Dans le repli d’une anse fraîche Où tremble le moelleux reflet D’un clair ciel rose et violet, Sommeille le bateau de pêche. Sur l’eau qui s’est agatisée,
Pas d’éperon ni de cravache, N’est-ce pas, Maîtresse à poil gr… C’est bon à pousser une vache, Pas une petite Souris. Pas de mors à ta pauvre bouche :
Tes yeux se posent sur mes pleurs Et mon cœur palpite vainement. Ces mots retournés à l’envoyeur S’entassent en moi difficilement. Il n’y a bientôt plus de place,
Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa voix cruelle et qui m’était si… A dit ces mots qui m’atteignaient… « Vous qui savez aimer, ne m’aimez… « Ne m’aimez pas si vous êtes sens…
Fantaisie haletante comme manqueme… Les mots et les idées qui entrent… Fuir vers ce que bon nous semble i… Charmé par cette personne, ce lieu… Champ magnétique imperceptible, in…
Dans un missel datant du roi Fran… Dont la rouille des ans a jauni le… Et dont les doigts dévots ont usé… Livre mignon, vêtu d’argent sur pa… L’un de ces fins travaux d’ancienn…
Du rapport d’un troupeau, dont il… Se contenta longtemps un voisin d’… Si sa fortune était petite, Elle était sûre tout au moins. A la fin, les trésors déchargés su…
Pour évoquer les jours défunts Il m’a suffi de quelques roses : J’ai respiré dans leurs parfums Tes lèvres closes. Je sais des jasmins d’occident
On venait de sortir de l’église ;… Les hommes se groupaient, lents, l… Entrant au cimetière, aux derniers… Les femmes rabattaient leur grand… Deux vieux—large chapeau, veste co…
Je confesse, j’eu tort, quand d’un… Sans feindre j’esclatay mes passio… Je devoy retenir ceste douleur est… Sans prodiguer ainsi les nymphes d… Mais quoi ! ma passion est trop fo…
Je déteste ce silence qui m’agripp… je verrouille ma porte, dans l’obscurité de cette nuit san… le froid s’installe, j’ai besoin de passion pour me réc…
Comme un roseau plaintif au bord d… Tu gémissais : « Ô le méchant seig… Pourquoi m’a-t-il trahie et se peu… Tué, lui qui m’aimait, Polonius m… Adieu donc, tendres jours de joie…
Sonnet. Comme il était bien, Lui, ce Jeun… Âpre à la vie Ô Gué !... et si dou… Comme il portait sa tête ou la cou… Hume-vent à l’amour !... qu’il pas…
La chanson de la Bien-Aimée, Comme un trille d’oiseau siffleur, Monte dans la nuit parfumée. L’entendez-vous sous la ramée, A travers les pommiers en fleur,
À Mademoiselle Mauté de Fleurv… Si j’étais roi de la forêt, Je mettrais une couronne Toute d’or ; en velours bleuet J’aurais un trône,
Comment disparaître quand nous som… par tous ? Ton âme n’est vue que par toi-même… Cependant, je souhaiterais la cont… Si tu voulais bien me la montrer.
C’est régate à Joinville. On tire… Les cinq canots, deux en avant, tr… Partent, et de soleil la rivière e… Car la berge, là-bas, la foule est… Et la gendarmerie est en pantalon…
Octobre à son manteau d’azur fourr… Arbore ce matin les joyaux de l’hi… Le ruisseau fume, un fin brouillar… Le jardin blanc miroite au soleil,… Et chatoie et ses fils de perles s…
Le Saint-Laurent, mordu par les s… S’exaspère. Partout sur le fleuve… L’âme des bois brûlés flotte langu… Affolé, mon canot plonge dans l’ea… Pas d’oiseaux. Aucun coup de fusi…
À la ce… – Lasci… DANTE Ô belle hospitalière Qui ne me connais pas,
Ce soir, sur le chemin sonore du c… Nous menons en rêvant notre amour… D’une obscure tiédeur sous le même… Ô crépuscule amer de novembre ! L’… Est soucieux comme un aïeul qu’on…
Les deux sœurs étaient là, les bra… Debout devant la vieille aux regar… Qui tournait lentement de ses vieu… Sur un coin de haillon les cartes… Brune et blonde, et de plus fraîch…
Depuis combien de temps Vois-tu le monde ainsi ? Depuis combien de temps Es-tu si assombri ? Je ne permettrai pas
Avec le masque du mensonge La parole suit son chemin, Rampe aujourd’hui, vole demain, Se raccourcit ou bien s’allonge. Elle empoigne comme une main
En songe, souhait et pensée, Vous vois chaque jour de semaine ; Combien qu’êtes de moi lointaine, Belle, très loyalement aimée. Pour ce qu’êtes le mieux parée
Sous la pluvieuse lumière, Dans l’air si glacé, la chaumière, Non loin d’un marais insalubre, Est lamentablement lugubre. Au-dedans, c’est tant de misère
L’haleine jusqu’ici des Zéphyrs i… Sur l’Océan du monde a gonflé not… Et notre frêle esquif à l’abri des… Pour arriver au port suivit la mêm… Pour toi le ciel est pur oubliant…
Tircis, qui pour la seule Annette Faisait résonner les accords D’une voix et d’une musette Capables de toucher les morts, Chantait un jour le long des bords
Combattu des vents et des flots, Voyant tous les jours ma mort pres… Et abayé d’une tempeste D’ennemis, d’aguetz, de complotz, Me resveillant à tous propos,
Margot, qui en riant se mordait le… Tant la bouche elle avait d’une én… À Robin, qui avait le nez grand à… Reprochait que son nez était un af… Puis fiez-vous, dit-elle, au prove…