Une fauvette dont la voix Enchantait les échos par sa douceu… Espéra surpasser le rossignol lui-… Et lui fit un défi. L’on choisit… Un lieu propre au combat. Les jug…
Sonnet. Seigneur, change ma guerre en ta p… Échauffe les glaçons de mon cœur e… Et fais qu’à l’avenir je n’aie aut… Qu’à suivre le sentier où ta bonté…
Il s’est barré Plus rien n’est sorti De ses lèvres amères Il s’est rayé de la carte Et partout où je suis passée
Mon sexe, dites-vous, déshérité de… Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou v… Du bon ou du mauvais : c’est pour… Jamais de l’analyse il ne prit le…
L’homme vain dit ce qu’il veut fai… L’homme fort dit ce qu’il a fait ; Inconnu, si tu veux me plaire, Révèle-moi ce qui te plaît. Choisis toi-même la manière
Sonnet. Sous ce marbre repose un monarque… Dont la seule bonté déplut aux bon… Et qui pour tout péché ne fit qu’u… Dont il fut trop longtemps innocem…
Parfois dans un vieux cœur d’où le… Plus pauvre, chaque jour, de toute… Qui s’éloignent de lui, par troupe… De l’abandonner seul au vide et à… S’entend encor, lointain et faible…
La profondeur du ciel occidental s… D’un jaune paille mûre et feuillag… Et, tant que la lueur claire n’est… Le regard qui se lève est tout éme… Les nuances d’or clair semblent to…
La chapelle de l’abbaye Avait été toute envahie D’un flot d’oisifs & de flâneurs ; Et sur le marbre blanc des dalles, Deux moins, traînant leurs sandale…
À Théodore de Banville. Le char s’en va, conduit par quatr… Sans taches, deux de front, tous q… L’hiver a déroulé son grand tapis… Où des vierges sans bruit chemine…
Petit papillon doux Essaie de se nourrir Pauvre petit papillon Il n’a rien demander Juste un peu d’eaux
Sur son visage Et ses paupières, Je t’ai cherchée Jamais trouvée. Piqué et laid,
Non, plus de vers, jamais ; ce mon… Ma muse, a fait pâlir ton front pu… Ton aile s’est brisée en touchant… Comme un oiseau blessé cache-toi d… Non, plus de vers, jamais, car les…
Il vit cette perle bleutée, Dont il ignorait presque tout, Et demanda, intéressé, Ce que nous y faisions, nous. Je me tus un instant,
Quand je vais triste et seule, et… Je suis quelque nuage errant sur l… Et, comme ces draps noirs qu’on me… Couvrant des boulevards les arbres… Lorsqu’au bourdonnement de ce chao…
Rien ne sert de courir ; il faut p… Le Lièvre et la Tortue en sont un… Gageons, dit celle-ci, que vous n’… Sitôt que moi ce but.– Sitôt ? Et… Repartit l’animal léger.
Fable VII, Livre III. « Au diable soient les étourdis Qui m’ont fait une horrible tache… Qu’ai-je dit, une ? en voilà dix ; Et c’est à mon velours pistache !…
Tes yeux se posent sur mes pleurs Et mon cœur palpite vainement. Ces mots retournés à l’envoyeur S’entassent en moi difficilement. Il n’y a bientôt plus de place,
C est l œuvre du gaypard . L homme adore se soulagé . Se décharger .. se vider les coui… Dans le corps musclé des copains… J adore la sauce gourmande .
Douce Victoire, aimable enfant, Dont l’air heureux, l’âge innocent… La joie et l’abandon, la naïve ten… Et la candeur et la finesse, Semblent rendre à mes yeux, à mon…
Et vous, l’ancienne esclave à la c… Vous le bétail des temps antiques… Vous, femmes, dont Jésus fit la V… D’après Celle qui porte en ses ye… Le reflet le plus grand des rayons…
Il n’est plus, ô ma Dame, D’amour en cape, en lame, Que Vous !... De passion sans obstacle, Mystère à grand spectacle,
Malgré la voix de la sagesse, Je voudrais amasser de l’or : Soudain aux pieds de ma maîtresse J’irais déposer mon trésor. Adèle, à ton moindre caprice
Ne pleures pas sur un corps qui ne… ni à l’Amour à chaque fois plus co… ne dit ici bas, qu’aucune vie ne s… à jamais connue, ni du monde, ni d… Ne pleures pas sur un corps qui ne…
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
A quoi donc rêves-tu, ma gentille… Nonchalamment couchée à l’ombre de… Quel est le grand objet qui t’occu… Tu lis la plus belle œuvre et la p… Un nid plein d’œufs mignons ! La…
Allons-y chers aventuriers À la découverte du monde À la conquête de votre curiosité Pour se mêler à la différence. Des langues
Dans ce pays lugubre et si loin de… Un cimetière d’autrefois, Bien souvent m’attirait avec sa gr… Dont la tête et les bras se termin… Or, fin d’automne, un soir que tou…
Je meurs de soif en couste la font… Tremblant de froit ou feu des amou… Aveugle suis, et si les autres mai… Povre de sens, entre saichans l’un… Trop negligent, en vain souvent so…
S’il est un conte usé, commun, et… C’est celui qu’en ces Vers j’acco… Et pourquoi donc le choisis-tu ? Qui t’engage à cette entreprise ? N’a-t-elle point déjà produit asse…
Ô Nature ! bientôt, sous le nom d’… Tu vas tout envahir, tu vas tout a… Le poète navré s’indigne et se réc… « Quoi ! sous ce joug brutal il fa… Non, tant que la beauté dominera l…
La guitare amoureuse et l’ardente… Pleurent de volupté, de langueur e… Sous l’arbre où le soleil dore l’h… Et devant le mur bas et chaud de l… Semblables à des fleurs qui trembl…
On les voit s’en venir en bandes, À la prime aube, tout le long, Le long des palus et des landes, Glissant de-ci, de-là, selon Leur humeur folâtre et changeante.
Mon cœur est un palais plein de pa… Qui s’endorment parfois aux plis d… Et le brusque réveil de leurs bouq… —Sachets glissés au coin de la pro… Soulève le linceul de mes plaisirs…
Lorsque j’étais enfant, j’ai fait… Comme tous mes égaux, l’école buis… Le maître m’attendait : j’étais da… Ou le long de l’étang, ou dans le… Temps perdu ? Non, gagné, car j’a…
À Madame ***. Ô laissez-vous aimer !... ce n’est… Ce n’est pas un aveu que mon ardeu… Ce n’est pas de verser mon âme dan… Ni de vous enivrer des langueurs d…
Rétines lumière éblouissante rayons perçants accablé de chaleur parfum des étaient Pupilles
Heure bleue et une flaque désolée… J’ai remboursé toutes mes dettes Et je reste cette mendiante pour u… Exilée sur le quai de Buxtehude Heure bleue et le printemps tarde…
Astre que l’olympe révère, Doux espoir des mortels rachetés p… Verbe, Fils éternel du redoutable… Jésus, qu’une humble Vierge a por… Affermis l’âme qui chancelle ;
Ecarter les deux bras, transpercé… Décoller les machoirs, faire tout… Envoi une vodka, et goûte ton plai… Je n suis pas une fenêtre, mais to… Cachant tes plus beaux rêves, derr…
Oui, nous sommes les fiers, nous s… Le siècle nous a faits tristes, va… Condamnant sans pitié la peur et l… Nous plaignons les vivants sans gé… S’il tombe de nos yeux quelques va…
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
Par crainte, erreur ou poésie Nous compliquons tout à plaisir ; Les éclairs de la jalousie, Les prismes de la fantaisie Font tout mal voir et mal saisir :
Bien que flasque et geignant et si… Si las ! Redresse-toi, de toi-mêm… Lève ta volonté qui choit contre l… Et sursaute, debout, rosse à terre… Exaspère sinistrement ta toute exs…
Jours d’hivers Copeaux Mon ami les yeux rouges Suit l’enterrement Glace Je suis jaloux du mort Les gens tombent comme des mouches
Ô charmant petit ange Comme un petit oiseau Tu viens de nous quitter Pour le ciel tout là-haut Vois ta pauvre maman
Assis au bord de la grand’route, Les septs innocents de Pleumeur Ne savent pas qu’on les écoute. Dans leurs prunelles convulsées Un restant de jour tremble et meur…
Sonnet. En automne, dans la douceur des mo… Quand les heures d’après-midi tiss… Au vestiaire, où les moines, en bl… Rentrent se dévêtir pour aller aux…
C’était l’été, en juillet cette année-là. La moisson blondissait avec les champs de blé qui dressaient leurs épis d’un air orgueilleux. Les vacances donnaient une main d’œuvre facile po...
Autant que moi malade et veule, as… Quand ton être ployait sous les fi… Quand tu mâchais l’orviétan des ma… Le coupable conseil de l’inutilité… Et doux soleil qui baise un oeil é…
Je suis l’été riche et superbe, La saison des brûlants soleils, Jusqu’au genou, plongé dans l’herb… Je me couronne d’une gerbe, Pleine de fleurs aux tons vermeils…
FRAGMENT. 1604. . . . . . .… L’Orne comme autrefois nous rever… Ravis de ces pensers que le vulgai…
Entre les plis de votre robe close On entrevoit le contour d’un sein… Des bras hardis, un beau corps pot… Suave, et dans la neige modelé, Mais dont, hélas ! un avare dispos…
Le sang de l’innocent a tant rougi… La force a tant pesé sur le monde… Qu’on craint toujours de voir dans… Du génie et des arts le soleil écl… Refrain :
Épigramme. Ce castré si souvent discourt Des fortes passions d’amour Qu’il en a pris la caquesangue (*)… Mais il est heureux en ce point
L’âme et le coeur si las des jours… Si las de rien, si las de tout, l’… Quand je suis seul, le soir, souda… Je sens pleurer sur moi l’oeil bla… Celui, si triste hélas ! qui s’en…
Puis Stéphy est partie, dans la n… Elle a roulé aux vents, sans son t… Je pense qu’elle l’a eu, j’espère,… Je l’aurais hébergé, c’est bizarre… Mais je vais m’acharner, savoir qu…
L’horizon s’étend libre au loin, l… Étaler la splendeur de son immensi… Il a beau déployer un orbe illimit… Quelque vaste qu’il soit, notre âm… Rien n’a plus sa figure et rien n’…
Quand j’aperçois ton blond chef, c… D’un laurier vert, faire un luth s… Que tu pourrais à te suivre contra… Arbres et rocs ; quand je te vois… Et, de vertus DIX mille environn…
Lorsque le dieu du jour, plein d’a… Dédaignant tout à coup l’Olympe e… Sans char, la lyre en main, s’élan… De la nymphe de ses désirs, Celle-ci, jusqu’au bout insensible…