Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Où va ce plongeur sublime, Intrépide en son travail ? Il va ravir à l’abîme Ses perles et son corail. Où va cet oiseau qui passe
Puisque la vérité sublime Vous embrase d’un saint désir Et vous pousse à combler l’abîme Que notre siècle doit franchir ; Puisque le beau nom de justice
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Qui donc a pu graver ces deux vers… Près des flots, sur la porte en fe… Qui que tu sois, passant, merci.… Écrivit ces deux vers sans penser… Tu passais ; tu rêvais ; tu t’assi…
Ce vent, qui jette aux flots les g… Pour sortir de son outre avec de l… Brusquement, sans attendre aucun o… Lors il souffle par trois, par six… Car Trois étant sacré pour les di…
Les taureaux de Camargue, errant… Ardents comme autour d’eux la faro… Heurtant leur corne aiguë au tronc… Boivent à pleins naseaux, avec les… La force et l’âpre orgueil des lib…
Le printemps donne à tout la vie e… Chaque tige a sa fleur ; chaque fl… L’azur est souriant. La nature en… Met des trésors d’amour et de bonh… Dans les arbres, songeurs profonds…
Lorsque mai va finir, quand juin b… Il faut voir les troupeaux de la b… Redoutant la saison où sèchent les… Où la plaine déserte apparaîtra sa… Et jaune de soleil et d’herbes des…
En juin, on voit sortir de terre,… Une larve bizarre et qu’étonne l’a… Ayant l’aspect d’un ver et des rud… Telles sont tout d’abord les cigal… Mais bientôt, s’enfantant soi-même…
Il était sans amour ; il souffrait… Il avait travaillé longtemps. C’é… Son front, sombre, penchait, jamai… Ne l’ayant éclairé d’un rayon d’am… Tous, rapides, voyant cet air morn…
Premier mai, souvenir charmant, bo… La querelle des nids emplit les ch… L’épine disparaît sous le fouillis… Dans la haie, où les fleurs du jas… Un frais et monstrueux chardon s’é…
A midi, la grand’route, éclatante,… Sous l’éclat des rayons que sa bla… Et, miroir aveuglant, force à clor… Tous les jours, sous le feu qui ru… Même à midi, l’on voit cheminer su…
A dos d’âne, on gravit la montagne… Un chemin large, plein de rocs et… Entre des buissons verts, sous un… L’ânière en grand chapeau pousse l… Dont le pas routinier vous berce s…
Oh ! le monde est à moi, puisque e… Figurez-vous ! un soir, plein d’un… Seul, mais seul malgré moi, malheu… Désespéré, songeant avec joie au l… Songeant avec frayeur, peut-être a…
Vous m’êtes chers, cyprès du Nord… Malgré votre feuillage habité des… Car vous me rappelez d’autres cypr… Mes cyprès odorants dont la forme… Vos frères du Midi, tout l’horizo…