Ce n’est pas la nuit, c’est la lun… Et tu me parles d’eux. Ils ornent… Mon ami, ils sont trop : père, mèr… Pourtant, ton rêve est calme, et j…
Ô courbes, méandre, Secrets du menteur, Est-il art plus tendre Que cette lenteur ? Je sais où je vais,
Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Le tendre et dangereux visage de l… C’était peut-être un archer avec s… Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c’est qu’il m’…
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise
Sous le ciel bleu de Méthylène si grave était le chant des grives Et quand tous deux nous gravission… de l’escalier de la maison
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
L’effort humain n’est pas ce beau jeune homme sour… debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artif…
Été, roche d’air pur, et toi, arde… Ô mer ! Éparpillée en mille mouche… Les touffes d’une chair fraîche co… Et jusque dans la bouche où bourdo… Et toi, maison brûlante, Espace,…
Sois avare du moindre écart d’honn… Sois juste en détail. Voir des de… Mentir pour un plaisir, tricher po… Cela ne te fait rien perdre en ta… Eh bien, prends garde. Tout finit…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
Elle avait pris ce pli dans son âg… De venir dans ma chambre un peu ch… Je l’attendais ainsi qu’un rayon q… Elle entrait, et disait : Bonjour… Prenait ma plume, ouvrait mes livr…
Vous avez empoigné les cries de la… Avec un tel poignet, qu’on vous eû… Et cet air de maîtrise et ce beau… Pour un jeune ruffian terrassant s… L’oeil clair et plein du feu de la…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde
En voyage, on s’arrête, on descend… Puis entre deux maisons on passe à… Des chevaux, de la route et des fo… L’oeil fatigué de voir et le corps… Et voici tout à coup, silencieuse…
Je n’ai pas oublié, voisine de la… Notre blanche maison, petite mais… Sa Pomone de plâtre et sa vieille… Dans un bosquet chétif cachant leu… Et le soleil, le soir, ruisselant…
“ Le Phénix ” Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont di… Et nul n’y perd et nul n’y gagne
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de l’île on voit des ois…
Enfant j’ai vécu drôlement le fou rire tous les jours le fou rire vraiment et puis une tristesse tellement tr…
L’âne le roi et moi Nous serons morts demain L’âne de faim Le roi d’ennui Et moi d’amour
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout
Le long du vieux faubourg, où pend… Les persiennes, abri des secrètes… Quand le soleil cruel frappe à tra… Sur la ville et les champs, sur le… Je vais m’exercer seul à ma fantas…
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Qui pleure là, sinon le vent simpl… Seule, avec diamants extrêmes ?...… Si proche de moi-même au moment de… Cette main, sur mes traits qu’elle… Distraitement docile à quelque fin…
Elle ne sait pas tendre des pièges Elle a les yeux sur sa beauté Si simple si simple séduire Et ce sont ses yeux qui l’enchaîne… Et c’est sur moi qu’elle s’appuie
Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré
Moi aussi comme les peintres j’ai mes modèles Un jour et c’est déjà hier
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
À Madame L. sur son album. Amitié, doux repos de l’âme, Crépuscule charmant des cœurs, Pourquoi dans les yeux d’une femme As-tu de plus tendres langueurs ?
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Passe un nuagenouillé Devant les mots qui sont la lune (Les cornes de la girafenêtre) J’ai demandé un cafélin ...Non pas de croissantos-dumont
Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre
Par les soirs bleus d’été, j’irai… Picoté par les blés, fouler l’herb… Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur… Je laisserai le vent baigner ma tê… Je ne parlerai pas, je ne penserai…
Avec ses vêtements ondoyants et na… Même quand elle marche on croirait… Comme ces longs serpents que les j… Au bout de leurs bâtons agitent en… Comme le sable morne et l’azur des…
Ils me disent, tes yeux, clairs co… « Pour toi, bizarre amant, quel es… —Sois charmante et tais-toi ! Mon… Excepté la candeur de l’antique an… Ne veut pas te montrer son secret…
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
J’avais douze ans ; elle en avait… Elle était grande, et, moi, j’étai… Pour lui parler le soir plus à mon… Moi, j’attendais que sa mère sortî… Puis je venais m’asseoir près de s…
Sur une assiette bien ronde en por… une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Elle voulut aller sur les bords de… Et comme un vent bénin soufflait u… Nous nous prêtâmes tous à sa belle… Et nous voilà marchant par le chem… Le soleil luisait haut dans le cie…
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…