Gallus Chanteurs mélodieux, habitants des… Le ciel pâlit, Vénus à l’horizon… Cynthia vous écoute, enivrez son o… Versez-lui le flot d’or de vos bel…
Non, non, je ne suis pas de ces fe… Et rendent ce dernier service à le… Pour qu’ils vivent en paix & sans… Vois-tu, ces dévoûments sont niais… Les hommes, je le sais, se complai…
Tout est différent, et rien à chan… Tu sais, ce sentiment de sécurité… Ce renouveau pas si nouveau qui re… Cette envie d’explorer cette nouve… Ça doit être cette fameuse peur de…
Sonnet CXXIV. Le roi (disent ici ces bannis de… Du sceptre d’Italie est frustré d… Et son heureuse main cet heur n’au… De reprendre aux cheveux la fortun…
En vain l’Amour, disait Iris, Croit soumettre mon cœur surpris ; A ses traits il échappe. Je ris de ce méchant marmot, Et je le crois encore plus sot
23h00 l’heure où tout bascule, tri… Cœur serré, une douleur apparaît,… Une bulle se forme, l’air se coupe… La gorge serrée j’entends mon cœur… Puis le soleil fait surface, mon c…
J’aime à changer de cieux, de clim… Oiseau d’une saison, je fuis avec… Et mon vol inconstant va du rivage… Au rivage enchanté. Mais qu’à jamais le vent bien loin…
Connaissez-vous ces monts dont la… Oppose son silence au bruit des fl… Au sein de leurs rochers est un pi… Cher aux êtres souffrants. C’est là que chaque jour de ferven…
À Léo Joubert. Là-bas, vers l’horizon du frais pa… Où la rivière, lente et comme désœ… Laisse boire à son gué de longs tr… Une grande bataille autrefois fut…
Il est une âme enfin que comprend… Mon âme ranimée, échappant aux enn… Car mes regards ont vu cette femme… Que j’avais tant rêvée en mes plus… Petits oiseaux, venez près d’elle
Hier, la nue encore avait de sombr… La plaine était dans l’ombre et le… Et la forêt qui dort, mélancolique… Découpait sur le ciel son réseau d… Tout dormait : toits de chaume, éc…
Il fera longtemps clair ce soir, l… La rumeur du jour vif se disperse… Et les arbres, surpris de ne pas v… Demeurent éveillés dans le soir bl… Les marronniers, sur l’air plein d…
(Imitée du latin de Hugues Grotiu… 1604. Trois ans déjà passés, théâtre de… J’exerce de deux chefs les funeste… Et fais émerveiller tous les yeux…
Sonnet. Elle a des yeux d’acier ; ses chev… Ont le lustre azuré des plumes d’h… Blanche à force de nuit amassée au… Elle erre sur les monts et dans le…
Sans crainte, mon Annette, ah ! r… En regardant ton fils que ta peine… Comment ne pas chérir sa vie Quand elle appartient à l’amour ? Du courage qu’il donne il est la r…
XXXIII. Que ferai-je, Morel ? Dis-moi, si… Ferai-je encore ici plus longue de… Ou si j’irai revoir les campagnes… Quand les neiges fondront au solei…
Aimez le Liseron, cette fleur qui… Au gazon de la tombe, à l’agreste… Triste et modeste fleur qui dans l… Et frissonne au toucher ! Aimez son teint si pâle et son par…
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
(Pour un ami qui publiait une é… À toi, Ronsard, à toi, qu’un sort… Depuis deux siècles livre aux mépr… J’élève de mes mains l’autel expia… Qui te purifiera d’un arrêt odieux…
Sonnet XXVI. Si celui qui s’apprête à faire un… Doit croire celui-là qui a là voya… Et qui des flots marins longuement… Tout moite et dégouttant s’est sau…
Tu le sais, le cœur seul a dicté c… Là, point de fictions, point d’art… En modulant ces vers, mon luth n’a… Il peint fidèlement ce que j’ai re… Les tourments de l’esprit, les ang…
Quelle âme revêtir dans cette forê… Qui va, grimpant les monts, au cie… Où la terre a gardé l’empreinte d’… Par quoi, depuis des temps fabuleu… Arrière fatuité, loin de moi rire…
Quand l’aube à peine se réveille Déjà tu gémis dès le matin Que ta peau brûlée par le soleil Que tu ne sais pas si tu auras ton… Que le drap colle bien trop à ta p…
Les dimanches d’été, le soir, vers… Quand le peuple empressé déserte s… Et va s’ébattre aux champs, Ma persienne fermée, assis à ma fe… Je regarde d’en haut passer et dis…
ELLE Là-bas, elle va...à la dérive déversant de partout ses charmes et le mystère que seulement elle p… déchiffrer avec sa sa danse de gaz…
Quand je me suis levée avec le pet… Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle v… Penchait sa figure effacée. La brume caressait les arbres du l…
Stance. Caliste, lorsque je vous vois, Dirai-je que je vous admire ? C’est vous dire bien peu pour moi, Et peut-être c’est trop vous dire.
Dans l’immense Prairie, océan san… Houles d’herbes qui vont et n’ont… Cent rouges cavaliers, sur les mus… Pourchassent le torrent farouche d… La plume d’aigle au crâne, et de l…
Nuits où meurent l’azur, les bruit… Où les vives clartés s’éteignent u… Ô nuit, urne profonde où les cendr… Descendent mollement et dansent à… Jardin d’épais ombrage, abri des c…
Ô mon fils, je tiendrai ta tête da… Je dirai : j’ai pétri ce petit mon… Sous ce front dont la courbe est u… J’ai logé l’univers rajeuni qui mi… Et qui lave d’azur les chagrins pl…
Vierge au front étoilé ! Reine sa… Douce à tout affligé dans ce vallo… Que partout, qu’à jamais le cantiq… Qui te nomme, ici-bas, Mère des S… Dans l’alcôve où s’éteint la lampe…
Loin de moi, séduisante fée, Loin de moi ton prisme imposteur ! Trop souvent ton souris menteur Apaisa ma plainte étouffée. Pourquoi te plaire à m’égarer,
Pays natal, par quels secrets lien… A tout jamais s’attache à toi notr… Fils de la plaine ou francs Tyrol… Pour nos foyers même amour nous en… Magiques reflets
Le jour du mariage Bien gravement s’engage L’amour malin ; Mais souvent, pour se rendre, On le contraint d’attendre
À Étienne Charavay. Cette feuille soupire une étrange… Car la reine d’Écosse aux lèvres d… Qui récitait Ronsard et le Missel… A mis là pour jamais un peu de sa…
Maîtresse de la haute Éryx, toi qu… Dans Golgos, sous les myrtes vert… Ô blanche Aphrodita, charme de l’u… Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adonis t’e…
Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu’au bout de quatre-vingts hivers… Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure
Un rimeur de couplets comiques, De la folle et vive chanson Aux oreilles académiques A fait la funèbre oraison. Ingrat, à peine à son aurore,
Ame meurtrie, âme peinée, je pleure ma douleur. Douleur de n’avoir su te convaincre, Douleur de pas pouvoir t’emmener sur les chemins de l’autonomie et de l’accomplissement de toi. T’ép...
Il faisait un jour blanc & tout ch… Les oiseaux accablés se taisaient… Les herbes se tordaient au baiser… Dans les champs moissonnés les pai… Abritaient des cigales,
Après avoir longtemps erré sur le… Où l’on voit lamenter tant de chét… Tu as atteint le bord où tout le m… Fuyant de pauvreté le pénible serv… Nous autres cependant, le long de…
Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s’oublier Qui s’enfuit déjà Oublier le temps
“ La vie ”, un mot absurde pas vrai ? pour quelques un c’est un cadeau, pour d’autres des jours éphémères là ou le soleil court le monde jour après jour sans aucune signification pour e...
Ô chevrier ! ce bois est cher aux… Point de houx épineux ni de ronces… À travers l’hyacinthe et le souche… Une source sacrée y germe et coule… Midi brûle là-bas où, sur les herb…
D’avoir creusé ces failles invisi… J’ai retrouvé le plus grand canyon… Entre ma gorge et mon coeur Sa source est un fantôme Qui est apparu des années auparava…
En vain la nuit s’écoule, en vain… Des premiers doux rayons de la dée… Sur la mer poissonneuse ils sont t… De leurs bras fatigués, rameurs as… Sans cesse ils frappent l’onde :…
Pourquoi semer sur notre route Tant de vains dogmes affligeants ? L’amour s’enfuit sans qu’on s’en d… Lorsqu’il voit venir les vieux ans… On chante une fois la romance
Petite zingarelle à voix d’or, tu… Et nous ouvrons l’oreille à tes en… Ton accent pur va droit à la sourc… Et réveille en nos cœurs de longs… Sous tes grands cheveux noirs, min…
Quoi ! Vous à pareille heure ici,… Étrangère, et pour moi cependant d… Vous, si jeune et si frêle, êtes a… Admirer l’ouragan dans toute sa no… Quoi ! Pour l’étudier, cette mer…
Ainsi, j’avais en vain suivi d’un… Mille rêves d’amour, de gloire et… Toujours ils avaient fui ; mon âme… Je me faisais pitié ! La douleur arrêtait ma course hale…
Encore un premier jour de l’an Que le temps nous apporte ! Cette date donne l’élan Aux vœux de toute sorte. Puissiez-vous, gais et bien portan…
Dans l’obscurité, les corbeaux, se nourrissent, de mon âme. Dans un temps,
« Presque un siècle entier sans co… A passé sur moi, vrai lion marin. Il faudrait pourtant prendre sa re… Et chercher à terre un abri serein… Quand on a lassé, rude capitaine.
Entre mes doigts guide ce lin doci… Pour mon enfant tourne, léger fuse… Seul tu soutiens sa vie encore déb… Tourne sans bruit auprès de son be… Les entends-tu, chaste Reine des…
Ai-je voulu ma vie assez libre et… Pleine d’amour, de bruit, de dépar… L’ai-je nourrie assez de labeurs,… De quadrilles parmi les passions h… Et de courses vaguant des bas-fond…
Depuis que sous les cieux un doux… Ma jeunesse en sa fleur, ouverte a… Si mon cœur a rêvé, si mon cœur rê… Le choix irrévocable et l’éternel… C’est qu’aux jours périlleux, touj…
Depuis un temps difforme, imprécis… On subissait le poids du malheur,… Que du soi de jadis on n’était plu… Mais l’esprit dérouté vaguait sur… Puis, d’un coup, comme si mille ra…
Les brouillards sont venus, dont l… Charge dès le matin la plaine et l… Pâle et froide vapeur qu’à peine u… Les feuilles que l’eau trempe et q… Tourbillonnent dans l’air ; la bis…
Ô Mort, j’ai connu la souffrance De sentir le vide et le noir Arracher d’un seul coup de gueule… Alors dans la ville j’errai, Me demandant pourquoi le bruit et…
(À l’occasion de la goutte dont He… fut attaqué au mois de janvier 160… Quoi donc ! c’est un arrêt qui n’é… Que rien n’est ici-bas heureux par… Et qu’on ne peut au monde avoir co…