Les idées sont dans l’air, dans l’air abstractionnaire, et les peintres d’idées, leur peinture se ressemble comme gouttes d’eau, s’assemble comme gouttes de lavis, d’huile de l’un et de l’autre.
L’air se liquéfie, l’eau s’alourdit, les galeries d’art sont inondées, grizoutées, court-circuitées comme galeries de mine d’or, d’azurite ou de plomb.
Perplexes, du haut de leur mirador,
les commissaires-priseurs
avec leur petit marteau d’ivoire
contrôlent
les inquiétants réflexes des amateurs d’art
parqués et enlisés
dans l’univers auto-concentrationnaire.
Fabra peint à l’air libre,
il ne peint pas d’après peinture,
il peint
c’est sa nature.
Charme des êtres à qui, malgré tout et à cause du reste, il arrive toujours quelque chose : la joie de vivre.
Une oasis ne défait pas le désert mais elle désaltère