Toute cette nuit nous avons Relu le vieil ami Shakspere Aux beaux endroits que nous savons… Et voici que la nuit expire. Nous avons longtemps veillé, mais
Le corridor s’allonge à perte d’âm… Félicité reine des rêves Une bouteille qui s’ouvre libère u… poursuivi par la Justine divine
Tout est si noir. Submergée par cette maladie mortelle appelée « tourments », la vie n’a que pour but d’être souffrance. Comparable à une nuit sombre d’hiver qui se prolonge même lorsqu...
Fable VIII, Livre III. Au milieu des forêts, sans trop us… Mon fusil, rival de la foudre, Fait un bruit qui ne finit pas. En plaine, c’est tout autre chose…
Tant que dans les places publiques Les bancs remplissent leur devoir D’hôtels sans frais ni domestiques… Des gueux oisifs y viennent choir. Vieillards qu’a rejetés l’usine.
les mornes ne sont pas une convuls… les mornes ne sont pas un désespoi… les mornes ne sont pas une culbute… Mithra mornes
S’ILS ME DEMANDENT Dites de moi ce qui est irréparabl… ce qui n’était pas ou ce qui était… ombre cristalline sur ma vie. Dites de moi... que le vent a foue…
J’ai vu toutes les couleurs de Notre amour Eres más dulce que un Buen perfume I tucci occhi brillano più dei gio…
Épigramme. Un jour en colère un Jean Cul Reprochait à sa prude femme : Est-il pas vrai, paillarde infâme, Que tu m’as fait cent fois cocu ?
Distrait et grave comme un fou, Ayant mes rêves pour cortèges, Je vais un peu je ne sais où Par les pays où sont les neiges. Je vais, et je ne saurais pas
Contrerime XXXI. Comme à ce roi laconien Près de sa dernière heure, D’une source à l’ombre, et qui ple… Fauste, il me souvient ;
J’aime tes belles mains longues et… Qui, pareilles au lis, n’ont jamai… Mais savent le secret des musiques… Qui parlent à voix lente au cœur é… J’aime tes belles mains longues et…
Oh ces larges beaux jours dont les… La terre ardente et fière est plus… Et la vie éveillée est d’un parfum… Que tout l’être s’en grise et bond… Soyez remerciés, mes yeux,
amour inconditionnel Comme un navire fragile traversant… Submergé par des flots violents qu… Je me suis perdu dans un dédale d’… Et puis je me suis noyé dans la co…
Quand je mourrai, ce soir peut-êtr… Je n’ai pas de jour préféré, Si je voulais, je suis le maître, Mais... ce serait mal me connaître… N’importe, enfin, quand je mourrai…
Dans chaque promenade —en forêt ou en ville Dans chaque sortie —avant ou après le resto Dans chaque escapade
Notre nom n’a plus rien à énoncer ni une rivière invisible compagne
Face à face, sous la pénombre, le… Depuis neuf jours, il est parti ;… dans le vide impossible de leurs â… ils vainquent la peur —que le ritu… Là où il gît, dans les entrailles…
Lace tes brodequins, ma belle, et… Noue en un seul bouquet tes cheveu… Nous irons par les bois.—Le ciel… C’est déjà le printemps qu’on resp… Nous prendrons, si tu veux, ce pet…
Je viens revoir l’asile où ma jeun… De la misère a subi les leçons. J’avais vingt-ans, une folle maîtr… De francs amis et l’amour des chan… Bravant le monde et les sots et le…
(À la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Caliste, en cet exil j’ai l’âme si… Qu’au tourment que je souffre il n… Et ne saurais ouïr ni raison ni co…
Quand j’aurai bien souffert de mon… Qui contenait le rythme et les ray… Sans l’avoir jamais vue, en des pl… Des hommes la cloueront, ironique… Car ce que j’ai chanté n’est encor…
Quand vous exagérez même la vérité… Mon aimable Zoé, vous vous éloign… Vous altérez, hélas ! la grâce nat… Et l’heureuse simplicité Qui vous rendent bien plus que bel…
Un dimanche matin, mettant la vest… Les garçons, montrant nus les musc… Jouent aux boules, ou bien, corps… L’un, entouré d’enfants, se façonn… Et leur dit, abaissant et relevant…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
Le poète immortel d’Achille et d’… Jadis d’un ton harmonieux Chanta le prince errant de la peti… Grâce à tes vers ingénieux L’Ulysse des Français nous attach…
Au temps où longuement j’avais sou… Où les heures m’étaient des pièges… Tu m’apparus l’accueillante lumièr… Qui luit aux fenêtres, l’hiver, Au fond des soirs, sur de la neige…
Ô rêves de jeunesse, éblouissant m… Qui vous arrachera de mon cœur épe… Qu’étaient donc ma raison, ma forc… Qu’ils aient fui pour un mot dans… Amour ! oh ! c’est bien toi dont j…
J’écris ton nom À la surface D’un lac glacé Est-ce que mon cœur Fondra pour un autre
A l’éclat du soleil j’aime à brûle… Je bois une liqueur arrière mais c… Et j’aime, dangereuse et triste po… A méditer la vie et l’histoire des… Je cherche comment l’homme osa fai…
Obsédé par ces mots, le veuvage et… Mon rêve n’en veut pas d’autres po… Cette mélancolie immense et monoto… Qui m’ôte tout espoir et tout dési… Il évoque sans cesse une très-long…
Puisque ma bouche a rencontré Sa bouche, il faut me taire. Trêv… Aux mots creux. Je ne montrerai Rien qui puisse trahir mon rêve. *
Contrerime XXXI. Tandis qu’à l’argile au flanc vert… Dessus ton front haussée, Perlait le pleur d’une eau glacée, Les dailleurs, à couvert :
Sonnet. J’ai rêvé l’archipel parfumé, mont… Perdu dans une mer inconnue et pro… Où le naufrage nous a jetés tous l… Oubliés loin des lois qui régissen…
Le bal champêtre est sous la tente… On prend en vain des airs moqueurs… Toute une musique flottante Passe des oreilles aux coeurs. On entre, on fait cette débauche
Oh ! le monde est à moi, puisque e… Figurez-vous ! un soir, plein d’un… Seul, mais seul malgré moi, malheu… Désespéré, songeant avec joie au l… Songeant avec frayeur, peut-être a…
Dans un sommeil sans rêve On fuit la peur Ouvrant ses bras et ses yeux vers… Dans la douleur Qui nous propulse en chair et en o…
Oh ! Quand donc aurez-vous fini,… De jaser au milieu des branches et… Que nous nous expliquions et que j… Rouge-gorge, verdier, fauvette, to… Oiseaux, je vous entends, je vous…
Le temps, comme un torrent, roule… Rien n’échappe à l’effort de ses f… En vain quelques vieillards, sur l… Derniers et seuls débris qui reste… Roidissant contre lui leur effort…
Autant que moi malade et veule, as… Quand ton être ployait sous les fi… Quand tu mâchais l’orviétan des ma… Le coupable conseil de l’inutilité… Et doux soleil qui baise un oeil é…
Ma chère Mathilde, Mon cher Arze… Mon cher Arthur, Mes chères jumel… Nous vous remercions de tout cœur Pour vos vœux les meilleurs Merci de nous avoir envoyé vos sou…
L’âge est venu, pas à pas, jour à… Poser ses mains sur le front nu de… Et, de ses yeux moins vifs, l’a re… Et, dans le beau jardin que Juill… Les fleurs, les bosquets et les fe…
Je vis cloîtré dans mon âme profon… Sans rien d’humain, sans amour, sa… Seul comme un dieu, n’ayant d’égau… Que mes aïeux sous la tombe endorm… Hélas ! grandeur veut dire solitud…
Dis-moi, ma simple et ma tranquill… Dis, combien l’absence, même d’un… Attriste et attise l’amour, Et le réveille, en ses brûlures en… Je m’en vais au-devant de ceux
Tu croîs dans ma Provence, ô divi… L’hiver, sur les coteaux que le fl… On abrite tes plants comme on cach… Tes tiges en avril jaillissent sur… Et quand les blés sont mûrs, aux m…
Un réveil une naissance, à jeter c… Un départ une avance, on maintient… Notre lien à la chance, on fixe la… Notre terre liée au vent, à rester… Un départ fait de trans, ne pas fi…
Avril.… C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir...
Malgré la voix de la sagesse, Je voudrais amasser de l’or : Soudain aux pieds de ma maîtresse J’irais déposer mon trésor. Adèle, à ton moindre caprice
Sonnet. Les nuits d’hiver quand le vent pl… Se plaint, hurle, siffle et vagit, On ne sait quel drame surgit Dans l’homme ainsi qu’en la demeur…
Les caresses, ailes de l’âme, Par le chemin du souvenir, S’en vont, tremblantes, vers la fe… Que l’on n’a pas su retenir. Ô caresses ! choses légères,
—Tu veux me comprendre ? C’est bi… Mais le peux-tu ? C’est autre cho… Peux-tu me saisir dans ma cause, Et de mon cœur faire le tien ? Retrouves-tu, par clairvoyance,
Certain cafard, jadis jésuite, Plat écrivain, depuis deux jours Ose gloser sur ma conduite, Sur mes vers, et sur mes amours : En bon chrétien je lui fais grâce,
Je ne vous connais pas, ô bien-aim… Je n’ai pu contempler la fière et… Où les rayons brûlants et doux du… Font germer sans effort la semence… Je ne vous connais pas ! cependant…
Lassé des mots, lassé des livres, Qui tiédissent la volonté, Je cherche, au fond de ma fierté, L’acte qui sauve et qui délivre. La vie, elle est là-bas, violente…
Fable VII, Livre I. Qui découvre une vérité, A dit un grave personnage, La gardera pour soi, s’il est quel… Et chérit sa tranquillité.
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse
Fantastiques d’aspect sous leur no… Mais, très humaines par leurs caq[… Les commères, barrant la route aux… À la messe s’en vont d’un gros pas… « Tiens ! v’là l’pèr’ Pierr’! fai…
“ La vie ”, un mot absurde pas vrai ? pour quelques un c’est un cadeau, pour d’autres des jours éphémères là ou le soleil court le monde jour après jour sans aucune signification pour e...
Tandis que sur l’herbe étendu, Au bord d’une onde enchanteresse, Fuyant et la molle paresse Et le travail trop assidu, Je ris de l’humaine faiblesse,
Ce soir, l’homme de la fatigue A regarder s’illimiter la mer, Sous le règne du vent despote et d… Les bras tombants, là-bas, s’est a… Le vêtement des plus beaux rêves,