Dans l’ébullition de mon âge indom… J’allais droit à mon but, sûr que… Ni du temps, ni du lieu, ni des êt… Me faisait à ma guise homme ou mar… Commandait mon élan, seule guidait…
Toi qui veux femme choisir, À plaisir, Si ta belle te demeure, Des amis de ses beaux yeux Curieux,
Combien connaissez-vous d’hommes v… Sur le globe terrestre ?—A part m… Aux élus qui du ciel ont tout reçu… Je n’en trouve qu’un seul... Il v… Le fils d’un paysan, paysan comme…
Il faisait jour, et la chaleur ard… Brûlait le sein de la terre béante… Et les Bergers à l’ombre des orme… Avaient ensemble amassé leurs trou… Quand j’avisais par l’épaisse feui…
Douce mère d’amour, gaillarde Cyp… Qui fais sous ton pouvoir tout pou… Et qui des bords de Xanthe à ce b… Guidas avec ton fils ta gente dard… Si je retourne en France, ô mère…
Pays natal, par quels secrets lien… A tout jamais s’attache à toi notr… Fils de la plaine ou francs Tyrol… Pour nos foyers même amour nous en… Magiques reflets
La petite suce son pouce, Et, pour l’endormir, la maman Chante d’une voix lente et douce Quelque chose de bien charmant. Le lied parle d’une princesse
Bonjour, c’est le poète Alain . C’est le choix des mots .. le jou… J adore regarder les belles bites… J adore les prendres dans les main… J aime ça .. masturber les beaux…
Vous mîtes votre bras adroit, Un soir d’été, sur mon bras...gauc… J’aimerai toujours cet endroit, Un café de la Rive-Gauche ; Au bord de la Seine, à Paris :
Ô toi, qui fus mon écolière En musique, et même en amour, Viens dans mon paisible séjour Exercer ton talent de plaire. Viens voir ce qu’il m’en coûte à m…
Ai-je dormi ? Quel songe horrible… Oh ! Ces spectres, ces morts, un… Surgis par millions du sol ensangl… Et qui dardaient, dans une ardente… Leurs prunelles farouches !
Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux imp… Epouvantables flots, ô vous, pâles… Qui même avant la mort faites mour… En horreur, en pitié, voyez ces mi… Ce navire se perd, dégarni de ses…
Tant que dans les places publiques Les bancs remplissent leur devoir D’hôtels sans frais ni domestiques… Des gueux oisifs y viennent choir. Vieillards qu’a rejetés l’usine.
Petites violettes blanches, J’aime ce cadre de printemps Que vous me faites quand je penche Mon visage sur les étangs. Voyez, ma robe humble et fanée
C’est la triste feuille morte Que le vent d’octobre emporte, C’est la lune, au front du jour, Que nulle étoile n’escorte, Au soleil, c’est mon amour,
Jeune femme aux yeux noirs, étourd… Entre mille pensers indécise et fl… Qui veut et ne veut pas, et bientô… Où prendre ni fixer, tes voeux irr… Qui n’aime point le mal et pourtan…
Vivre mais à quoi bon, dans l’ombr… L’horizon s’efface, emportant nos… Chaque souffle devient un poids, u… Pause avant le silence, écho d’une… Les notes de notre histoire résonn…
Le nez dans le trèfle 7 ans a peine Pas de souci Pas de rêve Génération d’après guerre
Sonnet LXXX. Si je monte au Palais, je n’y tro… Que vice déguisé, qu’une cérémonie… Qu’un bruit de tambourins, qu’une… Et de rouges habits un superbe app…
Heureux qui dans sa ville, hôte de… Dès le matin joyeux et doré de la… Goûte aux mêmes endroits le retour… Et voit ses matinées d’un calme so… Fidèles et naïfs comme de beaux pi…
A tous les hommes que j’ai aimé, Ne vous faites pas d’illusions Il n’a jamais été question de vous Je n’ai aimé que vos manières, vos… Que pour la simple raison que je n…
Qu’il faisait clame & beau, ce soi… Tintait naïvement de village en vi… Les flots du lac roulaient déferla… La rainette chantait au revers du… Une charrette au loin, de deux bœu…
Sonnet. D’un accueil si flatteur, et qui v… Vous payez ma visite alors que je… Que souvent à l’erreur j’abandonne… Et croîs seul avoir droit d’aspire…
Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu’au bout de quatre-vingts hivers… Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure
Je fus jadis Hercule, or Pasquin… Pasquin fable du peuple, et qui fa… Le même office encor que j’ai fait… Vu qu’ores par mes vers tant de mo… Aussi mon vrai métier, c’est de n’…
L’ombre versait au flanc des monts… Le chemin était bleu, le feuillage… Et les palmiers tremblaient d’amou… L’enfant de Magdala, la fleur de… Gémissait dans la pourpre et l’azu…
Oh ! pourquoi de ce Temps, l’étof… Ne pouvons-nous, dis-moi, jouir à… Sans le déchirer par lambeau ? Des trois formes qu’emprunte une e… Passé, présent, futur, l’homme n’e…
Je me souviens de mon enfance Et du silence où j’avais froid ; J’ai tant senti peser sur moi Le regard de l’indifférence. Ô jeunesse, je te revois
Humble et chétive fleur, par le so… Sur le flanc d’un volcan pourquoi… Qu’as-tu fait à ce sort, dont l’in… Te refusa l’enclos d’un rustique j… Au gré de sa faveur, ta grâce soli…
Nous sommes partis ce matin, Sans savoir où, pédétentin, Au diable ! J’en étais moi-même effaré, Tant la route avait un air e–
Ô toi, lac immobile et serein, Miroir calme des cieux d’été, Ton onde limpide et cristalline Reflète l’infinie beauté. Quand je viens m’asseoir sur tes r…
Peut-être un jour l’époux selon l’… Selon l’amour, selon l’ordre d’Em… Sans que lui soit jaloux, sans qu’… Leurs doigts libres pliés au trava… Fervents comme le jour où leurs cœ…
Ma mémoire vous aime et vous sera… Source à qui je devrai ma santé d’… Monts altiers, gaves purs, et toi,… Qui dresses dans l’azur ta haute c… Mais la charmante enfant qui m’adm…
(Sur la mort de Mademoiselle Élis… Femme de M. Du Chevreul, Écuyer,… Sonnet. Ne verse point de pleurs sur cette… Passant : ce lit funèbre est un li…
Il est un air pour qui je donnerai… Tout Rossini, tout Mozart et tout… Un air très-vieux, languissant et… Qui pour moi seul a des charmes se… Or, chaque fois que je viens à l’e…
La lueur plus loin que la tête Le saut du cœur Sur la pente où l’air roule sa voi… Au carrefour près du talus une prière
Le poète as laissé glisser la plu… Sur cette page nue .. sous la bru… Les mots se sont croisés par le po… Loin de la demeure .. loin de la… J ai laissé guérir mes blessures s…
Si tu ne sais, Morel, ce que je f… Je ne fais pas l’amour ni autre te… Je courtise mon maître, et si fais… Ayant de sa maison le principal so… Mon Dieu (ce diras-tu), quel mira…
Sonnet. En ces heures souvent que le plais… Causant d’un livre à lire et des r… Ou me parlant déjà de mes prochain… Suspendue à mon cou, tu me dis :…
Sonnet. Faites-vous de ces vers un intime… Pardonnez-moi tous ceux où, pour l… J’ai pu chanter l’amour sans vous… Où j’ai mis plus du cœur des autre…
Ils ne sont plus ces jours délicie… Où mon amour respectueux et tendre À votre cœur savait se faire enten… Où vous m’aimiez, où nous étions h… Vous adorer, vous le dire, et vous…
Partez, puisqu’un départ est néces… Puisque la guérison, que notre Fr… Vous rappelle en Bohême au murmur… Partez, et qu’en chemin la poussiè… Sur votre front pâli s’adoucisse e…
Tu sens profondément et le bon et… Et la haine et l’amour, la nature… Et si l’art devant toi les reprodu… Ton âme resplendit comme un soleil… Mais si, clavier muet, tu n’as, jo…
(Sur une statue d’enfant.) rightDivini opus Alcimedontù.—Vir… L’enfant ayant aperçu (À l’insu De sa mère, à peine absente)
A la pointe où se balance un mouch… Au fond noir qui finit le monde Devant nos yeux un petit espace Tout ce qu’on ne voit pas Et qui passe
Quel chagrin obscurcit tes yeux ? Qu’as-tu, ma chère Léonore, Toi qu’une souris si gracieuse Naguère embellissait encore ? Un amour tendre et malheureux
Au Roi Henri III. 1587. Ce n’est pas en mes vers qu’une am… Des appas enchanteurs d’un parjure… Après l’honneur ravi de sa pudicit…
all… all… e t… – c… Il n’est pas de Samedi
À Philippe Gille. Deux ramiers voyageurs, emperlés d… Ont abattu leur vol au bord de ma… Ouverte à l’orient... Je les ai r… Car chez moi, l’an passé, tous deu…
Qu’écrire ? Vierge encor la page… Prête à tout elle attend mon capri… La chantante élégie en mon cœur mu… Source qui débordait de la vasque… S’épanchait d’elle-même en vers do…
Non, plus de vers, jamais ; ce mon… Ma muse, a fait pâlir ton front pu… Ton aile s’est brisée en touchant… Comme un oiseau blessé cache-toi d… Non, plus de vers, jamais, car les…
Dans l’essaim nébuleux des constel… Ô toi qui naquis la première, Ô nourrice des fleurs et des fruit… Blanche mère des visions, Tu nous viens du soleil à travers…
Bâtard de Créole et Breton, Il vint aussi là – fourmilière, Bazar où rien n’est en pierre, Où le soleil manque de ton. –Courage ! On fait queue.... Un p…
Sonnet. Un de mes grands péchés me suivait… Se plaignant de vieillir dans un l… Sous la dent du remords il ne se p… Et parlait haut tout seul quand je…
L’amitié nous entoure L’amitié nous régénère L’amitié nourrit notre âme et notr… L’amitié nous donne tout ce que l’… L’amitié plus forte que l’amour
Sonnet. Comme il était bien, Lui, ce Jeun… Âpre à la vie Ô Gué !... et si dou… Comme il portait sa tête ou la cou… Hume-vent à l’amour !... qu’il pas…
S’ILS ME DEMANDENT Dites de moi ce qui est irréparabl… ce qui n’était pas ou ce qui était… ombre cristalline sur ma vie. Dites de moi... que le vent a foue…
L’heureux talent dont vous charmez… Avait en vous brillé dès votre enf… Il fut dès lors dangereux de vous… Et vous plaisiez même sans le savo… Sur le théâtre heureusement condui…
Sur le seuil personne Ou ton ombre Un souvenir qui resterait La route passe Et les arbres parlent plus près