La très chère était nue, et, conna… Elle n’avait gardé que ses bijoux… Dont le riche attirail lui donnait… Qu’ont dans leurs jours heureux le… Quand il jette en dansant son brui…
Toutes les femmes heureuses ont Retrouvé leur mari—il revient du s… Tant il apporte de chaleur. Il rit et dit bonjour tout douceme… Avant d’embrasser sa merveille.
—Oh ! comme ils sont goulus ! dit… Il faut leur donner tout, les ceri… Les pommes du verger, les gâteaux… S’ils entendent la voix des vaches… Du lait ! vite ! et leurs cris son…
Les idées sont dans l’air, dans l’… L’air se liquéfie, l’eau s’alourdi… Perplexes, du haut de leur mirador… les commissaires-priseurs avec leur petit marteau d’ivoire
Nous sommes bien faits l’un pour l… Pourtant quand tu me rencontreras Menant mes derniers embarras D’homme grave et de bon apôtre, Ruine encore de chrétien,
A Fontainebleau Devant l’hôtel de l’Aigle Noir Il y a un taureau sculpté par
Cent mille hommes, criblés d’obus… Cent mille hommes, couchés sur un… Tombés pour leur pays par leur mor… Comme on tombe à Fleurus, comme o… Cent mille ardents soldats, héros…
Mon cher enfant que j’ai vu dans m… Mon cher enfant, que, mon Dieu, t… Moi-même pauvre ainsi que toi, pur… Mon cher enfant que j’ai vu dans m… Et beau comme notre âme pure et tr…
Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pleure, on veut croire. Quoi donc se sent ?
Nous regardions nos arbres, c’étai… De la terrasse qui nous fut chère,… Se tenait près de nous cette fois… Mais en retrait, hôte silencieux Au seuil de la maison en ruines, q…
Un jour, il y avait un jeune dromadaire qui n’était pas content du tout. La veille, il avait dit à ses amis : « Demain, je sors avec mon père et ma mère, nous allons entendre une confér...
Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une f...
Tu viens d’incendier la Bibliothè… —Oui. J’ai mis le feu là. —Mais c’est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-mê…
Ils erraient ils ne savaient où passer leur soi… C’étaient de malheureux vivants à… Je suis passeur de mon métier trép… Pour eux le temps c’était de l’arg…
Les femmes sont sur la terre Pour tout idéaliser ; L’univers est un mystère Que commente leur baiser. C’est l’amour qui, pour ceinture,
Jean Sévère était fort ivre. Ô barrière ! ô lieu divin Où Surène nous délivre Avec l’azur de son vin ! Un faune habitant d’un antre,
Roule, roule ton flot indolent, mo… Sur tes ponts qu’environne une vap… Bien des corps ont passé, morts, h… Dont les âmes avaient pour meurtri… Mais tu n’en traînes pas, en tes o…
A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou
Le nez rouge, la face blême, Sur un pupitre de glaçons, L’Hiver exécute son thème Dans le quatuor des saisons. Il chante d’une voix peu sûre
Et c’est bien autre chose encore pour les gens de mauvaise humeur pour les gens du mauvais amour qui se baladent dans tous les sens et sauf dans celui de l’humour D’ailleurs dans l’argo...
Un très vieux perroquet vint lui porter ses graines de tou… et le soleil entra dans sa prison…
Brune à la taille svelte, aux gran… À la lèvre rieuse, aux gestes sémi… Blonde aux yeux bleus rêveurs, à l… La jeune fille plaît : ou réservée… Mélancolique ou gaie, il n’importe…
Une terre au flanc maigre, âpre, a… Où les vivants pensifs travaillent… Et qui donne à regret à cette race… Un peu de pain pour tant de labeur… Des hommes durs, éclos sur ces sil…
Tournez, tournez, bons chevaux de… Tournez cent tours, tournez mille… Tournez souvent et tournez toujour… Tournez, tournez au son des hautbo… Le gros soldat, la plus grosse bon…
S’il est un charmant gazon Que le ciel arrose, Où brille en toute saison Quelque fleur éclose, Où l’on cueille à pleine main
L’imagination, reine, Tient ses ailes étendues, Mais la robe qu’elle traîne A des lourdeurs éperdues. Cependant que la Pensée,
Quand le front de l’enfant, plein… Implore l’essaim blanc des rêves i… Il vient près de son lit deux gran… Avec de frêles doigts aux ongles a… Elles assoient l’enfant auprès d’u…
Céleste fille du poète, La vie est un hymne à deux voix. Son front sur le tien se reflète, Sa lyre chante sous tes doigts. Sur tes yeux quand sa bouche pose
Ô mon enfant, tu vois, je me soume… Fais comme moi : vis du monde éloi… Heureuse ? non ; triomphante ? jam… —Résignée !— Sois bonne et douce, et lève un fr…
Et Dieu chassa Adam à coups de canne à Et ce fut le premier rhum sur la t… Et
Je suis né romantique et j’eusse é… En un frac très étroit aux boutons… Avec ma barbe en pointe et mes che… Hablant español, très loyal et trè… L’œil idoine à l’œillade et chargé…
Les étoiles, points d’or, percent… Le flot huileux et lourd décompose… Sur l’océan blêmi ; Les nuages ont l’air d’oiseaux pre… Par moments le vent parle, et dit…
Voici le trou, voici l’échelle. D… Tandis qu’au corps de garde en fac… En riant sous le nez des matrones… Laissez le crieur rauque, assourdi… Proclamer le numide ou le dace aux…
C’est la date choisie au fond de l… Prince ! il faut en finir,– cette… Viens, lève-toi ! flairant dans l’… Le dogue Liberté gronde et montre… Quoique mis par Carlier à la chaî…
Caresse l’horizon de la nuit, cherche le cœur de jais que l’aube recouvre de chair. Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le solei...
Malgré moi je reviens, et mes vers… À cet homme qui fut si misérable,… Et dont Mathieu Molé, chez les mo… Parle à Boissy d’Anglas. Ô loi sainte ! Justice ! où tout p…
Ne me sois pas marâtre, ô nature c… Redonne un peu de sève à la plante… Qui ne veut pas mourir ; Les torrents de mes yeux ont noyé… Son bouton tout rongé que nul sole…
Oh ! qui que vous soyez, jeune ou… Si jamais vous n’avez épié le pass… Le soir, d’un pas léger, d’un pas… D’un voile blanc qui glisse et fui… Et, comme un météore au sein des n…
Discrets, furtifs et solitaires, Où menez-vous, petits chemins ? Vous qu’on voit, pleins de frais m… Vous cachant aux regards humains. Où menez-vous, petits chemins
La spirale sans fin dans le vide s… Tout autour, n’attendant qu’une fa… Pour vous pomper le sang, Sur leurs grands piédestaux semés… Des sphinx aux seins pointus, aux…
Contempler dans son bain sans voil… Une fille aux yeux innocents ; Suivre de loin de blanches voiles… Voir au ciel briller les étoiles Et sous l’herbe les vers luisants…
La rose qui cruelle ou déchirée, e… Même du blanc habit de pourpre, le… Pour ouïr dans sa chair pleurer le… Oui, sans ces crises de rosée et g… Ni brise quoique, avec, le ciel or…
center Es-tu brune ou blonde ? Sont-ils noirs ou bleus, Tes yeux ? Je n’en sais rien, mais j’aime leu…
Le chasseur songe dans les bois À des beautés sur l’herbe assises, Et dans l’ombre il croit voir parf… Danser des formes indécises. Le soldat pense à ses destins
Parfois c’est un devoir de féconde… Il convient qu’un feu sombre éclai… J’ai fait Les Châtiments. J’ai d… Moi que toute blancheur et toute g… Je me suis approché de la haine à…
Le long d’un clair ruisseau buvait… Quand sur l’eau se penchant une F… Et dans cet océan l’on eût vu la… S’efforcer, mais en vain, de regag… La Colombe aussitôt usa de charit…
Je suis sur un petit nuage Lorsque ta douceur m’engloutit, Tes cheveux d’or m’ensevelissent, Et que ta voix m’anéantit Sous ton regard d’impératrice.
Despotique, pesant, incolore, l’E… Comme un roi fainéant présidant un… S’étire par l’ardeur blanche du ci… Et bâille. L’homme dort loin du t… L’alouette au matin, lasse, n’a pa…
Beauté des femmes, leur faiblesse,… Qui font souvent le bien et peuven… Et ces yeux, où plus rien ne reste… Que juste assez pour dire : “ asse… Et toujours, maternelle endormeuse…
Une plume ou un crayon courant sur… raconte le paysage et le paysage prête l’oreille parce que le voyageur lui plaît et il écoute le langage
A vous ces vers de par la grâce co… De vos grands yeux où rit et pleur… De par votre âme pure et toute bon… Ces vers du fond de ma détresse vi… C’est qu’hélas ! le hideux cauchem…
Ne réveillez pas Dieu, il dort Profondément, c’est moi son rêve..… Le réveiller serait ma mort.
Daignez souffrir qu’à vos genoux,… Mon pauvre cœur vous explique sa f… Je vous adore autant et plus que… Et rien jamais n’éteindra ce beau… Votre regard, profond et rempli d’…
Fuyez au mont inabordable ! Fuyez dans le creux du vallon ! Une nation formidable Vient du côté de l’aquilon. Ils auront de bons capitaines,
Ô grande nation, vous avez à cette… Tandis qu’en bas dans l’ombre on s… Un empire qui fait sonner ses étri… Les éblouissements des panaches gu… Une cour où pourrait trôner le roi…
Bougiv… Elle était riche de vingt ans, Moi j’étais jeune de vingt francs, Et nous fîmes bourse commune, Placée, à fonds perdu, dans une
Amis ! c’est donc Rouen, la ville… Aux vieilles tours, débris des rac… La ville aux cent clochers carillo… Le Rouen des châteaux, des hôtels… Dont le front hérissé de flèches e…
C’est pas seulement ma voix qui ch… C’est l’autre voix, une foule de v… Voix d’aujourd’hui ou d’autrefois Des voix marrantes, ensoleillées Désespérées, émerveillées
Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie
L’une avait quinze ans, l’autre en… Toutes deux dormaient dans la même… C’était par un soir très lourd de… Frêles, des yeux bleus, des rougeu… Chacune a quitté, pour se mettre à…