Voici que vous avez assez souffert… Assez connu l’amour, le désir, le… L’âpreté du vouloir et la torpeur… L’orgueil d’être vivant et de pleu… Que voulez-vous savoir qui soit pl…
Sur la branche d’un arbre était en… Un vieux Coq adroit et matois. Frère, dit un Renard adoucissant… Nous ne sommes plus en querelle : Paix générale cette fois.
Par l’esprit ou par la fortune J’aime à voir tout homme grandir ; Nulle gloire ne m’importune, Je ne suis pas las d’applaudir ; Je trouve même légitime
Une Chèvre, un Mouton, avec un C… Montés sur même char s’en allaient… Leur divertissement ne les y porta… On s’en allait les vendre, à ce qu… Le Charton n’avait pas dessein
À Madame de Staël. Au sein de Parthénope as-tu goûté… Dans le tombeau du monde apprenons… Sur cette terre en vain, splendide… Le même astre immortel règne sans…
L’art de la connexion Un voyage Sans distance Entre l’amour Et le monde
Le monde est tapissé de blanc ce matin et la ville est silencieuse. Le printemps est mis sous cloche et mes rêves se taisent. Comme toi. Chaque silence a sa mélodie et le tien est comme...
Ses tâches marron dispersé sur cet… Ces grincements atourdisan. Ces mains désespéré. Ses son firmes. Ses respiration accéléré.
Tout le plaisir de vivre est tenu… Ô Jeunesse joyeuse, ardente, print… Autour de qui tournoie l’emporteme… Comme une abeille autour d’une bra… Vous courez dans les champs, et le…
Elles étaient sur les bancs Toutes deux vêtues de blanc Deux petites fleurs Aux corolles blanches Riant et babillant
Le Paon se plaignait à Junon. Déesse, disait-il, ce n’est pas sa… Que je me plains, que je murmure ; Le chant dont vous m’avez fait don Déplaît à toute la Nature :
Margot, qui en riant se mordait le… Tant la bouche elle avait d’une én… À Robin, qui avait le nez grand à… Reprochait que son nez était un af… Puis fiez-vous, dit-elle, au prove…
Frères, j’ai fait déjà deux fois l… J’ai coudoyé partout la foule des… Aux abîmes profonds quand j’ai jet… Le vice a dépassé le nombre des ve… Le mal porte en tous lieux sa seme…
Dieu, dans sa sagesse profonde, A-t-il tout créé par sa voix, Ou si le hasard seul au monde Impose aveuglement ses lois ? Pour te délivrer de ce doute,
À quoi bon parler Petit retraité Plus on te regarde Plus tu fais envie De quoi te plains-tu ?
Par derrière les thermes Enfoui dans la verdure Se situe un petit refuge Habillé de bois et de vitraux À l’intérieur se trouve placée
Pour couvrir d’ornements divers Les nefs, les chœurs, les tabernac… Les murs, les voûtes, les pinacles De la chapelle des miracles, Cherchez par l’immense univers
Il est malade, il souffre & je ne… Rien pour le soulager, rien même p… Je n’ose m’informer tout haut de s… L’intérêt que j’y prends serait in… J’ai peur de l’irriter par ma soll…
Petite Amandine Déjà si câline Près de ses parents Petite fleur éclose, Au matin de vie
Sur la colline, Quand la splendeur Du ciel en fleur Au soir décline, L’air illumine
Ma vie pour toi Mon Dieu, mon père vois ma pleine… Cette fin de vie qui fait ma trist… Telle une belle rose flétrie par l… Ma vie s’achève, que je l’aimais t…
—Ah ! c’est à détester la vie ! Toujours, partout, se sentir seul… A la solitude asservie, Mon âme file son linceul. DIX fois ! ma main l’a mise nue,
Partez, puisqu’un départ est néces… Puisque la guérison, que notre Fr… Vous rappelle en Bohême au murmur… Partez, et qu’en chemin la poussiè… Sur votre front pâli s’adoucisse e…
Le notaire dit : « Jean ! il s’ag… Votre frère, passé pour mort, Authentiquement vit encor. Vous êtes maintenant deux pour vot… —Ça s’rait-il Dieu possibl’? ah be…
Mon âme est comme un ciel sans bor… Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Aussi, malgré le mal, ma vie De tant de diamants ravie
Tel que ces fines cassolettes Des bazars de Smyrne et d’Oran, Où court en minces bandelettes Une sourate du Coran : Du sachet vidé sur la flamme
Les Mavromikhalis, les aigles du… Ont traqué trois cents Turks dans… Et, de l’aube à midi, font siffler… Balles et rocs du faîte ardu de la… L’amorce sèche brûle et jaillit pa…
Sonnet. En un creux de terrain aussi profo… Les étangs s’étalaient dans leur s… Et servaient d’abreuvoir au bétail… Qui s’y baignait, le corps dans l’…
En forêt. À M.… Au creux des humides savanes, Ceint des herbes et des lianes Qui foisonnent dans les roseaux,
Nuits où meurent l’azur, les bruit… Où les vives clartés s’éteignent u… Ô nuit, urne profonde où les cendr… Descendent mollement et dansent à… Jardin d’épais ombrage, abri des c…
La Génisse, la Chèvre, et leur so… Avec un fier Lion, seigneur du vo… Firent société, dit-on, au temps j… Et mirent en commun le gain et le… Dans les lacs de la Chèvre un Cer…
Voix de surnaturelle amante ventri… Qui toujours me pénètre en voulant… Timbre mouillé qui charme autant q… Son bizarre d’un triste à vous fai… Voix de surnaturelle amante ventri…
Les bons curés, les douces femmes, Sont de rares présents des cieux ; Les grands esprits, les simples âm… Habitent peu dans ces bas lieux ; Mais Dieu, par une grâce insigne,
Que seules les personnes ayant des… Un matin, une maman et sa fille so… Quand soudain la fillette vit au loin une bouche… et venir dans leurs direction,
Un soir des plages à la mode on jo… Qui fait prendre aux petits chevau… Et la fille se pâme et murmure We… Moi je prononce Wèbre et regarde…
C’est l’an de grâce mil six cent d… De juillet, en un vaste et riche d… Primatial. Le ciel est pur et ray… Bourdons et cloches vont sonnant e… La ville en fête rit au clair sole…
Si je suis reine au bal dans ma ro… Noyant mon petit pied dans un flot… Je suis belle en sortant de mes gr… Je n’ai rien à gagner dans leur pr… Voyant mes cheveux d’or ondoyer su…
Je suis l’or, simulacre étrange de… Mode ultime de l’énergie Que l’homme, prolongeant l’élan pr… Conçut pour insuffler une âme suba… À la matière qu’il gouverne,
Mon cœur est froid, ma tête est vi… Je suis triste, et ne sais pourquo… Toujours, comme un spectre livide, L’ennui se dresse devant moi. Sous un poids mortel abattue,
Le grand cintre de l’arche encadre… En attendant Avril et pour la bie… Des fleurs, le ciel sourit et le f… Au premier plan, la rive en pente… Peinte légèrement du bout d’un fin…
Quand je vous dis, Dieu vous béni… Je n’entends pas le créateur, Dont la main féconde et propice Vous donna tout pour mon bonheur ; Encor moins le dieu d’hyménée,
Serait-ce un autre cœur que la Na… À ceux qu’elle préfère et destine… Un cœur calme et glacé que toute i… Qui ne saurait aimer et ne veut pa… Ah ! qu’il ressemble peu, dans son…
Sous le rideau de pourpre et son r… Du lit encourtiné tu délaisses la… Car il est déjà tard et ta vitre s… Aux rayons scintillants que darde… Eh quoi ! Tu n’es pas même en ce…
Jeune et svelte Atalante aux beau… De ton Pygmalion ta chair vivante… Lui seul a le secret de cette form… Divinisant les corps par sa main m… A son âme d’artiste ont été révélé…
Sonnet. Ici gît qui chevauchait dès ses pl… Qui fut par un incube (*) au berce… Qui, petite, déjà d’un sale feu to… Se faisait chevaucher par les peti…
Ô grand charmeur du siècle et des… Pourquoi te reléguer dans ces pâle… Sous l’oblique faux jour de ces ét… Pour les morts d’autrefois classiq… Pourquoi donc t’exiler dans ce fro…
Polybe, le vieillard aux secrets m… Que cent ans de sagesse ont fait s… Assis près de Clydès le pâtre sur… Écoute, en lui parlant, descendre… Et regarde, pensif, dans le golfe…
Monts bien-aimés, rives pour moi s… Comment chanter lors d’un adieu to… Lorsque l’oiseau va quitter nos co… Pour le retour il réserve son chan… Longtemps muet, s’il nous revient…
C’est la bonne heure où la lampe s… Tout est si calme et consolant, ce… Et le silence est tel, que l’on en… Des plumes. C’est la bonne heure où, doucement…
(Sur le portrait du P. Bourdaloue… Du plus grand orateur dont la chai… M’envoyer le portrait, illustre pr… C’est me faire un présent qui vaut… J’ai connu Bourdaloue ; et dès me…
Comment pourrez vous suivre dans c… dans cette atmosphère volatile écorché sous ce soleil punitif en découvrant la mort d’un natural… J’ai bien attrapé cette chose cas…
Ton coeur n’est plus à moi Amie qui a fait ma joie, Pour ta gentillesse ancrée en toi, Je voudrais te dire merci, D’avoir enchanté ma vie.
Quand autrefois dans cette arène, Où tout mortel suit son chemin, En coureur que la gloire entraîne, Je m’élançais, l’âme sereine, Un flambeau brillant à la main ;
Chaque heure, où je songe à ta bon… Si simplement profonde, Je me confonds en prières vers toi… Je suis venu si tard Vers la douceur de ton regard,
Idéal ! Idéal ! sur tes traces di… Combien déjà se sont égarés et per… Les meilleurs d’entre nous sont ce… Ils se rendent à toi sans s’être d… Ce n’est point lâcheté, mais fougu…
Le braconnier ayant lu sur sa viei… Que je lui demandais son histoire,… Et, dans son clair regard me darda… Ainsi parla, de voix bonhomique et… « C’que j’vas vous dir’ c’est pas…
Qui je suis Toi mon amie tu me connais depuis… Mais au fond, tu ne me connais pas… Tu m’a toujours trouvé une âme épa… Qui demeurait heureuse et qui sour…
A Venise, un grand seigneur A Sarah la marinière Offrit, pour toucher son cœur, Une fortune princière ; Mais en vain il soupira...
Afin de te soustraire au néant ram… Et te tirer de cette affreuse affa… Je répandrai le baume de mes baise… Sur les restes de ton cœur Recollerai soigneusement tes morce…
« Vous le savez, j’ai le malheu… Étienne Pivert de Senancour, Ober… Vierge longtemps rêvée, amante, ép… Charmant fantôme, à qui mon enfanc… Dut son premier réveil ;