Les yeux comme des trous Et les mamelons hérissés Par les mains du vent La mer salive Et abandonne ses cimetières
Ah ! Jeannot je chante, je chante Pour t’avoir le même demain Car la vie a l’air trop méchante Sans la caresse de ta main.
Par je ne sais quelle aventure, Un avare, un beau jour, voulant se… Au marché courut acheter Des pommes pour sa nourriture. Dans son armoire il les porta,
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
Où je vais, d’où je viens. Pourquoi je suis trempée. Voyons, ça se voit bien. Il pleut. La pluie, c’est de la pluie
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Elle est retrouvée. Quoi ?– L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil. Ame sentinelle,
Ô frères ! tristes lys, je languis… Pour m’ètre désiré dans votre nudi… Et vers vous, Nymphe, Nymphe, ô… Je viens au pur silence offrir mes… Un grand calme m’écoute, où j’écou…
Ma petite lionne Je n’aimais pas que tu me griffes et je t’ai livrée aux chrétiens Pourtant je t’aimais bien Je voudrais que tu me pardonnes
Nous avons pensé des choses pures Côte à côte, le long des chemins, Nous nous sommes tenus par les mai… Sans dire... parmi les fleurs obsc… Nous marchions comme des fiancés
Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n’est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n’es plus je ne sais…
Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plu… Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est u… Confucius l’a dit ; suivons tous s…
Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Une fille nue nage dans la mer Un homme barbu marche sur l’eau Où est la merveille des merveilles Le miracle annoncé plus haut ?
pensées éboulis d’abris rêves-boiteries désirs segments de sarments (une combinatoire qui s’excède) rien de tout cela n’a la force d’a…
xx… —De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu ?—Je n’en sais rien. L’orage a frappé le chêne
Beaucoup d’eau a passé sous les po… et puis aussi énormément de sang Mais aux pieds de l’amour coule un grand ruisseau blanc Et dans les jardins de la lune
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Moi je joue du piano disait l’un moi je joue du violon disait l’autre moi de la harpe moi du banjo
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Louis Louis Louis ILE Louis
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Sonnet. Non, quand bien même une amère sou… Dans ce cœur mort pourrait se rani… Non, quand bien même une fleur d’e… Sur mon chemin pourrait encor germ…
Blog Poésies Lacheteau .. 4 Colonnes. 5 Chapitres . 6 Rubriques . 7 Articles .
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
La rivière bourgeonne Dans l’orchestre des becs Son cours se libère Des griffes des crues. Les racines noyées
Le soir, Ges oiseaux qui se parlent, indéfi… Qui se mordent, lumière. La main qui a bougé sur le flanc d… Nous sommes immobiles depuis longt…
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
A Pierre Mabille Je ne suis pas pour les adeptes Je n’ai jamais habité au lieu dit
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
C’est un large buffet sculpté ; le… Très vieux, a pris cet air si bon… Le buffet est ouvert, et verse dan… Comme un flot de vin vieux, des pa… Tout plein, c’est un fouillis de v…
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Dans une boite de paille tressée Le père choisit une petite boule d… Et il la jette Dans la cuvette Devant ses enfants intrigués
Pourquoi le prononcer ce nom de la… Dans son brillant exil mon coeur e… Il résonne de loin dans mon âme at… Comme les pas connus ou la voix d’… Montagnes que voilait le brouillar…
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Où vas-tu mon enfant avec ces fleu… Sous la pluie Il pleut il mouille Aujourd’hui c’est la fête à la gre… Et la grenouille
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Il est nuit : la mer dans son lit… Assoupie au loin si tranquillement Que pas une brise à cette heure n’… Troubler d’un baiser son recueille… Sans murmure aucun, sans aucune ri…