Crépuscule d’été baigné de brouill… Déchiré par le bleu des ardoises d… Le bleu du ciel, le bleu de l’asph… Saignant sur une vitre où des refl… Reflet de la rivière en le feuilla…
Ami, vous revenez d’un de ces long… Qui nous font vieillir vite, et no… Au sortir du berceau. De tous les océans votre course a… Hélas ! et vous feriez une ceintur…
A manger son propre sang En tartine sur du pain A boire l’eau de l’étang Où les morts prennent leur bain A prononcer des paroles
Derrière un mur de triple verre au grand musée des machines dans un petit bloc de glace une fraise des bois est exposée le monde entier s’écrase pour contempler cette fraise des barèmes...
La Belle Cordière de nos jours retrouve sa… Elle mire l’instant où le soleil’d… C’est, il semble, amorcé, quoique…
Ce me va hormis l’y taire Que je sente du foyer Un pantalon militaire À ma jambe rougeoyer L’invasion je la guette
Synopsis : poème d’amour romantiqu… Je suis ange de terreur, morcelé d’amours perdus. Un baisé qui sans saveur pour des lèvres s’est vendu
mais le bruit continue son terrible et calme petit bruit mais la rue reste muette comme une lanterne sourde déchirent la nuit et le soleil aussi se lève pâle comme les gens qui n’ont pa...
Cher petit oreiller, doux et chaud… Plein de plume choisie, et blanc !… Quand on a peur du vent, des loups… Cher petit oreiller, que je dors b… Beaucoup, beaucoup d’enfants pauvr…
Vous aurez beau faire et beau dire… L’oubli me serait odieux ; Et je vois toujours son sourire Des adieux. Vous aurez beau dire et beau faire…
C’est la guerre ! Rien n’est plus… Je suis très sale (chez nous on ne… La ville est toujours ardente. Au… Et nous, nous demandons déjà à ceu…
Parsifal a vaincu les Filles, leu… Babil et la luxure amusante—et sa… Vers la Chair de garçon vierge qu… D’aimer les seins légers et ce gen… Il a vaincu la Femme belle, au cœ…
L’immensité de l’humanité, Le Temps passé vivace et bon père… Une entreprise à jamais prospère : Quelle puissante et calme cité ! Il semble ici qu’on vit dans l’his…
Dans la lutte implacable de l’homm… Dans la mécanique sévère le cylind… L’homme né vigoureux progresse au… La campagne est déserte et sinistr… Mais personne ne passe
Je suis l’esprit, vivant au sein d… Je sais forger les clefs quand on… Je fais vers le désert reculer le… Je m’appelle Bacchus, Noé, Deuca… Je m’appelle Shakspeare, Annibal,…
Me voilà revenu de ce voyage sombr… Où l’on n’a pour flambeaux et pour… Que les yeux du hibou ; Comme, après tout un jour de labou… S’en retourne à pas lents, morne e…
Il est un arbre au cimetière Poussant en pleine liberté, Non planté par un deuil dicté, - Qui flotte au long d’une humble pi… Sur cet arbre, été comme hiver,
Je m’endors avec des oiseaux plein… Et je rêve d’un jardin Mais si tes yeux sont loin des mie… Je m’endors avec des larmes plein… Et mon rêve s’appelle : chagrin.
Il fallait bien qu’un visage Réponde à tous les noms du monde.
VII. Une nuit,—c’est toujours la nuit d… Il s’éveilla. Luisant comme un hi… D’étranges visions emplissaient sa… Des rires éclataient sous son plaf…
Amour ! « Loi, » dit Jésus. « My… Sait-on quel fil nous lie au firma… Ce que les mains de Dieu dans l’i… Est-on maître d’aimer ? pourquoi d… Demande à l’eau qui court, demande…
Zut alors, si le soleil quitte ces… Fuis, clair déluge ! Voici l’ombr… Dans les saules, dans la vieille c… L’orage d’abord jette ses larges g… Ô cent agneaux, de l’idylle soldat…
Un jour, Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï. Chacun tenait sa carte L’un jouait Bonaparte,
Quand je mourrai, que l’on me mett… Avant de clouer mon cercueil, Un peu de rouge à la pommette, Un peu de noir au bord de l’oeil. Car je veux dans ma bière close,
C’était l’heure où d’aimables fées Apportent dans leurs blanches main… Riches colliers, brillants trophée… Au triste séjour des humains ; C’était l’heure où, plus amoureuse…
Jadis je vous disais : « Vivez, r… Le salon vous attend ! le succès v… Le bal éblouissant pâlit quand vou… Soyez illustre et belle ! aimez !… Vous avez la splendeur des astres…
Sous un soleil ressort du paysage Une femme s’emballe Frise son ombre avec ses jambes Et d’elle seule espère les espoirs… Je la trouve sans soupçons sans au…
La petite personne noire a froid. À peine si trois lumières bougent encore, à peine si les planètes, malgré leur voilure complète, avancent en flottant : depuis trois heures il n’y a pl...
« les trois chiens de la Maison Blanche habillés de rubans multicolores en l’honneur de Noël, chargés habituellement de délasser le Président Nixon des soucis de la politique ». mais di...
Je peux bien le dire maintenant, tout s’efface avec le temps. J’étais allé passer la soirée chez des amis mais il y avait beaucoup de monde et je m’ennuyais. A cette époque j’étais un p...
Il a fait don à la France de sa personne et n’a pas hésité à donner aux fli… Cité des enfants voués au noir désespér…
Qui est là Personne C’est simplement mon cœur qui bat Qui bat très fort A cause de toi
Sommeil léger, petite hélice, Petite, tiède, cœur à l’air. L’amour de prestidigitateur, Ciel lourd des mains, éclairs des… Courant dans la rue sans couleurs,
À MADEMOISELLE LOUISE… –Ainsi donc rien de grand, rien de… Rien qui soit digne, ô ciel ! de t… Rien qui puisse anoblir le vil siè… Ne sortira du cœur de l’homme enfa…
Habitude de marcher, Habitude de courir, Terre couverte et découverte, Plus petite qu’un empire, Bien étendue,
Parfois, lorsque tout dort, je m’a… Sous le dôme étoilé qui sur nos fr… J’écoute si d’en haut il tombe que… Et l’heure vainement me frappe de… Quand je contemple, ému, cette fêt…
La terre est au soleil ce que l’ho… L’un est fait de splendeur ; l’aut… Toute étoile est soleil ; tout ast… Autour des globes purs sont les mo… Et dans l’ombre, où l’esprit voit…
Un roi de Perse, certain jour, Chassait avec toute sa cour. Il eut soif, et dans cette plaine On ne trouvait point de fontaine. Près de là seulement était un gran…
Amoureuse au secret derrière ton s… Toute nue les mots d’amour Découvrent tes seins et ton cou Et tes paupières Découvrent toutes les caresse
Parce que, jargonnant vêpres, jeûn… Exploitant Dieu qui rêve au fond… Vous avez, au milieu du divin évan… Ouvert boutique effrontément ; Parce que vous feriez prendre à J…
Approchez-vous. Ceci, c’est le ta… Cela hurle en grinçant un benedica… C’est laid, c’est vieux, c’est noi… Pères fouetteurs du siècle, à gran… Ils nous mènent au ciel. Ils font…
Brune encore non eue, Je te veux presque nue Sur un canapé noir Dans un jaune boudoir, Comme en mil huit cent trente.
Un immense brin d’herbe Une toute petite forêt Un ciel tout à fait vert Et des nuages en osier Une église dans une malle
France, mère des arts, des armes e… Tu m’as nourri longtemps du lait d… Ores, comme un agneau qui sa nourr… Je remplis de ton nom les antres e… Si tu m’as pour enfant avoué quelq…
C’est la nuit ; la nuit noire, ass… L’ombre immense élargit ses ailes… Dans vos joyeux palais gardés par… Dans vos lits de velours, de damas… Sous vos chauds couvre-pieds de ma…
Âme ! être, c’est aimer. Il est. C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et… Lui, l’incommensurable, il n’a poi…
La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes, Dans un demi-jour de lampes Qui vient brouiller toute chose. L’or sur les humbles abîmes,
Oh… Oh… Ô mes lettres d’amour, de vertu, d… C’est donc vous ! Je m’enivre enc… Je vous lis à genoux.
Il me semble, ce soir, Que le ciel étoile, s’élargissant, Se rapproche de nous ; et que la n… Derrière tant de feux, est moins o… Et le feuillage aussi brille sous…
Je veux mourir pour tes beautés,… Pour ce bel oeil, qui me prit à so… Pour ce doux ris, pour ce baiser t… D’ambre et de musc, baiser d’une… Je veux mourir pour cette blonde t…
Ses yeux sont des tours de lumière… Sous le front de sa nudité. À fleur de transparence Les retours de pensées Annulent les mots qui sont sourds.
Le temps que le sénateur s’aperçut que la torna… assise dans son assiette et la tornade ét… Kansas-City
Il s’envola au fond de la rivière. Les pierres en bois d’ébèce les fi… Tout rien. Je la hais d’amour comme tout un c… Le mort respirait de grandes bouff…
Romance. Dansez, fillettes du village, Chantez vos doux refrains d’amour… Trop vite, hélas ! un ciel d’orage Vient obscurcir le plus beau jour.
III. Il croula. Dieu changea la chaîne… Il est, au fond des mers que la br… Un roc hideux, débris des antiques… Le Destin prit des clous, un mart…
Certain roi qui régnait sur les ri… Et que l’on surnomma le sage, Non parce qu’il était prudent, Mais parce qu’il était savant, Alphonse, fut surtout un habile as…
Le matin– En dormant. J’entends des voix. Lueurs à trav… Une cloche est en branle à l’églis… Cris des baigneurs. Plus près ! p… Non, par là ! Les oiseaux gazouil…
Ils étaient tous deux seuls, oubli… Ils promenaient toujours tous les… Obliquant de travers, l’air piteux… Et deux pauvres regards qui ne reg… Ils allaient devant eux essuyant l…
Ô toi qui dans mon âme vibres, Ô mon cher esprit familier, Les espaces sont clairs et libres… J’y consens, défais ton collier, Mêle les dieux, confonds les style…
Les siècles sont au peuple ; eux,… Ils en usent. Ô lutte étrange ! A… Chacun à grand bruit coupe une bra… Là, des éclats d’airain, là, des é… La colonne romaine ainsi que l’arc…