" Les chansons des rues et des bois (1865)"
#ÉcrivainsFrançais
Un grand houx, de forme incivile, Du haut de sa fauve beauté, Regardait mon habit de ville ; Il était fleuri, moi crotté ; J’étais crotté jusqu’à l’échine.
C’est toi, dénaturée ! Oui, te vo… Qui fis taire ton cœur pour écoute… Qui, pour gagner ton ciel de larve… Foulas ton âme aux pieds, mère sou… Et qui, lorsque ton fils se coucha…
Oh ! de mon ardente fièvre Un baiser peut me guérir. Laisse ma lèvre à ta lèvre S’attacher pour y mourir. Ta bouche, c’est le ciel même.
C’était du temps que j’étais jeune… Je maigrissais ; rien ne maigrit Comme cette espèce de jeûne Qu’on appelle nourrir l’esprit. J’étais devenu vieux, timide,
Hier, la nuit d’été, qui nous prêt… Etait digne de toi, tant elle avai… Tant son calme était frais ! tant… Tant elle éteignait bien ses rumeu… Tant elle répandait d’amoureuses r…
On est Tibère, on est Judas, on e… Et l’on a Lambessa, n’ayant plus… On forge pour le peuple une chaîne… On exile, on proscrit le penseur l… Tout succombe. On comprime élans,…
Lion ! J’étais pensif, ô bête pri… Devant la majesté de ta grave crin… Du plafond de ta cage elle faisait… Nous songions tous les deux, et tu… Ton regard était beau, lion. Nous…
Je l’ai dit quelque part, les pens… Épiant l’inconnu dans ses plus noi… Ont tous étudié la formation d’Ève… L’un en fit son problème et l’autr… L’horreur sacrée étant dans tout,…
J’eus toujours de l’amour pour les… Lorsque j’étais enfant, j’allais s… J’y prenais dans les nids de tout… D’abord je leur faisais des cages… Où je les élevais parmi des mousse…
Par-dessus l’horizon aux collines… Le soleil, cette fleur des splende… Se penchait sur la terre à l’heure… Une humble marguerite, éclose au b… Sur un mur gris, croulant parmi l’…
III. Donc cet homme s’est dit : « Le m… L’empereur surhumain Devant qui, gorge au vent, pieds n… Volaient, clairons en main,
Quand l’eunuque régnait à côté du… Quand Tibère, et Caïus, et Néron… Foulaient Rome, plus morte, hélas… Le poète saisit ces bourreaux sur… La muse entre deux vers, tout viva…
Je disais :—Ces soldats ont la tê… Il va leur ouvrir des chemins. Le peuple aime la poudre, et quand… La France chante et bat des mains… La guerre est une pourpre où le me…
A qui donc sommes-nous ? Qui nous… Vautour fatalité, tiens-tu la race… Oh ! parlez, cieux vermeils, L’âme sans fond tient-elle aux éto… Chaque rayon d’en haut est-il un f…
LE SÉNAT. Vibrez, trombone et chanterelle ! Les oiseaux chantent dans les nids… La joie est chose naturelle. Que Magnan danse la trénis