme n’aura aucun droit au pardon. Œuvres * Participation au recueil Dizains réalistes * Dans les brandes, poèmes et rondels (1877) (Lire sur Wikisource: Dans les brandes, poèmes et rondels, Paris, Charpentier, 1883 (Wikisource)) * Les Névroses (1883) (Lire sur Wikisource: Les Névroses, Paris, Fasquelle, 1917 (Wikisource)) * L’Abîme (1886) (Lire sur Wikisource: L’Abîme, Paris, Charpentier, 1886 (Wikisource)) * DIX mélodies nouvelles (1886) * La Nature (1892) * Le Livre de la nature, choix de poésies (1893) * Les Apparitions (1896) * Ce que dit la Vie et ce que dit la Mort (1898) * Paysages et paysans (1899) (Lire sur Wikisource: Paysages et paysans, Paris, Fasquelle, 1899 (Wikisource)) * En errant, proses d’un solitaire (1903) Publications posthumes * Ruminations: proses d’un solitaire (1904) * Les Bêtes (1911) * Fin d’Œuvre (1919) * Le Cabinet secret: pièces érotiques et politiques inédites, édition établie par Claire Le Guillou, Paris, Éditions du Sandre (2014) * Poèmes de jeunesse proposés par Catherine Réault-Crosnier et Régis Crosnier (Catherine Réault-Crosnier, 2015) Rééditions * Œuvres. I. Dans les brandes. II. Les Névroses, éditées par R. Miannay, Lettres Modernes Minard (1977) * Les Névroses, édition de Philippe Martin-Lau, Paris, Éditions du Sandre (2010) * Poèmes choisis, édition de Sébastien Robert, Paris, Edilivre (2012) Bibliographie * Paul Verlaine, Maurice Rollinat, monographie publiée dans la revue Les Hommes d’aujourd’hui, no 303 ; texte sur wikisource * Jean-Paul Dubray, Maurice Rollinat intime, Marcel Seheur Éditeur, Paris, 1930. * Hugues Lapaire, Rollinat, poète et musicien, 267 p., Mellottée, Paris, 1932. * Émile Vinchon, La Vie de Maurice Rollinat – Documents inédits, Laboureur & Cie, imprimeurs-éditeurs, Issoudun, 1939. * Régis Miannay, Maurice Rollinat, poète et musicien du fantastique, Badel, 1981. * Association des amis de M. Rollinat, Actes du colloque 1996 (cent cinquantenaire de la naissance du poète), 2005. * Claire Le Guillou, Rollinat: ses amitiés artistiques, Joca seria, 2004. * Christian Jamet, Les Eaux semblantes, roman, Éditions Demeter, 2005. * Laurent Bourdelas, Du pays et de l’exil Un abécédaire de la littérature du Limousin, Les Ardents Editeurs, 2008. * « Maurice Rollinat », base Léonore, ministère français de la Culture * Un article témoignage de Francis Jourdain dans “Ce Soir” du 13 juin 1939 (Gallica) Les références Wikipedia – https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Rollinat
“Sans les poètes, sans les artistes, les hommes se lasseraient bientôt de la monotonie de la nature.” —Guillaume Apollinaire
“La poésie est le débordement spontané de sentiments puissants: elle tire son origine de l'émotion recueillie dans la tranquillité” —William Wordsworth