Le bois dormant (1900)
#ÉcrivainsFrançais
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
Le calvaire. Las d’errer sans guide, Depuis le Roudou, Dans ce matin d’août Brumeux et languide,
Tandis que la Nuit monte ainsi qu… Sur les grèves du ciel silencieuse… Emplis tes yeux profonds de sa spl… Et ton cœur orageux de son apaisem… Déjà, comme une nef, le croissant…
LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles… Et dont les yeux ont l’air de sole… Dans le val de Tristesse où mes p… Tes soupirs et les miens ne se son…
Fraîche et rieuse et virginale, Vous m’apparûtes à Coatmer, Blanche dans la pourpre automnale Du soleil couchant sur la mer. Et la mer chantait à voix tendre
Je vous envoie une branche De cet ajonc grêle et ras Qu’ici l’on nomme algeiras, Dont la fleur est presque blanche. Plante ingrate au teint roussi
Une aube de douceur s’éveille sur… Le printemps de Bretagne a fleuri… Les cloches de Ker-Is l’ont dit j… Aux pâles « En-Allés » qui ne rev… Nous aussi qui vivons et qui mourr…
Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes… Viens-t’en sous des deux meilleurs… Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé
Ne retire pas ta douce main frêle… Laisse sur mes doigts tes doigts f… On entend là-bas une tourterelle Gémir sourdement dans les violiers… Si près de la mer que l’embrun les…
Vous m’avez montré dans votre anti… Luxueux fouillis d’objets d’entrep… Un grand lit de Scaër aux tons de… Mué par votre art en porte-chapeau… Mais les lits sculptés de Basse-B…
Je suis revenu seul par Landrelle… Qu’au soir tombant l’ajonc s’est e… Et qu’à force d’errer dans le vent… Si tard, sous ce ciel bas fouetté… Et d’entendre à mes pieds sur le v…
Viens au soleil, mon doux ami : co… Efface de tes yeux la lune acariât… Il fallait que la foudre incendiât… Et que le vent soufflât sur l’atre… Les clos d’Alésia ne sont-ils plu…
Salut et joie à ceux d’ici ! Congédiez votre souci, Maîtres, serviteurs et servantes. Femmes, c’est assez de travaux ; Pendez au mur les écheveaux
On les voit s’en venir en bandes, À la prime aube, tout le long, Le long des palus et des landes, Glissant de-ci, de-là, selon Leur humeur folâtre et changeante.
C’étaient trois matelots de Groix… Ils étaient partis tous les trois Pêcher la sole : Les pauvres garçons n’avaient pas Plus de sextant que de compas