Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Ôh ! ne t’envole pas, doux être, Ma colombe aux plumes d’argent ! Reste : ici-bas tu fais connaître La joie à mon cœur indigent ! Ne quitte pas, ma tourterelle,
Tu croîs dans ma Provence, ô divi… L’hiver, sur les coteaux que le fl… On abrite tes plants comme on cach… Tes tiges en avril jaillissent sur… Et quand les blés sont mûrs, aux m…
Tout est fini : la nuit surgit, le… Le toit s’est écroulé sur l’hôte c… Et près du moribond immobile et qu… On passe, le regard distrait ou so… Ainsi ceux qui l’ont vu jadis en s…
Arles, tes Alyscamps sont pleins… C’est là que les amants aujourd’hu… L’éternité de leurs amours : Les sarcophages creux, aux deux bo… Sont leurs bancs familiers, et la…
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…
Les temps sont accomplis. L’aube… À l’horizon lointain, les paisible… Et la terrible nuit qui nous oppre… Doit insensiblement disparaître à… La Science a creusé les plus prof…
Au versant d’un coteau, par-dessus… Tout le champ apparaît, et l’on ne… Tant les cyprès (dont bien des bas… Sont charmants, tant la joie éclat… Que ce soit là le sol où les morts…
La Méditerranée est couchée au so… Des monts chargés de pins, d’olivi… Qui font un éternel murmure au sie… Voient dans ses eaux trembler leur… Elle est couchée aux pieds des pin…
France, telle qu’elle est, j’offre… Comme un autre jadis l’eût dédiée… Du temps où, sauf la cour, tout le… Pour qu’il la protégeât et qu’elle… Et d’ailleurs faudrait-il qu’on di…
Ô précurseur naïf et doux de l’Éva… Poète aimant, vieux maître immorte… J’étais encore enfant quand sous l… J’ai respiré la brume et les broui… L’école m’enfermait, triste comme…
Oh ! l’heure douce et calme, en ét… Le soleil à demi caché par la coll… Immobiles tantôt, les arbres langu… A présent sont émus par des souffl… Au bourdonnement lourd de l’heure…
On carguait lentement les lourdes… Qui poussaient le vaisseau sous le… Et l’Occident brisait ses flèches… Sur leurs rondeurs s’offrant comme… Derrière nous l’effroi de l’infini…
Parfois l’historien qui sonde Les grands règnes évanouis, Ou sur les horizons du monde Fixe ses regards éblouis, Voyant dans quelle nuit profonde
En juin, on voit sortir de terre,… Une larve bizarre et qu’étonne l’a… Ayant l’aspect d’un ver et des rud… Telles sont tout d’abord les cigal… Mais bientôt, s’enfantant soi-même…
L’ombre est lumineuse : à travers… Le bon Dieu sourit et le ciel des… Le vent du matin cueille les fleur… La nature parle et l’âme comprend… Tout semble pensif : la terre trav…