Impressions et souvenirs (1922)
#ÉcrivainsFrançais
Vallée-aux-Loups, frais ermitage Qu’élut un jour Chateaubriand, Son grand cœur est resté l’otage De ton décor simple et riant. Sous les tulles des soirs d’octobr…
Elle aura dix-huit ans le jour, Le jour de la fête votive Du bienheureux monsieur saint Yve… Patron des juges sans détour ; Elle est née en pays de lande,
Hélas ! tu n’es plus une paysanne… Le mal des cités a pâli ton front, Mais tu peux aller de Paimpol à V… Les gens du pays te reconnaîtront. Car ton corps n’a point de grâces…
Mon cœur est un manoir croulant et… Un vieux manoir perdu de l’antique… Entre qui veut ! Le vent, la brum… Par ses corridors vont rôdant. Ils sont chez eux dans ce vieux cœ…
Ce premier soir, pourquoi, pourquo… M’avais-tu dit, tout abattue, Qu’avant de te donner à moi Un autre que moi t’avait eue ? Et comment, comment, ce soir-là.
Comme je n’ai pu vous celer Le vieux péché qui me harcèle, Ô mon âme, vous faites celle Qui ne veut pas se consoler. Et vous dites : « La bête immonde
Comme elle a le cœur épris De la tristesse des grèves, Je crois souvent dans mes rêves Qu’elle n’est plus à Paris. Je lui vois la coiffe blanche
Allez, mes vers, de branche en bra… Vers la dame des Trawiéro, Qu’on reconnaît à sa main blanche Comme la moelle du sureau. Elle est assise à sa croisée,
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Couchants marins, orgueil des ciel… Pour mieux voir s’exalter leur lum… Viens sur la dune à l’heure où ren… Et regarde le soleil d’août, sangl… Descendre au large des Etaux.
Assis au bord de la grand’route, Les septs innocents de Pleumeur Ne savent pas qu’on les écoute. Dans leurs prunelles convulsées Un restant de jour tremble et meur…
Adieu, mon joli cœur de rêve ! Souvenez-vous du Val-André Et de l’heure exquise et trop brèv… Où le soir mourait sur la grève Comme un andante de Fauré.
Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes… Viens-t’en sous des deux meilleurs… Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé
Ne retire pas ta douce main frêle… Laisse sur mes doigts tes doigts f… On entend là-bas une tourterelle Gémir sourdement dans les violiers… Si près de la mer que l’embrun les…
L’horloge a tinté quatre fois. Qu’est-ce donc, ces folles risées… Comme un cygne aux ailes rosées, L’aurore glisse au ras des bois. Ce sont les filles de Pont-Croix