Il est allongé et il dort. C’est un corps mort. Un dernier rayon éclaire son visage calme où brillent des dents sans éclat. Les heures sonnent doucement autour de sa tête ; il ne les entend pas. De temps en temps un rêve passe comme un nuage où se mêlent les gravures du fond.
A droite dansent quelques flammes qui n’iront pas plus haut, et si les bras se lèvent ils touchent le plafond.
Des hommes sans existence réelle soupirent dans les coins et tous les livres entr’ouverts sont tombés un à un sur le tapis déteint.
Le silence, le calme, le sommeil qui descendent aussi lentement que la nuit.
Prose