Le cœur solitaire (1896)
#ÉcrivainsFrançais
Encore un peu ta bouche en pleurs,… Tes mains contre mon cœur et ta vo… Demeure ainsi longtemps, délicieus… Auprès de moi, ma pauvre enfant, c… Les formes du jardin se fondent da…
Vous, le charme et l’honneur de mo… Enfant qui secouez dans les herbes… Pour en faire tomber des bêtes de… Le parasol blanc des ciguës ; Vous qui vivez, naïf et frais, tou…
Le soir léger, avec sa brume clair… Meurt comme un mot d’amour aux lèv… Comme l’humide et chaud sourire he… Qui rêvent dans leur chair d’ancie… La ville, pacifique et lointaine,…
Ô veille de Toussaint et dernier s… Le ciel est une ruche où bourdonne… Et le soleil pâlit sur le jardin d… De même, à l’occident large et pur… Dans un suprême adieu d’amour je d…
Une flûte au son pur, je ne sais o… C’est dimanche. La ville est pais… Et l’âme à qui l’azur semble toujo… Bénit le soir tombant et la bonté… Pourtant cet air qui pleure au fon…
Dans ton décor naïf tu m’apparais,… Doux fantôme où revit la romance,… Qui brodais en levant parfois sur… Des cils rêveurs et deux yeux purs… Ta mansarde fleurie ouvre sur l’O…
Je t’apporte, buisson de roses fun… Ces vers, à toi déjà lointaine et… Ô douloureuse enfant qui passes da… Moi qui t’ai vue heureuse et belle… Ces vers, comme un bouquet de lys…
La maison serait blanche et le jar… De bruits d’eaux vives et d’oiseau… Et le lierre du mur qui regarde l’… Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux…
Mars. Un oiseau, fauvette ou griv… Chante amoureusement dans les feui… Et, transi de rosée encore, sèche… Au soleil dans le jeune azur et le… Les rosiers déterrés poussent des…
Le ciel pâlit, la terre humide et… Respire. Messager du matin, le ve… Agite faiblement la vigne sur le m… Et d’une main timide entr’ouvre ma… Une lueur d’argent lustre l’herbe…
Que la nuit m’enveloppe et dorlote… De toute sa bonté, de toute sa dou… Que les flocons légers de la neige… S’enroulent comme au noir rouet la… La chambre est une tendre aïeule q…
J’imagine souvent ta maison ; je t… Usant dans le devoir une âme encor… Je reconnais ton bruit de pas j’en… Tendre et grave donner un ordre à… Ce soir, le jeune avril te gagne à…
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Je voudrais être un homme : or rie… Ne touche au fond sacré de l’human… Aux heures de paresse on s’arrête… Comme on entre dans une auberge so… Pour y goûter un peu la paix volup…
Vous qui sur mon front, toute en l… Pressez vos yeux pour ne plus voir Les feuilles du berceau de charmes Sur le sable humide pleuvoir, Dans le brouillard funèbre où glis…