Impressions et souvenirs (1922)
#ÉcrivainsFrançais
Sur la route de l’île-Grande.<… Octobre est venu : Une route droite, Qui file et miroite Sur un plateau nu ;
J’ai vécu. Ce n’est pas que la mo… Mais en sondant mon cœur j’ai vu q… La fleur de poésie était toujours… Dieu bon ! et que jamais sur sa ti… N’avaient autant germé de boutons…
Ne retire pas ta douce main frêle… Laisse sur mes doigts tes doigts f… On entend là-bas une tourterelle Gémir sourdement dans les violiers… Si près de la mer que l’embrun les…
Vallée-aux-Loups, frais ermitage Qu’élut un jour Chateaubriand, Son grand cœur est resté l’otage De ton décor simple et riant. Sous les tulles des soirs d’octobr…
En français : Près des Vieux-Étangs il y a une… —Une roche bleue et ronde appelée… Et, sur cette roche-là, qui se rep… —En reste pour toute sa vie déjoye…
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes… Viens-t’en sous des deux meilleurs… Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé
Chaque année, à Noël, on prétend… Mystérieusement quitte son beau ci… Et, pour rendre visite aux chrétie… Troque son manteau bleu contre un… Au velours élimé de son étroit jus…
Allez, mes vers, de branche en bra… Vers la dame des Trawiéro, Qu’on reconnaît à sa main blanche Comme la moelle du sureau. Elle est assise à sa croisée,
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Fraîche et rieuse et virginale, Vous m’apparûtes à Coatmer, Blanche dans la pourpre automnale Du soleil couchant sur la mer. Et la mer chantait à voix tendre
Laisse tes yeux s’emplir des prest… Attends à ton balcon, gouache d’un… Que la noire alchimiste ait versé… Goutte à goutte, son élixir phosph… Tu le rapporteras, étincelant et s…
Assis au bord de la grand’route, Les septs innocents de Pleumeur Ne savent pas qu’on les écoute. Dans leurs prunelles convulsées Un restant de jour tremble et meur…
Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois
Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain ? Qui donc épousez-vous, Marie ? Chose ou Machin ? Chose ou Machin, il ne m’importe.