Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…
L’été hurle de soif ; la terre ard… Le lézard bâille et dort sous le p… Le chaume craque, l’ombre est nett… Et, pour s’y reposer des chansons… L’alouette choisit une vigne encor…
Que dis-tu ? Que fais-tu là-bas,… Écris-moi plus souvent encore, je… Je suis dans un torrent de bruit.… Je veille, je dors mal ; j’écris,… Dans l’immense Paris, sans trêve…
Tu croîs dans ma Provence, ô divi… L’hiver, sur les coteaux que le fl… On abrite tes plants comme on cach… Tes tiges en avril jaillissent sur… Et quand les blés sont mûrs, aux m…
Les taureaux de Camargue, errant… Ardents comme autour d’eux la faro… Heurtant leur corne aiguë au tronc… Boivent à pleins naseaux, avec les… La force et l’âpre orgueil des lib…
Le printemps donne à tout la vie e… Chaque tige a sa fleur ; chaque fl… L’azur est souriant. La nature en… Met des trésors d’amour et de bonh… Dans les arbres, songeurs profonds…
—« Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. « Tout l’été j’ai redit ma chanson…
« Embarque, les amis ! c’est diman… —La Dame jeanne ici !—Pousse.—Do… —As-tu le pain ?—Bon ça !—Garçon,… Le ciel est comme un champ plein d… N’est-ce pas, paysans qui, le same…
« Connais-tu le pays où fleurit l’… Ainsi chante Mignon sous un ciel… Les yeux vers l’horizon immense. Elle voit en esprit ce que nomme s… Et quand le dernier mot se meurt,…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
Ôh ! ne t’envole pas, doux être, Ma colombe aux plumes d’argent ! Reste : ici-bas tu fais connaître La joie à mon cœur indigent ! Ne quitte pas, ma tourterelle,
La grappe belle et mûre et virgina… Que baisent seulement la rosée et… Garde sur sa peau rose un voile fr… Aux vapeurs d’un miroir qu’on tern… Pour délicatement qu’on le cueille…
Ô Provence natale, et toi, Toulon… Interrogeons-les tous, de Ronsard… « Poètes, qu’êtes-vous ? » et tous… « Des chercheurs qui vivons pour l… Des marcheurs éternels, voilà ce q…
La nuit vient d’effacer les formes… Mon cœur, plein de cette ombre où… Soupire, tout chargé de tristesse… D’où vient ce triste espoir, nuits… Sous le ciel constellé le vent du…
C’était un saltimbanque leste ! Sa vie était un carnaval ; Son costume d’un bleu céleste Scintillait d’astres en métal. Il avait le poing sur la hanche.