Poème gay vidéo-lu sur Viméo, htt… Dès le matin, lorsque l’Éthiopie s… la nuit s’endort, à l’ombre de la… C’est là que je t’ai vu, graine de… roulé comme un café dans sa toile…
Épigramme. Je n’aime point la dame en amour s… Puis qu’on perd sans regret ce qu’… Tels plaisirs sont plus tôt étouff… La femme et le cheval sont de même…
Sonnet. L’inclinaison de ce vieux saule Sur le vieil étang soucieux Que pas une brise ne frôle, A quelque chose de pieux.
Ode V. Ainsi l’amour et la fortune, Tous deux causes de mes douleurs, Donnent à mes nouveaux malheurs Leur force contraire et commune,
Un mort s’en allait tristement S’emparer de son dernier gîte ; Un Curé s’en allait gaiement Enterrer ce mort au plus vite. Notre défunt était en carrosse por…
(Madam… Dieu ne plaise, Olympe, que je gr… Dessus ton corps comme un audacieu… Ne fut-ce pas dessus le mont Olym… Que les Titans firent la guerre a…
Sonnet. Il y a des moments où les femmes s… On n’a pas de respect pour ces fra… Je suis un papillon qui fuit des c… Et c’est dans un baiser suprême qu…
Au coin de la rue sous le seul bec… Il fait sombre, plus loin, et la n…
Nature féconde en merveilles, Nature, mère des humains, Qui nous allaites, qui nous veille… Et qui nous berces de tes mains, À mes pieds effeuille une rose,
Deux papillons faisaient l’amour s… Voyant venir notre ombre ils s’enf… De la fleur, où leur couple aérien… Quand il descend du ciel de mai da… Un moment tu suivis des yeux leur…
La nuit, lorsque je dors et qu’un… Arrondit sur le monde une vaine be… Quand les hautes maisons obscures… Ont la paix des tombeaux d’où le s… Il n’est plus, morts dissous, d’in…
Enfin échappé du danger Où mon sort me voulut plonger, L’expérience indubitable Me fait tenir pour véritable Que l’on commence d’être heureux
Avril.… C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir...
On peut regarder de travers Tous ceux qui passent sous l’avers… Les voix qui criaient à l’envers Et les animaux en détresse A peine relevés du ciel
Sonnet. Je vous estime, Iris, et crois po… Permettre à mon respect un aveu si… Il est vrai qu’à chaque moment Je songe que je vous estime.
Soirs de stérilité qui font l’âme… Qu’une route où le vent de décembr… Soirs où sous la douleur âcre le c… Fait le cri d’une terre aride sous… On se sent seul, on se sent las, o…
À Georges Lorin. Un parfum chante en moi comme un a… Tout mon corps se repaît de sa moi… Et je crois que j’aspire une halei… Qu’il soit proche ou lointain, qu’…
(Sur ses œuvres spirituelles.) 1611. Tu me ravis, Du Maine, il faut qu… Et tes sacrés discours me charment… Que le monde aujourd’hui ne m’étan…
Mars. Un oiseau, fauvette ou griv… Chante amoureusement dans les feui… Et, transi de rosée encore, sèche… Au soleil dans le jeune azur et le… Les rosiers déterrés poussent des…
Toute la nuit la pluie légère A glissé par jets et par bonds. Viens respirer au bois profond L’odeur de la verdure amère. Ton coeur est triste, morne et las…
Où sont nos amoureuses ? Elles sont au tombeau. Elles sont plus heureuses, Dans un séjour plus beau ! Elles sont près des anges,
C’est Marivône Le Guînver, Avec ses coiffes de batiste, C’est Marivône Le Guînver Qui passe sa vie à rêver. Marivônic, Dieu vous assiste
Blokusine est ton gris sans chemin de traverse Des panneaux qu’on écorce de bois et vitres sur la mer Jetée en veux-tu des mâts
Il pleut des cordes Le temps est morne Résidus de solitude Auto-lassitude Une tempête sauvage
Quand le Soleil du soir parcourt… Et jette l’incendie aux vitres du… Je suis la Grande Allée et ses de… Tout plongé dans mes rêveries ! Et de là, mes amis, c’est un coup…
Dans le clair-obscur de la pièce c… Où brûle une cire au reflet trembl… Rigide, et grandi par la mort, rep… Le corps d’un enfant habillé de bl… Sous la mousseline, on voit les ma…
Au village, en juillet. Un soleil… Ses lunettes au nez, le vieux char… Répare, près du seuil, un timon de… Le curé tout à l’heure a traversé… Nu-tête. Les trois quarts ont son…
Au fond des ténèbres, Dans ces lieux funèbres, Combattons le sort : Et pour la vengeance, Tous d’intelligence,
Jupiter voyant nos fautes, Dit un jour du haut des airs : « Remplissons de nouveaux hôtes Les cantons de l’Univers Habités par cette race
Sonnet. Brûlé par l’énorme lumière Irradiant du ciel caillé, —Stupéfait, recroquevillé, Hâlé, sali par la poussière,