Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Vignes du Languedoc, oliviers des… Toi qui dresses si haut ton front… Alpes du Dauphiné, forêts, monts… Dans la plaine à vos pieds que reg… Les pics et les coteaux, les vigne…
La lumière, ce fleuve insondable q… Le soleil, vaste source, aux monde… Prodigue largement la Vie à l’uni… Et dans le cœur de tous fait ruiss… Quel bonheur d’admirer l’air libre…
Ce vent, qui jette aux flots les g… Pour sortir de son outre avec de l… Brusquement, sans attendre aucun o… Lors il souffle par trois, par six… Car Trois étant sacré pour les di…
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Ils sont deux. Un enfant, tout ra… Et marche à pas comptés, fier de p… Un bâton que couronne un cercle ho… Où l’on a suspendu des choses en m… Montre et couvert, et puis des éch…
La ville c’est le port, où tout s’… Où la voile gaîment revient se rep… Le quai, seuil de la mer et seuil… Première marche, sûre et large, du… Venez là, sur ce quai : là, vous v…
L’été hurle de soif ; la terre ard… Le lézard bâille et dort sous le p… Le chaume craque, l’ombre est nett… Et, pour s’y reposer des chansons… L’alouette choisit une vigne encor…
Février. Le blé monte aux tiédeur… En hiver nos midis sont des matins… Mais parfois méchamment, aux heure… Un souffle d’hiver glace Avril ép… Il sent alors que tout s’est trop…
J’ai besoin de silence... oh ! ne… J’écoute au fond de moi le murmure… Et j’entrevois au loin, sous les v… La Provence éclatante et chaude q… Un souffle amer, pesant, me traver…
Le printemps me plaît... J’erre a… Dans les champs joyeux, avec les m… Je contemple tout : les riches cal… Les insectes d’or et les foins nou… Ninetta là-bas relève sa robe,
Il était sans amour ; il souffrait… Il avait travaillé longtemps. C’é… Son front, sombre, penchait, jamai… Ne l’ayant éclairé d’un rayon d’am… Tous, rapides, voyant cet air morn…
Joanne a six ans. Hier c’était un… Ce n’est plus qu’une enfant d’Ève.… Pourtant de son regard son regard… Car Dieu regarde face à face l’in… Elle est pauvre, elle est gaie, à…
A midi, la grand’route, éclatante,… Sous l’éclat des rayons que sa bla… Et, miroir aveuglant, force à clor… Tous les jours, sous le feu qui ru… Même à midi, l’on voit cheminer su…
Écoute ! si je meurs, je veux mour… Je veux mourir couché dans ma séré… Calme et fier, le regard brillant… Un travailleur qui cherche un peu… Je parlerai tout haut, proclamant…
Tra la la la la lère ! Les arbres sont contents, Les flots dansent, la terre A tout au plus vingt ans. La nature palpite