Les contrerimes (1921)
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Toi qui fais rêver, ô brune Si pâle, de clair de lune ; Des heures blanches et lentes Où les colombes lamentent ; Le jour efface la lune,
En l’an 801 de Rome César Claudius convint De quelques mesures, afin D’aider au bonheur des hommes. Un aqueduc fut parfait,
Contrerime II. Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver Comme une rouge nue Où déjà te dessinait nue L’arôme de ta chair ;
Contrerime XII. L’hiver bat la vitre et le toit. Il fait bon dans la chambre, A part cette sale odeur d’ambre Et de plaisir. Mais toi,
Contrerime LI. On descendrait, si vous l’osiez, D’en haut de la terrasse, Jusques au seuil, où s’embarrasse Le pas dans les rosiers.
Contrerime XXXI. Comme à ce roi laconien Près de sa dernière heure, D’une source à l’ombre, et qui ple… Fauste, il me souvient ;
Contrerime XLVIII. Saigon : entre un ciel d’escarbouc… Et les flots incertains, Du bruit, des gens de fièvre teint… Sur le sanglant carboucle.
Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre,
Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah ! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une figure trop aimée,
Contrerime LXIII. Toute allégresse a son défaut Et se brise elle-même. Si vous voulez que je vous aime ; Ne riez pas trop haut.
Contrerime LXVIII. M. C. M. III. Dormez, ami ; demain votre âme Prendra son vol plus haut. Dormez, mais comme le gerfaut,
Contrerime XVI. Trottoir de l’Élysé'-Palace Dans la nuit en velours Où nos coeurs nous semblaient si l… Et notre chair si lasse ;
Contrerime XLII. À l’Alcazar neuf, où don Jayme Gratte un air maugrabin, Carmen dansant dans son lubin : Ce n’est pas ce que j’aime.
Ces premiers froids que l’on récha… —Et des platanes d’or le long gémi… —Et l’alcôve au lit noir qui datai… Où ton corps, au hasard de l’ombre… S’illuminait parfois d’un rouge éc…
Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule,