Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
Nous sommes partis ce matin, Sans savoir où, pédétentin, Au diable ! J’en étais moi-même effaré, Tant la route avait un air e–
J’ai vécu. Ce n’est pas que la mo… Mais en sondant mon cœur j’ai vu q… La fleur de poésie était toujours… Dieu bon ! et que jamais sur sa ti… N’avaient autant germé de boutons…
Puisque le hasard m’y ramène, Pour mon malheur ou pour mon bien, Je veux que tu saches combien Ma maîtresse fut inhumaine. Pour l’oublier, j’ai tour à tour
Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain ? Qui donc épousez-vous, Marie ? Chose ou Machin ? Chose ou Machin, il ne m’importe.
Jolis rayons d’aube, entrez dans m… Elle a tant besoin de revoir le jo… —Sait-on ce qui dort dans des yeux… Si c’est la colère ou si c’est l’a… Ô rayons jolis, sous votre caresse…
Le calvaire. Las d’errer sans guide, Depuis le Roudou, Dans ce matin d’août Brumeux et languide,
Les jours lumineux de nos fiançail… Les beaux jours que rien n’est ven… Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tre… À leur souvenir ! Ô la triste vie, ô la vie amère,
Je t’apporte un cœur bien las. Ne me dis plus que tu m’aimes ; Une autre m’a dit, hélas ! Les mêmes choses, les mêmes. C’était avec ses yeux d’or
Chaque année, à Noël, on prétend… Mystérieusement quitte son beau ci… Et, pour rendre visite aux chrétie… Troque son manteau bleu contre un… Au velours élimé de son étroit jus…
L’horloge a tinté quatre fois. Qu’est-ce donc, ces folles risées… Comme un cygne aux ailes rosées, L’aurore glisse au ras des bois. Ce sont les filles de Pont-Croix
Laisse tes yeux s’emplir des prest… Attends à ton balcon, gouache d’un… Que la noire alchimiste ait versé… Goutte à goutte, son élixir phosph… Tu le rapporteras, étincelant et s…
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
Fraîche et rieuse et virginale, Vous m’apparûtes à Coatmer, Blanche dans la pourpre automnale Du soleil couchant sur la mer. Et la mer chantait à voix tendre
Le soir a tendu de sa brume Les peupliers de Keranroux. La première étoile s’allume : Viens-t’en voir les peupliers roux… Fouettés des vents, battus des grê…