Quand je m’assieds sous le sapin, Grave et seul dans ma rêverie, J’oublierais là soir et matin Tout, jusqu’aux fleurs de la prair… Sous le sapin.
Au… A la Lodola, Qu’on était bien aise ! Qu’on était bien là ! Vi…
Je n’aime pas les maisons neuves : Leur visage est indifférent ; Les anciennes ont l’air de veuves Qui se souviennent en pleurant. Les lézardes de leur vieux plâtre
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Saison fidèle aux cœurs qu’importu… Te voilà, chère Automne, encore d… La feuille quitte l’arbre, éclatan… Dans les forêts à jour. Les aboiements des chiens de chass…
Chanson. La nuit avec amour se penche sur l… Le ciel de juin s’enflamme à l’hor… Et la rosée argente le gazon. Toute ramée en fleur abrite un dou…
Ma chambre est un univers Mon plafond un ciel ouvert, Mes draps gris sont une dune Où le vide fait fortune. Août s’annonce mais l’hiver
Afin de te soustraire au néant ram… Et te tirer de cette affreuse affa… Je répandrai le baume de mes baise… Sur les restes de ton cœur Recollerai soigneusement tes morce…
Pour moi, je vois encore des jouis… Dans ce bonheur humain que l’on dé… Il est encore pour nous d’innocent… Des plaisirs sans remords, et pour… J’ai pour mon avenir plus d’un esp…
Mère, quel doux chant me réveille… Minuit ! c’est l’heure où l’on som… Qui peut, pour moi, venir si tard Veiller et chanter à l’écart ? Dors, mon enfant, dors ! c’est un…
Me pardonneras-tu un jour, J’ai perdu ton amitié bêtement. Je me suis rendu coupable. Sans ta permission. J’ai gravé ton ombre par-dessus la…
Ce cœur plaintif, ce cœur d’automn… Qui veut l’aimer ? Ma belle enfant, on vous le donne Pour un baiser. Amusez-vous, car je vous vois
Mes yeux rendus à la lumière, Mais fatigués de tant de pleurs, S’offensent des vives couleurs, Et baissent leur faible paupière. Les voix n’ont plus leurs doux acc…
La maison serait blanche et le jar… De bruits d’eaux vives et d’oiseau… Et le lierre du mur qui regarde l’… Broderait d’ombres les rideaux Du lit tiède où, mêlés comme deux…
À Catulle Mendès. Sur ce couvercle de tombeau Elle dort. L’obscur artiste Qui l’a sculptée a vu le beau Sans rien de triste.
Proscrit, errant, sans foyer, sans… Cet enfant nouveau né d’une épouse… Même en nous consolant ajoutait à… Mais des infortunés la généreuse a… Lui daigne ouvrir ses bras et son…
Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé ? Source de fraîche mélodie,
Les Méchants m’ont vanté leurs me… Mais je n’aime que les paroles De l’éternelle Vérité. Plein du feu divin qui m’inspire, Je consacre aujourd’hui ma Lyre
Au soleil de midi le haut glacier… Un nuage léger court sur ses flots… Et drape le sommet qui forme sa co… Sans plus se soucier des rocs qu’e… Sur la neige marchant, par des pen…
Ce fut un jour pareil à ce beau jo… Que, pour tout perdre, incendiait… C’était un jour de charité divine Où dans l’air bleu l’éternité chem… Où dérobée à son poids étouffant
Souvent, lorsque la main sur les y… Elle m’apparaît, svelte & ; la… Avec ses blonds cheveux coupés cou… Trouverai-je jamais des mots qui l… La chère vision que malgré moi j’a…
Aime : la bouche aimée est savoure… Et ton amante nue est un rosier ve… Mais sache que le miel enivre de s… La cétoine, émeraude amoureuse des… La gloire te sourit en aïeule ridé…
Elle est fragile à caresser, L’épousée au front diaphane, Lis pur qu’un rien ternit et fane, Lis tendre qu’un rien peut froisse… Que nul homme ne peut presser,
« J’ai… (Macbeth.) * Vous qui ronflez au coin d’une épo… Ruminant ! savez-vous ce soupir :…
Sur les murs de cette salle, où le festin a lieu les traces de ta vie modeste et fade. Mais aujourd’hui les paroles sont plus fortes, les gestes sont plus grands, et le bruit plus joyeu...
L’orage, après de longs repos, Ce soir-là, par ses deux suppôts, La nuée et le vent qui claque, Se présageait pour l’onde opaque. Grondante sous le ciel muet,
Je ne sais pas si je sais vivre. Plusieurs fois chaque jour je devr… L’instant qui se faufile et fuit, Et désespérément me cramponner à l… Je devrais serrer sur mon cœur
La moitié de tout ce qu’on pouvait… Il y avait des danseurs près des p… Tout le monde dormait. D’une masse d’arbres dont on ne di… L’air se tenait tout entier.
Je te cherche ce matin comme tant… Dans l’aube et dans la clarté de l… Je te cherche au fond des bouteill… Et dans le mouvement des corbeaux Dans le vide derrière les choses j…
Ô tragiques instants du départ, he… Où toute véritable amante se sent… Et, mesurant sa force à son amour… Nous berce longuement au creux de… Et détourne ses yeux pleins de lar…