Qui frappe l’air, bon Dieu ! de c… Est-ce donc pour veiller qu’on se… Et quel fâcheux démon, durant les… Rassemble ici les chats de toutes… J’ai beau sauter du lit, plein de…
Ô douce Nuit, ô Nuit plus amoureu… Plus claire et belle, et à moi plu… Que le beau jour, et plus chère ce… D’autant que moins, ô Nuit, je t’… Et vous, du ciel étoiles bien appr…
Dedans mon Livre de Pensée, J’ai trouvé écrivant mon cœur La vraie histoire de douleur, De larmes toute enluminée, En effaçant la très aimée
Es-tu vraiment morte ou joues-tu Encore à simuler la pâleur et le s… O toi passionnément au sommeil qui… Comme on ne sait que mourir ? Es-tu vraiment morte ou joues-tu
Voici que vous avez assez souffert… Assez connu l’amour, le désir, le… L’âpreté du vouloir et la torpeur… L’orgueil d’être vivant et de pleu… Que voulez-vous savoir qui soit pl…
Quel glas de désespoir résonne à m… Je souffre ; mon front brûle & mon… N’aura-t-il point pitié de mes tro… D’angoisse & de souci ? Depuis trois ans, je crains le cou…
Frère Jacques, frère Jacques, Réveille-toi de ton sommeil d’hive… Les fins taillis sont déjà verts Et nous voici au temps de Pâques, Frère Jacques.
C est une poésie courte . L autre jour, dans les sous bois . Mon copain m as déshabillé . Tu vois .. il as commencé à caress… Mon sexe en érection .
Derrière le miroir, ce démon aux a… Dans ce discret asile où l’éléganc… Ces roses, ces bijoux, tout ici vo… A ne pas trop vous plaire aux orne… Apprenez le danger des colliers, d…
Un ange danse sur mes paupières Il me murmure les maux d’hier Mon corps plongé dans le silence Je pleure ma peine, et rien ne cha… Un ange danse, là sur mon cœur
Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeri… L’opium ou le thé,
Madame, croyez-moi ; bien qu’une a… Vous ait ravie à ceux qui vous ont… Allez, consolez-vous, ne pleurez p… Votre corps est là-bas, mais votre… C’est la moindre moitié que l’exil…
Agréables jardins où les Zéphyrs… Se trouvent tous les jours au leve… Lieux charmants qui pouvez dans vo… Des plus tristes amants adoucir le… Cessez de rappeler, dans mon âme i…
Comme je fus toujours un loyal ser… À mon maître j’ai dit : « L’homme… Qui laboure pour toi le flanc de l… Ne gagne pas l’argent promis à son… L’homme, affaibli par le travail e…
C’est un autre orage sans toi Mon esprit se décline en nuances d… gris comme le ciel, comme les toit… vert comme les plantes en ont le f… bleu comme mes yeux et comme certa…
A l’aube d’une rencontre A l’aube d’une nuit de songes Ou à l’aube du songe d’une nuit d’… Un amour qui s’écrirait à l’encre… Et se conjuguerait au présent de l…
Blason de coups sur le corps brisé… matin premier des neiges aujourd’hui très informe quand tou… nuits Paul
Ce Chasteau-neuf, ce nouvel edifi… Tout enrichy de marbre et de porph… Qu’Amour bastit chasteau de son e… Où tout le Ciel a mis son artific… Est un rempart, un fort contre le…
À vous qui savez être belles, Favorites du dieu d’amour ; À vous, maîtresses infidèles, Qu’on cherche et qu’on fuit tour à… Salut, tendre hommage, heureux jou…
Comme à d’autres, l’heure et l’hum… L’heure morose ou l’humeur malévol… Nous ont, de leurs sceaux noirs, m… Mais, néanmoins, jamais, Même les soirs des jours mauvais
Une étincelle perla sur ma joue. Elle était si parfaite ! Son éclat me semblait doux Et mettait mon coeur en fête. Jamais je n’aurais cru un jour
Brisez-leur pattes et vertèbres, Chassez les rats, les rats. Et puis versez du froment noir, Le soir, Dans les ténèbres.
Je n’ai pas toujours été comme ça À éviter le regard des gens Mon reflet est parti en éclats Seul pourra le réparer le temps Est-ce qu’un jour je sortirai de l…
J’ai cassé ma belle plume Sur les récifs abandonnés Et je renais Malgré marteaux et enclumes Telle une rose pas fanée.
Pour M. le duc de Bellegarde, à u… s’était imaginé qu’il était amoure… 1606. Philis, qui me voit le teint blême… Les sens ravis hors de moi-même,
Petit papillon doux Essaie de se nourrir Pauvre petit papillon Il n’a rien demander Juste un peu d’eaux
C’est un de ces frétons de la litt… Qui, d’auteurs en auteurs, butinen… Formant péniblement, de ce qu’ils… Un volume indigeste, et de vers, e… Où, sur le frontispice un artiste…
ELLE Là-bas, elle va...à la dérive déversant de partout ses charmes et le mystère que seulement elle p… déchiffrer avec sa sa danse de gaz…
(Sur le portrait du P. Bourdaloue… Du plus grand orateur dont la chai… M’envoyer le portrait, illustre pr… C’est me faire un présent qui vaut… J’ai connu Bourdaloue ; et dès me…
Les poules philosophent sous l’auv… le renard fuit vers son gîte, l’eau clapote au bassin et nous ac… bonjour ! Une chapelle dans la plaine lance…
J’ai dit aux bons vents Qui heurtent ma porte : « Bien loin des vivants Qu’un souffle m’emporte ! » J’ai dit au soleil :
À ma mère. La blessée est contre un coussin Trempé du sang de la blessure Qu’elle porte au-dessous du sein. Qu’elle est blanche ! Le médecin
Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois
Rencontré soit de bêtes feu jetant Que Jason vit, quérant la Toison… Ou transmué d’homme en bête sept a… Ainsi que fut Nabugodonosor ; Ou perte il ait et guerre aussi vi…
Pour y tasser le poids de tes bell… Tes doubles seins frugaux et savou… Ton sang, tes bras bombés que lust… Ton ventre où les poils roux toiso… Je tresserai mes vers comme, au fo…
Oh ! quand la Mort, que rien ne s… Nous prendra tous les deux dans un… Et jettera sur nous le manteau de… Puissions-nous reposer sous deux p… Puissent les fleurs de rose aux pa…
S’il ne t’avait fallu que mon sang… S’il ne t’avait fallu que mes nuit… Tu sais comme j’aurais noué nos de… Par le bien, par le mal, mon cœur… S’il ne t’avait fallu, pour comble…
Sonnet XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sei… Avec mon amitié celle que j’ayme a… Je ne me plongeroy au curieux souc… Qui dévore mes sens d’une ennuyeus…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident
La nuit tranquille avait des chuch… Sortant des tamarins, des myrtes e… Souffles d’oiseaux dormant parmi l… Ou bruit doux des bourgeons tout à… Cela se mariait au rythme sur la g…
Cher ami, le trépas est-il bien au… Qu’un vain peuple le pense ? Et l… Est-elle un ténébreux abîme, un go… Où s’efface à jamais le souvenir d… Tu le sais, par delà l’horrible la…
Ta sagesse, grand Dieu, dans tes… Débrouilla le chaos ; Et fixant sur son poids la terre b… La sépara des flots. Par-là, son sein fécond, de fleurs…
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
C’est l’antique forêt aux mille en… Le tilleul aux fleurs d’or embaume… Et la lune pensive, astre cher aux… Fait germer dans mon cœur d’ineffa… J’allais, et j’entendis,—poète las…
Je connais, dans les Apalaches, Un val séduisant qui se cache Comme un rêve ingénu ; Un val aux pentes fantaisistes Où se promène, dans les schistes,
N’est-ce point sans raison que ces… Etre sur les humains respectés en… Car ils sont demi-dieux, puisque l… Leur louable excrément de substanc… Et si vous adorez un ciboire pour…
Un bon mari, sa femme et deux joli… Coulaient en paix leurs jours dans… Où, paisibles comme eux, vécurent… Ces époux, partageant les doux soi… Cultivaient leur jardin, recueilla…
—Toi qui t’en vas là-bas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vas-tu, toi qui t’en vas ? —J’aime le vent, l’air et l’espace…
Sur l’éloignement prochain de la c… La Roche, ou de la vicomtesse d’A… 1608. Le dernier de mes jours est dessus… Celle dont mes ennuis avaient leur…
Un dernier mot, Pascal ! À ton to… Pousser aussi ma plainte et mon cr… Je vais faire d’horreur frémir ta… Mais du moins j’aurai dit ce que j… À plaisir sous nos yeux lorsque ta…
le moment viendrait où tout triomp… ne serait que souvenir émietté sur le sentier de ta mémoire écorc… ce moment où tu repartirais sans désirs assouvi…
Les marins ont dit aux oiseaux de… Nous allons bientôt partir pour l’… Quand le vent du Nord sera moins… Et quand le printemps fleurira la… Et les bons oiseaux leur ont répon…
Parmi les marbres qu’on renomme Sous le ciel d’Athène ou de Rome, Je prends le plus pur, le plus bla… Je le taille et puis je l’étale Dans ta pose d’Horizontale
Sur un groupe du Statuaire E.… L’épée en main, le pied sur la rou… Douce à l’homme futur, terrible au… Elle vole, les yeux dardés droit d… Dans sa grâce, sa force et sa séré…
Ô Provence natale, et toi, Toulon… Interrogeons-les tous, de Ronsard… « Poètes, qu’êtes-vous ? » et tous… « Des chercheurs qui vivons pour l… Des marcheurs éternels, voilà ce q…
Cher d’Aigremont, d’où te vient,… Ce mal effréné, dont la rage Au grand galop suit ton rapide ess… Et pour qui, t’éloignant de ton do… Tu te mets en pèlerinage
Eveillez-vous, échos de la patrie, Retentissez à nos joyeux refrains… Chants exhalés de notre âme attend… Envolez-vous jusqu’à des cieux ser… N’envions plus à quelque autre riv…
Tableau VI. Dans cette alcôve solitaire Sans doute habite le repos : Voyons. Mais ces doubles rideaux Semblent fermés par le mystère ;
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
Fable VI, Livre IV. Or çà, mes amis, essayons De vous redire en vers tout ce que… Disait naguère en prose, en voyant… Porter jusqu’à six pas la lumière…