Me pardonneras-tu un jour,
J’ai perdu ton amitié bêtement.
Je me suis rendu coupable.
Sans ta permission.
J’ai gravé ton ombre par-dessus la mienne.
Maquillé mes yeux aux couleurs de ton soleil.
Puisque j’avais soif de bonheur,
de tes paroles,
je n’ai bu que celles qui consolent.
Sans ta permission.
J’ai rêvé que je m’accrochais à tes ailes,
que tu m’emportais loin avec toi dans une contrée sauvage,
là ou il n y avait que le vent des mots doux qui soufflait,
que je me mettais sur la pointe des pieds,
pour embrasser notre amitié devenue trop grande.
Je suis coupable !
Condamne moi,
à vivre dans tes yeux.