Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Quand, au matin, je vois tes persi… Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en… Rose blanche, les vieilles pierres… Mon âme livre alors ses ailes au b…
Puisque l’ennui, pauvre homme, Te jette encore à de nouveaux voya… Emporte au moins dans l’âme L’adieu doré des beaux jours de l’… Comme un baiser l’après-midi s’ach…
Plutôt qu’un médiocre honneur, acc… Dieu juste, de mourir jeune encore… De volupté, d’orgueil puissant, av… Que j’aurais été grand si vous m’a… Car je songe, ce soir, hélas ! d’u…
Le grain de blé qu’on va moudre co… Le vin se change au sang divin de… Le fruit tire son suc de la branch… La rose, vierge en pleurs, fléchit… Et le miel alourdit l’abeille susp…
La pensée est la plus amère des ma… Tu formes tendrement son corps par… Tu puises pour prêter une âme à se… Dans toute ta douleur et toutes te… Tu la vêts de satins chatoyants, t…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
La chèvre dans l’enclos qui l’enfe… La guêpe rôde autour du fruit ; le… Du sein qui le nourrit à peine dét… Plus avide et plus fort recherche… Le Nord lointain attire un inflex…
Ma douce enfant, ma pauvre enfant,… Pense à Dieu, pense à notre amour… Les yeux, souris, et vois, d’un ba… Mes cils mouillés répondre à ton s… Dis-moi : Je t’aime, encore. Je t…
Souffrir infiniment, souffrir, sou… Pour que le soc tranchant et fort… Ouvre à fond ce coteau de vigne de… Et qu’au prochain automne on venda… Souffrir ? Je ne sais plus souffr…
Je te vois anxieuse et belle de pâ… Le sang fiévreux afflue et palpite… Ferme les yeux, prends-moi plus pr… Et que ma chair se fonde à ta bonn… La force du désir gonfle ta gorge…
J’écris ; entre mon rêve et toi la… Nous écoutons, muets encore de vol… Voleter un phalène aveugle dans la… Ton visage pensif est rose de clar… Tu caresses les doigts que je te l…
L’ambre, le seigle mûr, le miel pl… Dont le gâteau ressemble aux grott… Comparés aux cheveux dont mon amie… N’offrent pas un éclat égal. Que mon amie heureuse auprès de mo…
Ce soir après la pluie est doux ;… Si doux qu’on en voudrait pleurer,… Qu’on fuit tout défaillant la péno… C’est un soir de septembre un peu… De dimanche, et c’est l’heure ou c…
La chanson de la Bien-Aimée, Comme un trille d’oiseau siffleur, Monte dans la nuit parfumée. L’entendez-vous sous la ramée, A travers les pommiers en fleur,