Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
L’hiver resserre autour du foyer l… Voici Noël. Voici la bûche qui pé… Le « carignié », vieux tronc énorm… Conservé pour ce jour, flambe au f… Ce soir, le « gros souper » sera b…
Les soirs d’été, sous les mûriers… On reste après souper, l’air étant… Pour oublier l’ardeur et les trava… La fillette et le gars qui se parl… Assis auprès du seuil sur le vieux…
Le temps heureux n’est plus où ray… Où Périclès vivait, étoile du ple… Où les peuples, ardents de force e… Voyant un Dieu partout, sentaient… Le temps, le temps est mort des co…
Les taureaux de Camargue, errant… Ardents comme autour d’eux la faro… Heurtant leur corne aiguë au tronc… Boivent à pleins naseaux, avec les… La force et l’âpre orgueil des lib…
La nuit tranquille avait des chuch… Sortant des tamarins, des myrtes e… Souffles d’oiseaux dormant parmi l… Ou bruit doux des bourgeons tout à… Cela se mariait au rythme sur la g…
Nice, trop petite naguère, S’agrandit, libre de tout mur, Ni port marchand, ni port de guerr… Toute blanche au bord de l’azur. Nice a pour orgueil d’être blanche
Arles, tes Alyscamps sont pleins… C’est là que les amants aujourd’hu… L’éternité de leurs amours : Les sarcophages creux, aux deux bo… Sont leurs bancs familiers, et la…
J’ai besoin de silence... oh ! ne… J’écoute au fond de moi le murmure… Et j’entrevois au loin, sous les v… La Provence éclatante et chaude q… Un souffle amer, pesant, me traver…
On a congé parfois dans ce Paris… Et l’on peut oublier le bruit, bro… L’incessant tourbillon, le travail… C’est quand on est malade et chez… Il faut, bon gré, malgré, songer à…
J’avais de plus d’une fillette Au charmant costume arlésien, Provoqué l’œillade coquette, Cherchant ce que chacun souhaite : Le grand mal qui fait tant de bien…
En juin, on voit sortir de terre,… Une larve bizarre et qu’étonne l’a… Ayant l’aspect d’un ver et des rud… Telles sont tout d’abord les cigal… Mais bientôt, s’enfantant soi-même…
Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…
Écoute ! si je meurs, je veux mour… Je veux mourir couché dans ma séré… Calme et fier, le regard brillant… Un travailleur qui cherche un peu… Je parlerai tout haut, proclamant…
La frégate retourne au port, voile… Et, pour mieux voir la côte aux fa… Je monte dans la hune où me suit u… La vergue tremble ; il court sur c… « J’y suis habitué, dit-il, mais p…
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…