Je vois celui qui parle dans l’ombre et à l’abri des rires avec sa main
Et je pense
Que sa parole monte au plafond plein d’étoiles
Que ses yeux servent de lampe à l’esprit qui traverse
l’air noir pour atteindre le ciel
Le pêcheur cloué contre l’arbre se confond à la
lumière ou encore à l’ombre de l’écorce
Et sa voix timide s’adresse au passant désolé qui ne peut pas comprendre
Aussi personne ne répond
Il y a un cœur qui tremble
Et des larmes qui coulent au revers du veston
Les larmes de celui qui parle de celui qui ne comprend pas
Les paroles voilées de celui qui répond
Tellement bas que personne n’entend
Dans n’importe quel coin de la maison