En ce temps-lâ, il y avait un roi qu’on appelait Dieu 1" ou Dieu le seul et qui régnait sur le ciel d’Abraham et de Jacob. Et Dieu I " fut fâcheusement surpris en apprenant oraculaireme...
Une seule corde une seule torche u… Étrangla DIX hommes Brûla un village Avillit un peuple La douce chatte installée dans la…
Il s’agit bien de cet objet : tête de cheval plus grande que nature où s’incruste toute une ville, ses rues et ses remparts courant entre les yeux, épousant le méandre et rallongement d...
Déni de Dieu déni du diable incap… Tu es belle comme la mer et la Te… Tu es belle comme le vent qu’on ne… des belles tu n’es pas l’étoile Tu… et pourtant tu ne m’appartiens pas…
Ô Lune qu’adoraient discrétement n… Du haut des pays bleus où, radieux… Les astres vont te suivre en pimpa… Ma vieille Cynthia, lampe de nos… Vois-tu les amoureux sur leurs gra…
Désagréablement surpris de vivre à peine satisfait de ne pas être mort jamais il n’adresse la parole à la vie Et la tête entre les mains et les pinceaux tout prêts mais la couleur si lo...
Viens !—une flûte invisible Soupire dans les vergers.— La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse,
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Regarde le pauvre Vincent Foudroyé par son propre orage Qui s’écroule sur le carreau Couché dans son plus beau tableau Et l’orage s’en va calmé indifférent En roulant devant lui ses gra...
Trois allumettes une à une allumée… La première pour voir ton visage t… La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l’obscurité tout entière pour m…
Vous que le printemps opéra Miracles ponctuez ma stance Mon esprit épris du départ Dans un rayon soudain se perd Perpétué par la cadence
Carmen est maigre– un trait de bis… Cerne son oeil de gitana ; Ses cheveux sont d’un noir sinistr… Sa peau, le diable la tanna. Les femmes disent qu’elle est laid…
Un fruit de chair se baigne en que… (Azur dans les jardins tremblants)… Isolant la torsade aux puissances… Luit le chef d’or que tranche à la… Éclose la beauté par la rose et l’…
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Rousse rousse petite lune un vieux nuage gris te poursuit mais un bon crayon jaune écrit son nom soleil sur la porte… et le nuage crève et tu t’enfuis
Si calme la peau grise éteinte cal… Faible de la nuit prise dans ses f… Elle n’a plus de la lumière que le… Amoureuse cela lui va bien d’être… Elle n’attend pas le printemps.
Victoire, ami ! je dépêche En hâte et de grand matin Une strophe toute fraîche Pour crier le bulletin. J’embouche sur la montagne
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Le poète Alain adore les beaux mâ… Tu vois l ami .. j adore branler… Le plaisir de sucer la bonne bite… Et lécher le gland crémeux . J adore le sperme .. le nectar de…
Ma seule amour, ma joye et ma mais… Puisqu’il me fault loing de vous d… Je n’ay plus riens, à me reconfort… Qu’un souvenir pour retenir lyesse… En allegant, par Espoir, ma destr…
Il a fait don à la France de sa personne et n’a pas hésité à donner aux fli… Cité des enfants voués au noir désespér…
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
À haute voix L’amour agile se leva Avec de si brillants éclats Que dans son grenier le cerveau Eut peur de tout avouer.
Cette rue autrefois on l’appelait la rue du Luxembourg à cause du jardin Aujourd’hui on l’appelle la rue
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
L’ÉLÈVE Le croisement de l’époux d’un pou… Et pour en revenir au péché origin…
Un maçon habillé en militaire saute le mur de la caserne et va poser la première pierre du premier mur de sa maison Mais les murmures des hommes des c…
Tes pieds sont aussi fins que tes… Est large à faire envie à la plus… À l’artiste pensif ton corps est d… Tes grands yeux de velours sont pl… Aux pays chauds et bleus où ton D…
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
L’hippopotame au large ventre Habite aux Jungles de Java, Où grondent, au fond de chaque ant… Plus de monstres qu’on n’en rêva. Le boa se déroule et siffle,
Pendant qu’un philosophe assure, Que toujours par leurs sens les ho… Un autre philosophe jure, Qu’ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison ; et la p…
Enfant, sous la Troisième, j’habitais au quatrième une maison du dix-neuvième. L’eau était sur le palier, parfois le gaz était coupé et souvent les encaisseurs de la Semeuse cognaient à...
Ma fille la papillonne Tu prends la forme de la coupe Où tu bois Où tu reflètes tes ailes.
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
mais toi tu connais beaucoup de choses tu as le vrai savoir-vivre ce qu’il faut faire tu le fais quand il faut le faire tu le fais tu n’en fais pas un plat tu le fais et puis tu t’en va...
Mouvement des navires mouvement de… Tu t’étais fait attendre pendant d… A la porte du Sept le garçon a frappé il m’a don… Mouvement des navires mouvement de…
A l’enterrement d’une feuille mort… Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir
C’est un large buffet sculpté ; le… Très vieux, a pris cet air si bon… Le buffet est ouvert, et verse dan… Comme un flot de vin vieux, des pa… Tout plein, c’est un fouillis de v…
Ce spectre singulier n’a pour tout… Grotesquement campé sur son front… Qu’un diadème affreux sentant le c… Sans éperons, sans fouet, il essou… Fantôme comme lui, rosse apocalypt…
Dans la salle à manger brune, que… Une odeur de vernis et de fruits,… Je ramassais un plat de je ne sais… Belge, et je m’épatais dans mon im… En mangeant, j’écoutais l’horloge,…
Cri du coq Chant du cygne de la nuit Monocorde et fastidieux message Qui me crie Aujourd’hui ça recommence
Autrefois, les ânes étaient tout à fait sauvages, c’est-à-dire qu’ils mangeaient quand ils avaient faim, qu’ils buvaient quand ils avaient soif et qu’ils couraient dans l’herbe quand ça...
Tisonnant, tisonnant son coeur amo… Sa chaste robe noire, heureux, la… Un jour qu’il s’en allait, effroya… Jaune, bavant la foi de sa bouche… Un jour qu’il s’en allait, “ Orem…
Tout enfant, tu dormais près de mo… Comme un petit Jésus assoupi dans… Ton pur sommeil était si calme et… Que tu n’entendais pas l’oiseau ch… Moi, pensif, j’aspirais toute la d…
Encore une fois sur le fleuve le remorqueur de l’aube a poussé son cri plonge sa grande main chaude dans le décolleté de la nuit et d’un coup lui arrache sa belle robe du soir les épouv...
Quelque chose que je dis D’amour, non de son pouvoir. Toutefois, pour dire voir, J’ai une Dame choisie, La mieux en bien accomplie
Caresse l’horizon de la nuit, cherche le cœur de jais que l’aube recouvre de chair. Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le solei...
tournant et qu’on rate un chagrin d’homme sombre paysage choses déjà vues et qui reviennent en disant c’est pas pareil c’est beaucoup mieux orchestre sanglots fantômes à tête de cœur so...
Comme on voit sur la branche, au m… En sa belle jeunesse, en sa premiè… Rendre le Ciel jaloux de sa vive… Quand l’Aube, de ses pleurs, au p… La Grâce dans sa feuille, et l’Am…
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
« Jacques d’Hondt, qui a écrit deux livres remarquables sur la philosophie de Hegel, vient d’en publier deux autres qui constituent une sorte d’enquête sur sa vie, ses amitiés, ses lect...
L’horrible nuit d’insomnie ! —Sans la présence bénie De ton cher corps près de moi, Sans ta bouche tant baisée Encore que trop rusée
Éléphant je pense souvent à toi quand je suis tout seul quand je suis avec les autres quand je me promène dans la campag…
Assis Près du lit défait L’enfant du défunt Près de feu son père Peint de faire du feu
C’est une femme belle et de riche… Qui laisse dans son vin traîner sa… Les griffes de l’amour, les poison… Tout glisse et tout s’émousse au g… Elle rit à la Mort et nargue la D…
Les marronniers de la terrasse Vont bientôt fleurir, à Saint-Jea… La villa d’où la vue embrasse Tant de monts bleus coiffés d’arge… La feuille, hier encor pliée
Entre les dents d’un piège La patte d’un renard blanc Et du sang sur la neige Le sang du renard blanc Et des traces sur la neige
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur