Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
Assis au bord de la grand’route, Les septs innocents de Pleumeur Ne savent pas qu’on les écoute. Dans leurs prunelles convulsées Un restant de jour tremble et meur…
J’ai vécu. Ce n’est pas que la mo… Mais en sondant mon cœur j’ai vu q… La fleur de poésie était toujours… Dieu bon ! et que jamais sur sa ti… N’avaient autant germé de boutons…
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Le marais dort, crispé d’un gel ta… Dans la brume qui s’épaissit et se… Tour à tour, la Sologne étend sa… Nous sommes là depuis une heure, l… Et tout à coup, tandis qu’une étoi…
Et tu m’as dit : Pourquoi revenir… Le golfe aux blanches eaux rit sou… Il fait si doux de vivre au bord d… Un tel apaisement coule du ciel pr… Regarde ! Les rocs noirs, effroi…
Toi qui vas, par la grise Armor, Maudissant l’amour et ses fièvres, Les violettes de la mort Fleuriront bientôt sur tes lèvres. Encore une heure, encore un pas,
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas
Pour bercer son sommeil mystique d… Au fond du petit lit où l’on se pe… Je lui chante à mi-voix les chanso… Viviane aux yeux pers, Merlin ou… Qu’étreignait un démon accroupi su…
Chaque année, à Noël, on prétend… Mystérieusement quitte son beau ci… Et, pour rendre visite aux chrétie… Troque son manteau bleu contre un… Au velours élimé de son étroit jus…
Au… A la Lodola, Qu’on était bien aise ! Qu’on était bien là ! Vi…
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
Hyménée, ô joie, hymen, hyménée ! La nuit de mon cœur s’est illuminé… Et ce fut d’abord, d’abord en mon… Des hymnes confus qui chantaient e… Ils chantaient la vie et l’amour d…
Maître très cher, s’il vous plaît, Écoutez ma patenôtre. Voici ma « Payse »: elle est Bien peu digne de la vôtre. Celle que chantaient vos vers
C’est Marivône Le Guînver, Avec ses coiffes de batiste, C’est Marivône Le Guînver Qui passe sa vie à rêver. Marivônic, Dieu vous assiste
À lutter contre toi d’où vient que… Ô sang celte qui bats en ma veine… Si, pour rendre à ton flot sa nati… Il m’a suffi de voir au fond du cr… Comme au fond d’un immense et brum…