Croyez qu’un vieillard cacochyme, Chargé de soixante et douze ans, Doit mettre, s’il a quelque sens, Son âme et son corps au régime. Dieu fit la douce Illusion
Avoir toujours gardé la candeur po… Croire à tout sentiment noble et p… Mendier un espoir comme un pauvre… Le recevoir parfois, et longtemps… Puis, lorsqu’on y croyait, dans ce…
Sonnet. Quand, pourpre de plaisir, Mars e… Ô Vénus, et, laissant retomber son… Livre au coussin sa tête olympienn… Il s’endort, brute et dieu, ton ég…
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
Laisse tes yeux s’emplir des prest… Attends à ton balcon, gouache d’un… Que la noire alchimiste ait versé… Goutte à goutte, son élixir phosph… Tu le rapporteras, étincelant et s…
La nuit, lorsque je dors et qu’un… Arrondit sur le monde une vaine be… Quand les hautes maisons obscures… Ont la paix des tombeaux d’où le s… Il n’est plus, morts dissous, d’in…
« Ma barque est tout-à-l’heure aux… Le ciel devient plus sombre et le… Je touche aux bords où vont cherch… Celui qui marche droit et celui qu… Oh ! quelle ombre ici-bas mon âme…
Le poète s est fait sodomisé . Tu vois .. il as reçu dans les en… Un bon pénis long et large .. DI… Le jus dégoulinait de son cul ouve… Sa bite venait de defoncer l anus…
Quand l’abeille, au printemps, con… Sort de la ruche et prend son vol… Tout l’invite et lui rit sur sa ro… L’églantier berce au vent ses bout… La clochette des prés incline avec…
La sainte vérité qui m’échauffe et… Écarte et foule aux pieds les voil… Ma muse de nos maux flétrira les a… Dussé-je voir briser ma lyre Par le glaive insolent de nos libé…
Le marais dort, crispé d’un gel ta… Dans la brume qui s’épaissit et se… Tour à tour, la Sologne étend sa… Nous sommes là depuis une heure, l… Et tout à coup, tandis qu’une étoi…
Dieu, c’est la beauté, Dieu, beau… Dans le buisson de flamme à son pe… Aux lèvres de Moïse, aux lèvres d… Et ses discours profonds sont clai… Son livre est un chœur vaste où D…
Sonnet. 1608. Voyant ma Caliste si belle, Que l’on n’y peut rien désirer, Je ne me pouvais figurer
Des montagnes très loin paraissent… La grève se déroule à l’ombre des… Et la haute marée ensevelit les ro… Les astres allumés par l’homme son… Le blanc navire tranche avidement…
La Rochefoucauld dit, Madame, Qu’on ne doit pas parler de soi, Ni ?..ni ?..de ?..de ?..sa ?.. sa… Alors, ma conduite est infâme, Voyez, je ne fais que ça, moi.
Vous êtes brune et pourtant blonde… Vous êtes blonde et pourtant brune… Aurais-je l’air, aux yeux du monde… D’arriver tout droit de la lune ? Et cependant, on peut m’en croire,
Sonnet CXIV. Ô trois et quatre fois malheureuse… Dont le prince ne voit que par les… N’entend que par ceux-là qui répon… Aveugle, sourd et mut plus que n’e…
Il est une âme enfin que comprend… Mon âme ranimée, échappant aux enn… Car mes regards ont vu cette femme… Que j’avais tant rêvée en mes plus… Petits oiseaux, venez près d’elle
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Sort inique et cruel ! le triste l… Qui s’est arné le dos à suivre sa… Qui sans regret semant la semence… Prodigua de son temps l’inutile su… Car un hiver trop long étouffa son…
1611. Plus Mars que Mars de la Thrace, Mon père victorieux Aux rois les plus glorieux Ota la première place.
On dit que tout passe par le regar… À la recherche de mon temps perdu,… Au bal de l’hypocrisie, vous porte… Lorsque l’on vous côtoie, nous y l… La spontanéité a décidé de mainten…
Le temps ce soir est gros d’orage… Déjà, sous cet épais nuage, Il gronde là-bas faible et sourd : L’éclair est pâle, le ciel lourd, Et l’air muet, qu’en vain j’implor…
Quand je vois des vivants la multi… Sur ce globe mauvais de fléaux inf… Parfois je m’abandonne à des pense… Et j’ose prononcer un vœu de chast… Du plus aveugle instinct je me veu…
Je me suis dit les mots câlins Que personne ne peut me dire, Ceux qui ne parlent pas en vain Au cœur qui se ronge et soupire. Allez, je me suis bien aimée,
Tous les flots des marines du mur pourraient se déverser dans les assiettes, avec la céruse écumante des vagues. Le fond resterait toujours bleu, derrière le soleil trop éclatant du cad...
C est un article du lundi . L homme avait sorti les crocs . Le temps qui passe .. il avait r… Assis sur la terrasse du café de l… Buvant une bière et un hamburger…
(Épigramme.) Quand quelqu’un dit à une femme Qu’elle est prodigue du corps sien… Il est sot en la haute gamme ; Car ce qu’il dit ne sert de rien :
Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. Ô chère ombre au ciel envolée,
Dans cette tasse claire où luit un… J’ai versé du lait blanc pour ta l… Comme un enfant dolent le long du… Un rayon de soleil s’étant couché… Vois, la mouche gourmande est plus…
Voici que je défaille et tremble d… Bel été qui venez jouer et vous as… Dans le jardin feuillu, sous l’arb… Comme votre douceur sur mon âme ru… Je retrouve le pré, l’étang, les n…
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
Pendant que ce mois renouvelle D’une course perpétuelle La vieillesse et le tour des ans : Pendant que la tendre jeunesse Du ciel remet en allégresse
C’est la rubrique de Sunday . C’est un article sur le journal L… Qui veut se rallier au panache bla… C’est la belle dame nue .. de gar… L amazone .. la guerrière du fleu…
De grands brouillards couleur de s… Chassés par un vent sans pareil, Passent à plein vol : neige et plu… Tombent, brillantes de soleil. Sur les toits, globule à globule,
Le malheur m’a jeté son souffle de… De mes doux sentiments la source s… Et mon âme incomprise avant l’heur… En perdant tout espoir perd tout p… Mes yeux n’ont plus de pleurs, ma…
De la Renommée du Roi Henri le G… Ballet de la Reine, dansé au mois… Pleine de langues et de voix, Ô roi, le miracle des rois, Je viens de voir toute la terre,
Sonnet. Qu’est-ce tranchant de fer souple,… Ce ne sont pas les flancs de la te… Ni les pierres qu’il fend, ni les… Quel art a-t-il servi, quel fléau…
Du haut de la côte pelée Je l’aperçus courant, marchant, Sinueuse, dans la vallée, En plein soleil ou se cachant Derrière un arbre, son ombrelle,
Les mélancoliques crapauds Avec leurs violons sous l’eau Font une musique à la lune. Ô crapauds, vos violons verts Faits d’eau morte et de cristal cl…
Nous lisons dans Legrand du Saull… Que le crétin a du goût pour L’arithmétique...tiens ! c’est drô… Et la musique...du tambour. Qu’il a du goût pour la peinture ;
C’était un frais matin. Découpé d… En regard de Sorrente, au bord du… Se balançait un laurier-rose ; Et sous la branche en fleurs un ni… Où deux petits oiseaux, jouant dan…
Sonnet. S’il n’était rien de bleu que le c… De blond que les épis, de rose que… S’il n’était de beauté qu’aux inse… Le plaisir d’admirer ne serait poi…
Comme un vain rêve du matin, Un parfum vague, un bruit lointain… C’est je ne sais quoi d’incertain Que cet empire ; Lieux qu’à peine vient éclairer
C est la dépêche du dimanche et, C est la colonne sur le journal S… L homme vient de recouvrir les esp… Le gars avait passé cette nuit . À l ombre de la vieille écurie .
« Que dirais-tu, ami, de ces homme… Qui s’aiment sans détour, qui s’em… Est-ce un mal, une faute, un capri… Ou juste des humains, comme nous,… On m’a demandé hier ce que je pens…
À Leconte de Lisle. Quand on vieillit, on aime à lire… Comme on aimait, enfant, Robinson… Le berceau de Moïse et l’arche de… Achevant sur les monts sa haute tr…
Dites-moi, bords féconds de l’anti… Voisins des flots amers, Ce que va demander, si loin de sa… Tout ce peuple à vos mers ? L’Alsace, dès longtemps, vaillant…
STANCES. Composées en Bourgogne. 1609. Complices de ma servitude, Pensers, où mon inquiétude
C’est Marivône Le Guînver, Avec ses coiffes de batiste, C’est Marivône Le Guînver Qui passe sa vie à rêver. Marivônic, Dieu vous assiste
Revêtu de mes yeux jour de pluie ; l’eau coule sur mes cris, inonde mes fondations. J’homicide cette course vide avec un couteau
Connaissez-vous ces bords qu’arros… Et dont les souvenirs, aimés du B… Ont réveillé la harpe amante des t… Connaissez-vous ces champs qu’un l… L’orgueil des noirs sapins que res…
Stances au Roi Henri Le Grand. 1610. À la fin tant d’amants, dont les â… Languissent nuit et jour, Verront sur leur auteur leurs pein…
Ils sont fiers ceux-là !... comme… C’est à la don-juan qu’ils vous fo… Ils ne sentent pas bon, mais ils f… Valeureux vauriens, crétins cheval… Prenant sans demander – toujours s…
Que seules les personnes ayant des… Un matin, une maman et sa fille so… Quand soudain la fillette vit au loin une bouche… et venir dans leurs direction,
Sonnet à Madame G. « Non, je ne suis pas gaie en mes… Autant qu’on croirait bien, disait… Je sens aussi ma peine, et pleurer… Mais c’est que dans l’esprit j’ai…
C est la chronique de Monday . C est la rubrique sur le journal… L immigration .. des gens venus d… Qui viennent sur le sol français… C est des photos et des propos ple…
Douce chanson, claire chanson, Tu sors de mon âme elle-même, Comme la rose hors du buisson Penche sa pourpre qu’elle sème. Tu nais grave comme le jour
Le jour vient de tomber, jour brûl… Qui laisse, en s’éteignant, un cré… Dont la lueur descend en reflet ar… Sur l’enfant chaste et nu, qui mol… Insoucieux, il dort ; pour lui le…