Dans les tours de Bothwell, priso… Plus d’un brave oubliait (tant cet… De pleurer son malheur et sa cause… Moi-même, en d’autres temps, je vi… Dans ma pensée encor, flots couran…
Il est un arbre fier, droit, austè… Que n’aime pas l’oiseau, ni la fle… Ni la vigne flexible aux rameaux c… Floréal le dédaigne & brumaire l’o… Et jamais on ne voit que la tempêt…
L’homme fin comprend la finesse, Mais non pas la simplicité : Veux-tu dépister son adresse ? Demeure dans ta vérité. Nul œil ne peut, comme une sonde,
Elles seraient la nacre au bord de… Si les nacres avaient ces humaines… Elles seraient le rose et le satin… Si les roses vivaient aux barreaux… Il semble qu’une fée, en de lointa…
ODE. (Couronnée aux jeux floraux.) Des longs ennuis du jour quand le… Poète aux chants divins, j’ouvre e… Je me recueille en toi, dans l’omb…
Par l’esprit ou par la fortune J’aime à voir tout homme grandir ; Nulle gloire ne m’importune, Je ne suis pas las d’applaudir ; Je trouve même légitime
Tout ce que je sais, c’est que sans toi, je suis une partition sans accord, tu es la musique qui accompagne me… les autres sont des notes qui vire…
À Madame de Staël. Au sein de Parthénope as-tu goûté… Dans le tombeau du monde apprenons… Sur cette terre en vain, splendide… Le même astre immortel règne sans…
Non, je ne l’aime point cette carc… Qu’on ne m’en parle plus, quoi qu’… J’aime autant embrasser l’image d’… Ou me laisser tomber tout nu dans… Dès la première nuit de nos embras…
Les ailleurs d’un délire **** Ahmed Khettaoui/ Algérie **** Pourquoi lorsque je déterre mes dr…
J’ai rêvé parfois que vos yeux Me regardaient avec tristesse, Que vos grands yeux bleus sérieux Me regardaient avec tendresse ; J’ai rêvé que vous écoutiez
Depuis un temps difforme, imprécis… On subissait le poids du malheur,… Que du soi de jadis on n’était plu… Mais l’esprit dérouté vaguait sur… Puis, d’un coup, comme si mille ra…
Les bons curés, les douces femmes, Sont de rares présents des cieux ; Les grands esprits, les simples âm… Habitent peu dans ces bas lieux ; Mais Dieu, par une grâce insigne,
Bien loin est un monde trépât Car bien triste est l’Univers san… Bien triste est l’âme qui jamais n… Ô lune, invisible ou toi que je vo… Malheureuse est la Terre sans Sol…
Quel était ton désir et ta crainte… Quoi ! le vœu de ton cœur, ta Mus… Rougit-elle de l’exprimer ? Alcée, on reconnaît l’amour à ce l… Sapho feint vainement que ton disc…
Ouvert à la fraîcheur des roses em… Le nez, suite du front classiqueme… Se dessine un peu grand, irréproch… Dans la convention plastique des c… La plus belle parmi les mortes bie…
Sonnet. Oui – Quel art jaloux dans Ta fin… Quels bibelots chers ! – Un bout… Un coeur gravé dans ta manière noi… Des traits de canif à coups de sty…
Mourir dans la buée ardente de l’é… Quand parfumé, penchant et lourd c… Le coeur, que la rumeur de l’air b… S’égrène en douloureuse et douce v… Mourir, baignant ses mains aux fra…
un âme de poète Depuis longtemps je rédige mes pen… Poète je suis devenu, ce qui me fa… Mes écrits sont joyeux ou malheure… Tristes et mornes, ou heureux et t…
(Au sommet du Glenroe *). Ayant monté longtemps d’un pas lou… Les rampes, au sommet désiré du vo… Près du chemin gravi, bordé de fin… Oh ! qui n’aime à tomber d’un cœur…
Quand je mourrai, que ce soit chez… Que ce soit à l’automne, un soir c… Où vos feux d’écobue étoilent la c… Et font d’elle un immense et mysti… Leur fumée un moment hésite sur la…
Accourez vite à nos splendides fêt… Ici banquets, là concert, ailleurs… Les diamants rayonnent sur les têt… Le vin rougit les coupes de crista… Ce luxe altier qui partout se déro…
Les mots sans qu’on les craigne on… Ils sont les bâtisseurs hasardeux… L’âme la plus puissante est parfoi… Par ces rêves actifs que l’on voit… —Laissons se balancer dans leur om…
(Au Révérend Père Delidel de la… Jésus, sur son traité de la Théol… Toi qui nous apprends de la Grâce Quelle est la force et la douceur, Comme elle descend dans un cœur,
Je suis la nuage blanche La feuille, l’oiseau chanteur, Tout ce que flotte de dans l’air Du vaste ciel de votre cœur Je suis la vague errant, calme
Chaque vision de vous, physique, i… Comme une renaissance, reflète la… Et si en ce grand jour, vous sembl… Votre regard ardent se pâme à chuc… Brillante vous semblez, rayonnante…
Il n’est pas mort, Ami, ce poète… Il n’est pas mort, Ami, tu le dis… II ne dort pas, il veille, étince… La flamme, je l’étouffe, et je ret… Que dire et que chanter quand la p…
Contrerime XL. L’immortelle, et l’oeillet de mer Qui pousse dans le sable, La pervenche trop périssable, Ou ce fenouil amer
Le monde est tapissé de blanc ce matin et la ville est silencieuse. Le printemps est mis sous cloche et mes rêves se taisent. Comme toi. Chaque silence a sa mélodie et le tien est comme...
Je me demande souvent si leur création ne résiderait pas dans ma gorge. C’est en tout cas à cet endroit-là que je sais qu’elles sont nées. Lieu de rencontre et d’ultimatums, c’est là-ba...
Aujourd’hui Je parcours ces routes Ces routes qui me racontent mainte… —une histoire d’amour. Elles ne seront plus jamais les mê…
Tableau I. C’est l’âge qui touche à l’enfance… C’est Justine, c’est la candeur. Déjà l’amour parle à son cœur : Crédule comme l’innocence,
Bien moustrez, Printemps gracieux… De quel mestier savez servir, Car Yver fait cueurs ennuieux, Et vous les faictes resjouir. Si tost comme il vous voit venir,
J’avais fui la plaine brûlée Sur la cime d’un mont serein, Lorsque passa dans la vallée Un poétique pèlerin. J’ouïs venir de la campagne
Vous qui craignez vent, pluie ou f… Restez coi, mes mignons ! Au lit ! au chaud ! vous, cœurs de… Fusil en main et rire aux lèvres, Nous, joyeux gars, marchons !
A Bristol, sur le quai, le nom de… Désigne un lieu connu de tous les… Taverne du nommé Walkins, honnête… Où l’aie est sans pareille et ne c… Cent marins attablés trinquent dan…
Quand tu n’auras plus ton beau sei… Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, Alors je serai presque vieux :
Ton coeur n’est plus à moi Amie qui a fait ma joie, Pour ta gentillesse ancrée en toi, Je voudrais te dire merci, D’avoir enchanté ma vie.
Morte ! oh ! serait-il vrai ? mort… À son calme avenir quel mal l’a do… Qui donc l’a pu frapper avant qu’e… Dans la fraîche candeur de ses pre… Quand elle n’était pas au tiers de…
le moment viendrait où tout triomp… ne serait que souvenir émietté sur le sentier de ta mémoire écorc… ce moment où tu repartirais sans désirs assouvi…
Le vent est un souffle violent, quand la tempête s’annonce avant, la pluie très forte qui tombe et fait du bruit sur les pavés, les chemins, les routes etc... Les tornades sont une mani...
Grand roi, c’est vainement qu’abju… Pour toi seul désormais j’avais fa… Dès que je prends la plume, Apoll… Semble me dire : Arrête, insensé… Sais-tu dans quels périls aujourd’…
Il semble qu’aux sultans Dieu mêm… Pour femmes donne ses houris. Mais, pour moi, la vierge qui m’ai… La vierge dont je suis épris, Les sultanes troublent le monde
Dieu, dans sa sagesse profonde, A-t-il tout créé par sa voix, Ou si le hasard seul au monde Impose aveuglement ses lois ? Pour te délivrer de ce doute,
Le Serpent a deux parties Du genre humain ennemies, Tête et Queue ; et toutes deux Ont acquis un nom fameux Auprès des Parques cruelles :
Chanson. Jeanne est si blonde, qu’elle est… Le jour de Pâques elle s’en va Cueillir l’aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira.
Qui je suis Toi mon amie tu me connais depuis… Mais au fond, tu ne me connais pas… Tu m’a toujours trouvé une âme épa… Qui demeurait heureuse et qui sour…
À Madame ***. Ô laissez-vous aimer !... ce n’est… Ce n’est pas un aveu que mon ardeu… Ce n’est pas de verser mon âme dan… Ni de vous enivrer des langueurs d…
Il s’appelait Allah agbar Il était bien noir et arabe Et jouait l’élite des barbares Ensuite il fit le kamikaze Avec un énorme kebab
À M. e… Le poète, À la grâce comme au talent, Souhaite Un long cycle de jours de l’an.
Ai-je dormi ? Quel songe horrible… Oh ! Ces spectres, ces morts, un… Surgis par millions du sol ensangl… Et qui dardaient, dans une ardente… Leurs prunelles farouches !
Jamais ne se puisse lasser Ma Muse de chanter la gloire D’un Ver petit, dont la mémoire Jamais ne se puisse effacer : D’un Ver petit, d’un Ver luisant,
Gentils oiseaux, venez à ma fenêtr… Ce blanc duvet est pour vos petits… Je sens aussi que le printemps va… Mon cœur ému s’épanche au sein des… Les fleurs déjà dégagent leurs cor…
Emporte moi jusqu’au noir Dont toute lumière s’échappe Jusqu’à tes pupilles funestes Nid de ma rancune Je m’endors sous l’ombre
Enfant, je m’étais dit et souvent… « Jamais, jamais d’amour ; c’est a… En des siècles sans nombre étendon… Et semons ici-bas pour l’immortali… Plus tard je me disais : « Amour…
Pauvre faune qui va mourir Reflète-moi dans tes prunelles Et fais danser mon souvenir Entre les ombres éternelles. Va, et dis à ces morts pensifs
Sans briser l’idole qu’on aime, S’accuser ou se repentir, C’est le moyen de pervertir Notre conscience elle-même : Mal faire en disant Peccavi !
A C*** (En lui demandant les œuvres d’un… Muse qui possédez au cœur ce saint… Dont le ciel généreux enrichit ceu… Lisez, lisez des vers ; mais plus…
Dans Naxos, où les fleurs ouvrent… Et que la douce mer baise avec des… Dans l’île fortunée, enchantement… Le divin Iacchos apporte ses déli… Entouré des lions, des panthères,…
Contrerime IX. Ô mer, toi que je sens frémir A travers la nuit creuse, Comme le sein d’une amoureuse Qui ne peut pas dormir ;