Le cœur solitaire (1896)
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La pensée est une eau sans cesse j… Elle surgit d’un jet puissant du c… Retombe, s’éparpille en perles, ja… Forme une aile neigeuse ou de neig… Se rompt, sursaute, imite un saule…
J’étais couché dans l’ombre au seu… Un talus du chemin désert me sépar… J’écoutais s’écouler près de moi,… Une source qui sort d’une voûte d’… Par ce beau jour de juin brûlant e…
La maison dort au cœur de quelque… Où des dames s’en vont, lasses de… S’assoupir en suivant l’office de… Ville où le rouet gris de l’ennui… Dans la cour un bassin où pleurent…
Ah ! Seigneur, Dieu des cœurs rob… Quel est ce temps de doute où l’ho… Ses croyances, l’amour et le rêve… Il est tard ; que faut-il aimer, q… Vacillants et plaintifs comme un p…
Taciturnes, le front baissé, nous… La mourante lueur du feu baigne le… Que notre main distraite a tracés… Son rouge éclat palpite au fond de… Nos visages, tes cils encore, puis…
Souffrir infiniment, souffrir, sou… Pour que le soc tranchant et fort… Ouvre à fond ce coteau de vigne de… Et qu’au prochain automne on venda… Souffrir ? Je ne sais plus souffr…
Venez ce soir, m’amie, à la vespré… Pendant qu’au bourg on danse la bo… Vous passerez par la porte du clos… Et je vous attendrai sous les boul… Près de la source au soleil empour…
Ma plume, cette nuit de doute et d… Pèse âmes doigts tremblants comme… Manquerai-je au destin que vous m’… Ou mon nom vivra-t-il entre les no… Seigneur ? Interrogez mon œuvre e…
Du seuil de sa prison charnelle, l… Venir le soir ; porteur d’un messa… Il chemine vers elle et l’envelopp… De parfums, de tendresse, et d’omb… L’âme, attentive au pas du visiteu…
Contemple tous les soirs le soleil… Rien n’agrandit les yeux et l’âme,… Comme cette heure ardente, héroïqu… Où le jour dans la mer renverse so… Pareil, dans un repli secret de la…
Je voudrais être un homme : or rie… Ne touche au fond sacré de l’human… Aux heures de paresse on s’arrête… Comme on entre dans une auberge so… Pour y goûter un peu la paix volup…
L’amour nous fait trembler comme u… Car chacun de nous deux a peur du… « Mon bien-aimé, dis-tu très bas,… Laisse... Ferme les yeux... Ne pa… Je te devine proche au feu de ton…
Encore un peu ta bouche en pleurs,… Tes mains contre mon cœur et ta vo… Demeure ainsi longtemps, délicieus… Auprès de moi, ma pauvre enfant, c… Les formes du jardin se fondent da…
Je t’apporte, buisson de roses fun… Ces vers, à toi déjà lointaine et… Ô douloureuse enfant qui passes da… Moi qui t’ai vue heureuse et belle… Ces vers, comme un bouquet de lys…
Puisque l’ennui, pauvre homme, Te jette encore à de nouveaux voya… Emporte au moins dans l’âme L’adieu doré des beaux jours de l’… Comme un baiser l’après-midi s’ach…