"Les châtiments (1853)" Jersey, le 1er mars 1853.
#ÉcrivainsFrançais
Chantez ; l’ardent refrain flamboi… Jurez même, noble ou vilain ! Le chant est un verre de joie Dont le juron est le trop-plein. L’homme est heureux sous la tonnel…
Quand l’enfant nous regarde, on se… Quand il pleure, j’entends le tonn… Car penser c’est entendre, et le v… Est souvent averti par un vague to… Quand ce petit être, humble et pli…
Vous qui ne savez pas combien l’en… Enfant ! n’enviez point notre âge… Où le cœur tour à tour est esclave… Où le rire est souvent plus triste… Votre âge insouciant est si doux q…
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
Tandis que l’étoile inodore Que l’été mêle aux blonds épis Emaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore, Avant que, de fleurs dépeuplés,
Tu peux, comme il te plaît, me fai… Comme le soleil fait serein ou plu… L’azur dont il est l’âme et que sa… Tu peux m’emplir de brume ou m’ino… Du haut de ta splendeur, si pure q…
Elle est gaie et pensive ; elle no… À tout ce qui reluit malgré de som… Aux bois pleins de rayons, aux nui… L’esprit en la voyant s’en va je n… Elle a tout ce qui peut rendre un…
Nain qui me railles, Gnome aperçu Dans les broussailles, Ailé, bossu ; Face moisie,
Arbres de la forêt, vous connaisse… Au gré des envieux la foule loue e… Vous me connaissez, vous !—vous m’… Seul dans vos profondeurs, regarda… Vous le savez, la pierre où court…
Je disais :—Ces soldats ont la tê… Il va leur ouvrir des chemins. Le peuple aime la poudre, et quand… La France chante et bat des mains… La guerre est une pourpre où le me…
Je ne songeais pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi ; Nous parlions de quelque chose, Mais je ne sais plus de quoi. J’étais froid comme les marbres ;
Aux environs de Paris. Midi chauffe et sèche la mousse ; Les champs sont pleins de tambouri… On voit dans une lueur douce Des groupes vagues et sereins.
L’art, c’est la gloire et la joie. Dans la tempête il flamboie ; Il éclaire le ciel bleu. L’art, splendeur universelle, Au front du peuple étincelle,
Le jour, d’un bonhomme sage J’ai l’auguste escarpement ; Je me conforme à l’usage D’être abruti doctement, Je me scrute et me dissèque,
On a peur, tant elle est belle ! Fût-on don Juan ou Caton. On la redoute rebelle ; Tendre, que deviendrait-on ? Elle est joyeuse et céleste !