(Après l'arrêt de mort prononcé le 12 juillet 1839).
"Les rayons et les ombres (1840)" Le 12 juillet 1839, à minuit.
#ÉcrivainsFrançais
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
J’atteignais l’âge austère où l’on… Où l’on cherche, enivré d’on ne sa… Afin de pouvoir dire éperdument J… Quelqu’un. J’entrais dans ma treizième année.…
Tout est lumière, tout est joie, L’araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Ses rondes dentelles d’argent. La frissonnante libellule
Que le sort, quel qu’il soit, vous… Que demain soit doux comme hier ! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne… Le découragement amer, Ni le fiel, ni l’ennui des coeurs…
Quand vous vous assemblez, bruyant… Pour aller le traquer jusqu’en sa… Vous excitant l’un l’autre, acharn… –Ne le sentez-vous pas ? – le peup… Qui rêvait à vos cris un dragon da…
Jeanne a laissé de son jarret Tomber un joli ruban rose Qu’en vers on diviniserait, Qu’on baise simplement en prose. Comme femme elle met des bas,
Un jour je vis le sang couler de t… Un immense massacre était dans l’o… Et l’on tuait. Pourquoi ? Pour tu… Voyant cela, je crus qu’il était n… Que quelqu’un élevât la voix, et j…
À mademoiselle Louise B. De nos jours,—plaignez-nous, vous,… L’intérieur de l’homme offre un so… Un serpent est visible en la sourc… Et l’incrédulité rampe au fond de…
Ciel ! un fourmillement emplit l’e… On entend l’invisible errer et se… Près de l’homme endormi tout vit d… Le crépuscule, plein de figures fu… Soupire ; au fond des bois le daim…
Là-haut qui sourit ? Est-ce un esprit ? Est-ce une femme ? Quel front sombre et doux ! Peuple, à genoux !
Je me fais paysan comme eux. Cela… Non. Le cercle où chacun se courb… L’homme tissant la paille et la fe… Où le travail fait grave et doux c… Le soir, près du foyer aux lueurs…
Que devant les coquins l’honnête h… Que l’histoire soit laide et plate… Boîte avec Talleyrand ou louche a… Qu’un tour d’escroc bien fait ait… Que le pape en massue ait changé s…
Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l’amour s’en va, l’espoir fu… L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le flot dit aux rivages,
Ces âmes que tu rappelles, Mon coeur, ne reviennent pas. Pourquoi donc s’obstinent-elles, Hélas ! à rester là-bas ? Dans les sphères éclatantes,
Tout enfant, tu dormais près de mo… Comme un petit Jésus assoupi dans… Ton pur sommeil était si calme et… Que tu n’entendais pas l’oiseau ch… Moi, pensif, j’aspirais toute la d…