Sonnet.
L’inclinaison de ce vieux saule
Sur le vieil étang soucieux
Que pas une brise ne frôle,
A quelque chose de pieux.
Et l’on dirait que chaque feuille,
Ayant cessé son trémolo,
Pompe le mystère de l’eau
Et dévotement se recueille.
Or, soudain, y perchant son vol,
Voici qu’un petit rossignol,
Tendre interprète d’aventure,
Pour l’arbre adresse à l’Inconnu,
Dans un lamento soutenu,
La prière de la Nature !