Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
La lumière, ce fleuve insondable q… Le soleil, vaste source, aux monde… Prodigue largement la Vie à l’uni… Et dans le cœur de tous fait ruiss… Quel bonheur d’admirer l’air libre…
Une forêt de pins s’étend dans la… Verticaux et serrés sur ce plan qu… Ils semblent une armée innombrable… Le regard qui les suit doit s’arrê… Car des milliers de troncs lui fon…
Le printemps donne à tout la vie e… Chaque tige a sa fleur ; chaque fl… L’azur est souriant. La nature en… Met des trésors d’amour et de bonh… Dans les arbres, songeurs profonds…
Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…
Oui, nous sommes les fiers, nous s… Le siècle nous a faits tristes, va… Condamnant sans pitié la peur et l… Nous plaignons les vivants sans gé… S’il tombe de nos yeux quelques va…
Les taureaux de Camargue, errant… Ardents comme autour d’eux la faro… Heurtant leur corne aiguë au tronc… Boivent à pleins naseaux, avec les… La force et l’âpre orgueil des lib…
J’avais de plus d’une fillette Au charmant costume arlésien, Provoqué l’œillade coquette, Cherchant ce que chacun souhaite : Le grand mal qui fait tant de bien…
J’ai ceint mes reins, j’ai pris le… Car mon âme souvent n’est qu’une p… Et je vais, demandant sans trêve u… En tous lieux où l’on trouve une r… Or, hier, j’ai gravi l’escarpement…
Il lui disait : « Je suis ton frè… Ne te souvient-il plus des cieux ? Leur doux reflet brille en tes yeu… Tu n’es pas l’enfant de la terre !… Et l’ange souriait et lui tendait…
Quand nous saurons bien tous que n… Quand l’amour coulera dans le sang… Debout sur les engins des haines e… Quand vainqueurs et vaincus s’embr… Quand, reniant le trône, un roi di…
Je sais un bouquet de roseaux Qui dans le golfe, au bord des eau… Est solitaire ; Mélodieux, frais et serré, Pour moi ce petit bois sacré
Êtes-vous quelquefois, rêveur, pas… Des baraques de bois qui craquaien… Il faisait froid et chaud. C’étai… Un être maigre et laid sautait sur… Il riait. Il était revêtu d’un la…
Puisque la vérité sublime Vous embrase d’un saint désir Et vous pousse à combler l’abîme Que notre siècle doit franchir ; Puisque le beau nom de justice
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Ce vent, qui jette aux flots les g… Pour sortir de son outre avec de l… Brusquement, sans attendre aucun o… Lors il souffle par trois, par six… Car Trois étant sacré pour les di…