Une muse, immobile et la tête penc… Ne chantait plus ; la lyre en soup… Et, se plaignant aux doigts de n’ê… Disait : « Quelle torpeur vous en… « Je ne puis rien sans vous, révei…
Le Gapeau chantait une chanson fo… De joie et d’amours ; Son onde tordait sur l’arène molle Mille et un détours ; Et moi j’allais, triste, avec l’âm…
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Maîtresse de la haute Éryx, toi qu… Dans Golgos, sous les myrtes vert… Ô blanche Aphrodita, charme de l’u… Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adonis t’e…
Tandis que le sommeil réparant la… Tient enchaînés le travail et le b… Nous rompons ses liens, ô clarté t… Pour te louer dans la profonde nui… Que dès notre réveil notre voix te…
Une forêt de pins s’étend dans la… Verticaux et serrés sur ce plan qu… Ils semblent une armée innombrable… Le regard qui les suit doit s’arrê… Car des milliers de troncs lui fon…
Les vrais voleurs professionnels d… vérité et prétendent être des homm… Les pensées de regret viennent tar… le cours de la vie. La sagesse de la vie nous guide lo…
Regarde-le, mais pas longtemps : Un regard suffira, sois sûre, Pour lui pardonner la blessure Qui fit languir mes doux printemps… Regarde-le, mais pas longtemps !
Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chagr… Et contre eux la campagne est mon… Du lieu qui m’y retient veux-tu vo… C’est un petit village, ou plutôt…
Sur les continents morts, les houl… Où le dernier frisson d’un monde a… S’enflent dans le silence et dans… Et le rouge Sahil, du fond des nu… Seul flambe, et darde aux flots so…
Sous les toits, avec deux pots de… Le poète crotté vit pourtant à son… L’élève de Jean-Jacques a trouvé… Qui lui tient un petit ménage à la… Quand il revient, ayant couru dès…
Si ma guitare Que je répare, Trois fois barbare : Kriss indien. Cric de supplice,
Jamais le ciel, le lac et la monta… Ont-ils brillé dans un accord si d… Jamais, le soir, embaumant la camp… Tant de parfums sont-ils montés ve… Jardins touffus, buissons chargés…
Je suis pétrifié par ton corps de… Là, chaque fois que tu passes près… Ta divine beauté me laisse sans vo… Tant elle m’éblouit, m’enflamme sa… A travers tes yeux d’émeraudes je…
Épigramme. Alix a pleine main tenait Le manche à Thibaut, qui frétille… Thibaut, du cul carillonnait, Comme Alix tournait la cheville.
Passion ou déraison Entre deux âges Entre deux saisons Du printemps à l’automne De l’aube au crépuscule
Hé quoi ! vous êtes étonnée Qu’au bout de quatre-vingts hivers… Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure
C est le champoésies .. c est les… Du moulin des Serres .. et du ca… C est les cahiers bleus .. c est l… C est les nuances et les cinquante poésies .
Revêtu de mes yeux jour de pluie ; l’eau coule sur mes cris, inonde mes fondations. J’homicide cette course vide avec un couteau
À Jules de Blanzay. Dans les eaux sans reflet d’une bo… Le froid soleil d’hiver, brusqueme… Comme un astre honteux de sa lumiè… Sous un tas de roseaux frissonnant…
C’était l’été, en juillet cette année-là. La moisson blondissait avec les champs de blé qui dressaient leurs épis d’un air orgueilleux. Les vacances donnaient une main d’œuvre facile po...
Je devais par la Royauté Avoir commencé mon Ouvrage. A la voir d’un certain côté, Messer Gaster en est l’image. S’il a quelque besoin, tout le cor…
Pour peu que le vent tombe ou saut… On part, à jeun souvent. C’est l’… C’est la pluie ou bien c’est, roug… Le soleil qui vous brûle au vif av… Ils savent comme un cri s’étrangle…
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
À madame Ernest Courbet. LE PAPILLON. Où t’endors-tu, le soir, pauvre pe… Butineuse des fleurs, qui t’en vas… Dès la pointe du jour, quand l’aub…
Sonnet LXXVII. Je ne découvre ici les mystères sa… Des saints prêtres romains, je ne… Que la vierge honteuse ait vergogn… Je veux toucher sans plus aux vice…
Près d’une mère une fille chérie Sentait venir le dernier de ses jo… Tout art est vain et c’est en vain… Contre le mal il n’est plus de rec… Tous à la mort ont laissé sa victi…
À madame Hector Calot. À mi-juin, quand les fruits rougis… Pour le bec des oiseaux quand la c… Le beau loriot chante—on reconnaît… Comme un ruisseau jaseur qui rit d…
Une nuit, dans un vieux cimetière… Ivre, le père Éloi, sacristain-fos… Parlait ainsi, d’un ton bonhomique… Gesticulant penché sur une tombe e… « Après que j’suis sorti d’l’auber…
Il est né, j’ai perdu mon jeune bi… Je le tenais si bien dans mon âme… Il habitait mon sein, il buvait me… Je le laissais jouer et tirailler… À qui vais-je parler dans mon cœur…