Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Le printemps me plaît... J’erre a… Dans les champs joyeux, avec les m… Je contemple tout : les riches cal… Les insectes d’or et les foins nou… Ninetta là-bas relève sa robe,
Écoute ! si je meurs, je veux mour… Je veux mourir couché dans ma séré… Calme et fier, le regard brillant… Un travailleur qui cherche un peu… Je parlerai tout haut, proclamant…
Où va ce plongeur sublime, Intrépide en son travail ? Il va ravir à l’abîme Ses perles et son corail. Où va cet oiseau qui passe
Une forêt de pins s’étend dans la… Verticaux et serrés sur ce plan qu… Ils semblent une armée innombrable… Le regard qui les suit doit s’arrê… Car des milliers de troncs lui fon…
La grand’messe chantée, en pompe l… Fait porter sous le porche un sain… Vieux buste aux yeux d’émail, à fi… Posé sur un brancard au tapis écar… Le vicaire l’assiste et deux enfan…
A midi, la grand’route, éclatante,… Sous l’éclat des rayons que sa bla… Et, miroir aveuglant, force à clor… Tous les jours, sous le feu qui ru… Même à midi, l’on voit cheminer su…
Ô précurseur naïf et doux de l’Éva… Poète aimant, vieux maître immorte… J’étais encore enfant quand sous l… J’ai respiré la brume et les broui… L’école m’enfermait, triste comme…
Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…
Au versant d’un coteau, par-dessus… Tout le champ apparaît, et l’on ne… Tant les cyprès (dont bien des bas… Sont charmants, tant la joie éclat… Que ce soit là le sol où les morts…
Cigales, mes sœurs, Qu’importe à nos cœurs La richesse des granges pleines ? Pourvu que nos voix Sonnent par les bois
L’été hurle de soif ; la terre ard… Le lézard bâille et dort sous le p… Le chaume craque, l’ombre est nett… Et, pour s’y reposer des chansons… L’alouette choisit une vigne encor…
Le Rhône est si profond, si rapid… Que dans la grande Europe il n’a… Emportant des bateaux sans nombre… Il va roulant de l’or et roulant d… Fleuve superbe ! il court, et se j…
Concert prodigieux des ondes et de… Long retentissement des flots sur… Majesté de la mer débordant de lum… Fourmillement profond d’ombres et… La mer, suprême tombe, est la sour…
Oh ! l’heure douce et calme, en ét… Le soleil à demi caché par la coll… Immobiles tantôt, les arbres langu… A présent sont émus par des souffl… Au bourdonnement lourd de l’heure…
Lorsque j’étais enfant surtout, j’… Où sur leurs pieux rugueux on étal… De la bastide, afin d’y veiller sa… La claie aux roseaux drus où doit… Les pieux sont reliés de traverses…