Tadahy

Pour ce qui aurait pu être, mais qui ne sera jamais.

Vivre mais à quoi bon, dans l’ombre de l’adieu,
L’horizon s’efface, emportant nos envies de feu,
Chaque souffle devient un poids, une douleur sans issue,
Pause avant le silence, écho d’une fin émue.
 
Les notes de notre histoire résonnent en sourdine,
Chaque rime est une larme, chaque silence décline,
Dans l’absence des mots, se dessine l’abîme,
Où flottent nos non-dits, funèbres et intimes.
 
Les promesses sont des ombres, faiblesses éphémères,
Tracées dans le sable, effacées par la mer,
Nos regards s’égarent en quête d’un ailleurs,
Cherchant en vain l’éclat d’un amour sans labeur.
 
L’au-revoir se devine dans le frémissement du vent,
Sous les étoiles éteintes, dans le murmure du temps,
Chaque pas éloigne un peu plus l’illusoire étreinte,
Chaque instant s’étiole, empreint de tristes complaintes.

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