Je devine, à travers un murmure, Le contour subtil des voix ancienn… Et dans les lueurs musiciennes, Amour pâle, une aurore future ! Et mon âme et mon coeur en délires
La lune était sereine et jouait su… La fenêtre enfin libre est ouverte… La sultane regarde, et la mer qui… Là-bas, d’un flot d’argent brode l… De ses doigts en vibrant s’échappe…
Il était dit que le jeu de mains d… C’en est fait, une bonne fois le c… Voilà pour le spectacle extérieur… Mais l’enfant décidément oublié à… héraldique haut levée du tout jeun…
Un soir, dans le chemin je vis pas… Vêtu d’un grand manteau comme un c… Et qui me semblait noir sur la cla… Ce passant s’arrêta, fixant sur mo… Brillants, et si profonds, qu’ils…
Madame et Pauline Roland, Charlotte, Théroigne, Lucile, Presque Jeanne d’Arc, étoilant Le front de la foule imbécile, Nom des cieux, cœur divin qu’exile
III. Plus loin ! allons plus loin !—Au… J’aime à voir dans les champs croî… Et puis, la ville est là ! je l’en… Pour que j’écoute en paix ce que d…
Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous élargissant ! Désaltérez dans les épreuves Les coeurs saignants, les âmes veu… Celui qui monte ou qui descend.
Enfants, beaux fronts naïfs penché… Bouches aux dents d’émail disant t… Vous qui, m’interrogeant sur plus… Voulez de chaque chose, obscure po… Connaître le vrai sens et le mot d…
Je ne t’ai pas connu, je ne t’ai p… Je ne te connais point et je t’aim… Je me chargerais mal de ton nom di… Et si j’ai quelque droit d’être en… C’est que, d’abord, et c’est qu’ai…
Au soir de la folie, nu et clair, L’espace entre les choses a la for… La forme des paroles d’un inconnu, D’un vagabond qui dénoue la ceintu… Et qui prend les échos au lasso.
J’ai mal dormi. C’est votre faute… J’ai rêvé que, sur des sommets, Nous nous promenions côte à côte, Et vous chantiez, et tu m’aimais. Mes dix-neuf ans étaient la fête
Soleil de proie prisonnier de ma t… Enlève la colline, enlève la forêt… Le ciel est plus beau que jamais. Les libellules des raisins Lui donnent des formes précises
Ils me disent que tu es blonde Et que toute blonde est perfide, Même ils ajoutent “ comme l’onde ”… Je me ris de leur discours vide ! Tes yeux sont les plus beaux du mo…
La chance, c’est comme une petite… Elle naît, pousse, grandit, et meu… Elle passe dans notre vie L’espace d’un mois, d’un jour une… Puis tout à coup s’évanouit.
Regarde : plus de feux, plus de… La lune tout à l’heure à l’hori… Tandis que tu parlais. Victor Hugo. Couchez-vous, petit Paul ! il ple…
Éloigné de vos yeux, Madame, par d… Impérieux (j’en prends tous les di… Je languis et je meurs, comme c’es… En pareil cas, et vais, le cœur pl… À travers des soucis où votre ombr…
Chabrier, nous faisions, un ami ch… Des paroles pour vous qui leur don… Et tous trois frémissions quand, p… Passait l’Ecce deus et le Je ne s… Chez ma mère charmante et divineme…
Obscur… GERVASIUS TILBERIENSIS. Amis, ne creusez pas vos chères rê… Ne fouillez pas le sol de vos plai… Et quand s’offre à vos yeux un océ…
Ces hommes qui mourront, foule abj… Sont de la boue avant d’être de la… Oui, certes, ils passeront et mour… Leur vue à l’honnête homme inspire… Envieux, consumés de rages puérile…
Phénix parlant au feu, qui est des… Et paysage clair jetant ses ombres… Je suis celui que tu attends, dit-… Je viens me perdre en ton grave pa… Il regarde le feu.
Ô honte ! ce n’est pas seulement c… Sacrée alors pour tous, faible cœu… Mais c’est lui, c’est son nom dans… Ce sont les cheveux blancs de son… C’est la pudeur publique en face r…
C’était du temps que j’étais jeune… Je maigrissais ; rien ne maigrit Comme cette espèce de jeûne Qu’on appelle nourrir l’esprit. J’étais devenu vieux, timide,
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
Moi j’avais une lampe et toi la lumière Qui a vendu la mèche ?
Quand les guignes furent mangées, Elle s’écria tout à coup : —J’aimerais bien mieux des dragées… Est-il ennuyeux, ton Saint-Cloud… On a grand-soif ; au lieu de boire…
Enfants ! fils des héros disparus… Qui firent mon pays plus grand que… Et qui s’en sont allés, dans l’abî… Vous que nous voyons rire et jouer… Sur vos fronts innocents la sombre…
Assez vu. La vision s’est rencont… Assez eu. Rumeurs des villes, le… Assez connu. Les arrêts de la vie… Départ dans l’affection et le brui…
Si les liens des coeurs ne sont pa… Oh ! dites, vous devez avoir eu de… Je n’ai fait que rêver de vous tou… Et nous nous aimions tant ! vous m… Tout s’éteint, tout s’en va ; ta s…
Viens, mon George. Ah ! les fils… Ce sont de jeunes voix matinales q… Ils sont dans nos logis lugubres l… Des roses, du printemps, de la vie… Leur rire nous attire une larme au…
rightRome, villa Paolina. Non, tu ne connais pas encor Ce sentiment d’ivresse et de mélan… Qu’inspire d’un beau jour la splen… Toi qui n’as pas vu les flots d’or…
Dans un temple en stuc de pomme le… . Rrose Sélavy demande si les Fleurs du
Une Sainte en son auréole, Une Châtelaine en sa tour, Tout ce que contient la parole Humaine de grâce et d’amour ; La note d’or que fait entendre
Or, malgré ta cruauté Affectée, et l’air très faux De sale méchanceté Dont, bête, tu te prévaux J’aime ta lasciveté !
Le Printemps est évident, car Du coeur des Propriétés vertes, Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouver… Ô Mai ! quels délirants culs-nus !
Hors de la poix rien à faire, Le lys naît blanc, comme odeur Simplement je le préfère À ce bon raccommodeur. Il va de cuir à ma paire
Moi qui Krakatoa moi qui tout mieux que mo… moi qui bêle mieux que cloaque moi… Zambèze ou frénétique ou rhombe ou… je voudrais être de plus en plus h…
C’est à cause du clair de la lune Que j’assume ce masque nocturne Et de Saturne penchant son urne Et de ces lunes l’une après l’une. Des romances sans paroles ont,
pensées éboulis d’abris rêves-boiteries désirs segments de sarments (une combinatoire qui s’excède) rien de tout cela n’a la force d’a…
Sed sa… LUCAIN. Où donc est le bonheur ? disais-je… Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l… Naître, et ne pas savoir que l’enf…
—Qu’a donc l’ombre d’Allah ? disa… Son aumône est bien pauvre et son… Sombre, immobile, avare, il rit d’… A-t-il donc ébréché le sabre de so… Ou bien de ses soldats autour de s…
Ô noirs événements, vous fuyez dan… L’empereur mort tomba sur l’empire… Napoléon alla s’endormir sous le s… Et les peuples alors, de l’un à l’… Oubliant le tyran, s’éprirent du h…
Tu vois cela d’ici. Des ocres et… Plaines où les sillons croisent le… Chaumes à fleur de terre et que ma… Quelques meules de foin debout sur… De vieux toits enfumant le paysage…
Avant que mes chansons aimées, Si jeunes et si parfumées, Du monde eussent subi l’affront, Loin du peuple ingrat qui les foul… Comme elles fleurissaient en foule…
C’est au petit matin Ce va et vient Incessant des curistes Qui vont et viennent En robe de chambre
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans… Le soleil essuya de ses poumons ar… Les boulevards qu’un soir comblère… Voilà la Cité sainte, assise à l’… Allez ! on préviendra les reflux d…
Bonjour .. c’est la poésie Inach… Sur le cahier bleu .. le mot est… Une histoire d arapaho . Le gars est toujours au bistrot . C’est un article .. une mosaïque…
Mais la lumière revient Le plaisir de fumer L’araignée-fée de la cendre à poin… N’est jamais contente de ses maiso… Mozart
Las de l’amer repos où ma paresse… Une gloire pour qui jadis j’ai fui… Adorable des bois de roses sous l’… Naturel, et plus las sept fois du… De creuser par veillée une fosse n…
Tout Orgueil fume-t-il du soir. Torche dans un branle étouffée Sans que l’immortelle bouffée Ne puisse à l’abandon surseoir ! La chambre ancienne de l’hoir
Seigneur, vous m’avez laissé vivre Pour m’éprouver jusqu’à la fin. Vous châtiez cette chair ivre, Par la douleur et par la faim ! Et Vous permîtes que le diable
Ce bonhomme avait les yeux mornes Et, sur son front, chargé d’ennui, L’incorrection de deux cornes Tout à fait visibles chez lui. Ses vagues prunelles bourrues
Petit Jésus qui souffrez déjà dan… Pour obéir au premier précepte de… Or, nous venons en ce jour saintem… Vous offrir les prémices aussi de… Pour obéir, nous autres, à votre o…
Ô Georges, tu seras un homme.—Tu… A qui tu dois ton coeur, à qui tu… Ce que ta voix doit dire au peuple… Et je t’écouterai dans ma tombe pr… Songe que je suis là ; songe que j…
Je l’avais saisi par la bride ; Je tirais, les poings dans les noe… Ayant dans les sourcils la ride De cet effort vertigineux. C’était le grand cheval de gloire,
Qui plus ? Où est le tiers Calixt… Dernier decedé de ce nom, Qui quatre ans tint le Papaliste… Alphonse, le roy d’Aragon, Le gracieux duc de Bourbon,
Parqués entre des bancs de chêne,… Qu’attiédit puamment leur souffle,… Vers le choeur ruisselant d’orrie… Aux vingt gueules gueulant les can… Comme un parfum de pain humant l’o…
Tout revit, ma bien-aimée ! Le ciel gris perd sa pâleur ; Quand la terre est embaumée, Le coeur de l’homme est meilleur. En haut, d’ou l’amour ruisselle,
Fifi s’est réveillé. Dès l’aube t… Bonjour en deux baisers, et le pau… Pépia, puis remit sa tête sous son… Et tut pour le moment sa gente rit… Ici je te rendis pour les tiens un…
Ces cailloux, tu les nivelles Et c’est, comme troubadour, Un cube aussi de cervelles Qu’il me faut ouvrir par jour.
Ils se rencontrent à minuit Ils s’embrassent en silence Ils s’étreignent jusqu’au matin. Tout le jour passe et la suivante… Et le jour suivant tout pareil