La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,
C’est le mot qui me soutient et frappe sur ma carcasse de cuivr… où la lune dévore dans la soupente… les os barbares des lâches bêtes rôdeuses du menso…
La lune de ses mains distraites A laissé choir, du haut de l’air, Son grand éventail à paillettes Sur le bleu tapis de la mer. Pour le ravoir elle se penche
Prestige, disais-tu, de notre lamp… Ces hôies de nos soirs. Ils tirent jusqu’à nous leurs barq… Ils connaisseni notre désir de l’é… La nuit parfaite dans le ciel cria…
Ô muse de mon coeur, amante des pa… Auras-tu, quand Janvier lâchera s… Durant les noirs ennuis des neigeu… Un tison pour chauffer tes deux pi… Ranimeras-tu donc tes épaules marb…
La rosée la pluie la vague la barq… La reine servante Médieuse La perle la terre Perle refusée terre consentante
Il y avait de faibles femmes et puis des femmes faciles et des femmes fatales qui pleuraient hurlaient sanglotai… devant des hommes de paille
Désagréablement surpris de vivre à peine satisfait de ne pas être mort jamais il n’adresse la parole à la vie Et la tête entre les mains et les pinceaux tout prêts mais la couleur si lo...
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée,
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
« Le mal, c’est comme les enfants,… Par ce temps qui délabre tout, as-… et que l’eau qui tombe entre nous…
Quand Don Juan descendit vers l’o… Et lorsqu’il eut donné son obole à… Un sombre mendiant, l’oeil fier co… D’un bras vengeur et fort saisit c… Montrant leurs seins pendants et l…
Oui, l’Anio murmure encore Le doux nom de Cynthie aux rocher… Vaucluse a retenu le nom chéri de… Et Ferrare au siècle futur Murmurera toujours celui d’Eléono…
Elle me dit, un soir, en souriant… —Ami, pourquoi contemplez—vous san… Le jour qui fuit, ou l’ombre qui s… Ou l’astre d’or qui monte à l’orie… Que font vos yeux là-haut ? je les…
Le maître d’hôtel noir est pendu après la suspension Il a osé jeté un regard dans le décolleté de la maîtresse de maison.
L’effort humain n’est pas ce beau jeune homme sour… debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artif…
Quelle, et si fine, et si mortelle… Que soit ta pointe, blonde abeille… Je n’ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu’un songe de dentelle. Pique du sein la gourde belle,
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
Elles sont dans un musée, derrière une vitre, en Grèce, et les hommes qui les ont sculptées, comme on dit, vivaient neuf à sept siècles avant Jésus-Christ... c’est-à-dire il y a très tr...
Ami, vous revenez d’un de ces long… Qui nous font vieillir vite, et no… Au sortir du berceau. De tous les océans votre course a… Hélas ! et vous feriez une ceintur…
Les papillons couleur de neige Volent par essaims sur la mer ; Beaux papillons blancs, quand pour… Prendre le bleu chemin de l’air ? Savez-vous, ô belle des belles,
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
Place du Carrousel vers la fin d’un beau jour d’été le sang d’un cheval accidenté et dételé ruisselait
L’homme s’enfuit, le cheval tombe, La porte ne peut pas s’ouvrir, L’oiseau se tait, creusez sa tombe… Le silence le fait mourir. Un papillon sur une branche
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
Un jour, dans les petites montagnes des Alpes-Maritimes, du côté d’Entrevaux je crois, Robert Dois-neau « en reportage » accompagnait un berger, ses moutons et ses chiens, lorsqu’un ca...
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Debout devant le zinc Sur le coup de DIX heures Un grand plombier zingueur Habillé en dimanche et pourtant c’… Chante pour lui tout seul
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
Le chat rêve et ronronne dans la l… Il scrute le fond de l’ébène et dé… C’est l’heure où le sphinx de la g… Vaucluse et où partout la femme n’…
Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Dans une boite de paille tressée Le père choisit une petite boule d… Et il la jette Dans la cuvette Devant ses enfants intrigués
Tandis qu’à leurs oeuvres perverse… Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. Pour les petites pâquerettes,
Mère des souvenirs, maîtresse des… Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi,… Tu te rappelleras la beauté des ca… La douceur du foyer et le charme d… Mère des souvenirs, maîtresse des…
Mon père, ce héros au sourire si d… Suivi d’un seul housard qu’il aima… Pour sa grande bravoure et pour sa… Parcourait à cheval, le soir d’une… Le champ couvert de morts sur qui…
C est le récit de Cobra Alain . Le poète lacheteau, le tourangeau… Sur les chemins des coteaux . Tu vois .. il se promène nu . Tu vois .. il adore les beaux mâl…
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrit… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Pille d’acier je n’aimais personne… Je n’aimais personne sauf celui qu… Mon amant mon amant celui qui m’at… Maintenant tout a changé est-ce lu… m’aimer
J’ai regardé devant moi Dans la foule je t’ai vue Parmi les blés je t’ai vue Sous un arbre je t’ai vue Au bout de tous mes voyages
Volets ouverts carreaux cassés ensoleillés paroles données promesses échangée… une voix qui se voilait soudain s’… l’autre voix qu’elle caresse conna…
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux
Or Gitche Manito, le Maître de l… Le Puissant, descendit dans la ve… Dans l’immense prairie aux coteaux… Et là, sur les rochers de la Roug… Dominant tout l’espace et baigné d…
Harpagon, qui veillait son père ag… Se dit, rêveur, devant ces lèvres… « Nous avons au grenier un nombre… Ce me semble, de vieilles planches… Célimène roucoule et dit : « Mon…
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Une terre fertile Une lune bonne enfant Une mer hospitalière Un soleil souriant Au fil de l’eau
Pour soulever un poids si lourd, Sisyphe, il faudrait ton courage ! Bien qu’on ait du coeur à l’ouvrag… L’Art est long et le Temps est co… Loin des sépultures célèbres,
Sur la maison du rire Un oiseau rit dans ses ailes. Le monde est si léger Qu’il n’est plus à sa place Et si gai
Les clefs de la ville Sont tachées de sang L’Amiral et les rats ont quitté l… Depuis longtemps Sœur
« les trois chiens de la Maison Blanche habillés de rubans multicolores en l’honneur de Noël, chargés habituellement de délasser le Président Nixon des soucis de la politique ». mais di...
Un paysage repose sur un chevalet… Il a autre chose à faire il travai… les algues ou l’osier et poursuit… quand le peintre l’a bien traité L’apparente inertie d’une barque à…
Lion ! J’étais pensif, ô bête pri… Devant la majesté de ta grave crin… Du plafond de ta cage elle faisait… Nous songions tous les deux, et tu… Ton regard était beau, lion. Nous…
Ô courbes, méandre, Secrets du menteur, Est-il art plus tendre Que cette lenteur ? Je sais où je vais,
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Les paupières des fleurs, de larme… Ces visages brumeux qui, le soir,… Dessinent les vapeurs qui vont se… Ces profils dont l’ébauche apparaî… Ces yeux mystérieux ouverts sur le…
La petite promenade du poète Me ne vado per le strade Strette oscure e misteriose : Vedo dietro le vetrate Affacciarsi Gemme e Rose.