De violette et de cinname, De corail humide et rosé, De marbre vif, d’ombre et de flamm… Est suavement composé Ton joli petit corps de femme.
Sur le sombre Océan tombait la nu… Les étoiles perlaient au ciel sile… Le flot montait sans bruit sur le… Ô nuit, quel souffle alors vint me… Le froid saisit mon cœur, quand, m…
On entendait chanter d’invisibles… La mer montait. Des feux luisaien… À l’horizon, baigné de vapeurs vio… Le soir d’automne ouvrait ses yeux… Et raidis par l’extase à l’avant d…
Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs… Âme orageuse mais calmée Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne…
Parmi châtaigniers et genêts Où s’émouchaient, sans pouvoir paî… Des montures sous le harnais, Ronflait l’humble fête champêtre. Les crincrins et les cornemuses,
Huit jours sont écoulés depuis que… Un devoir importun a retenu mes pa… Croyez à ma douleur, mais ne l’épr… Puissiez-vous de l’amour ne point… Le bonheur m’environne en ce riant…
Sonnet. Et vous viendrez alors, imbécile c… Taper dans ce miroir clignant qui… D’un éclis d’or, accroc de l’astre… Vous verrez un bijou dans cet écla…
C’est fou de penser que j’ai connu… Des histoires passionnées, des émo… Mais jamais je n’ai pu poser mes y… Lui, l’homme discret, que je consi… Ça a été toujours lui, le meilleur…
Enfant, sa jeune âme a des ailes, À des ailes de papillon : Tantôt errant sur un sillon Et rasant les moissons nouvelles, Tantôt empressée à s’asseoir,
ô houle annonciatrice sans nombre… toute parole vineuse houle et ma p… la jeune couleur tendre aux seins… diamants forces éruptives tracez vos orbes
Avertie mais abattue Vaincue dans mon jeu Sans défense prévue Sans sens, sans issue. Labyrinthe de doutes
Je louerai seulement un coeur plei… Ces nobles sentiments, ces grâces,… Vous n’auriez en cela ni maître ni… Sans celle dont sur vous l’éloge r… Gardez d’environner ces roses
Chatte blanche, chatte sans tache, Je te demande, dans ces vers, Quel secret dort dans tes yeux ver… Quel sarcasme sous ta moustache. Tu nous lorgnes, pensant tout bas
IDYLLE. Maintenant sous le ciel tout re… Lamartine Sur l’herbe du verger, au pied de… Le jeune homme est assis près de l…
Les champs, les lacs et les vallée… Isolées Furent longtemps les seuls amours De mes jours. Il semblait que des voix mystiques…
C’en est fait, j’ai brisé mes chaî… Amis, je reviens dans vos bras. Les belles ne vous valent pas ; Leurs faveurs coûtent trop de pein… Jouet de leur volage humeur,
La guitare amoureuse et l’ardente… Pleurent de volupté, de langueur e… Sous l’arbre où le soleil dore l’h… Et devant le mur bas et chaud de l… Semblables à des fleurs qui trembl…
Dans la ville il n’y a plus person… On monte à travers les bois Quelques-uns tombent Et ceux qui arriveront trop tard C’est toi
La musique réjouit le cœur des humains, dans un climat d’euphorie, c’est une détente salutaire pour les malades dépressifs. Un être humain entendant une berceuse de son enfance, cela lu...
Ma foi, vous avez bien raison, Vous pour qui tout est floraison Et violettes Parfumant les pieds de vos lys, De ne pas célébrer Phyllis
Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. Ô chère ombre au ciel envolée,
Je ne sais pas si je sais vivre. Plusieurs fois chaque jour je devr… L’instant qui se faufile et fuit, Et désespérément me cramponner à l… Je devrais serrer sur mon cœur
Elle passe, tranquille, en un rêve… Sur le bord du plus frais de tes l… Le sang rose et subtil qui dore so… Est doux comme un rayon de l’aube… Au murmure indécis du frêne et du…
Plutôt qu’un médiocre honneur, acc… Dieu juste, de mourir jeune encore… De volupté, d’orgueil puissant, av… Que j’aurais été grand si vous m’a… Car je songe, ce soir, hélas ! d’u…
Le malheur m’a jeté son souffle de… De mes doux sentiments la source s… Et mon âme incomprise avant l’heur… En perdant tout espoir perd tout p… Mes yeux n’ont plus de pleurs, ma…
Parfois de crépuscule pleine Avec la lune sur le cœur, J’ai l’âme flottante et sereine Du jour qui meurt. Je vis sans rêve, sans pensée,
Dieu ! créez à sa vie un objet ple… Une voix qui réponde aux secrets d… Donnez-lui du bonheur, Dieu ! don… Du bonheur de le voir j’ai pleuré… J’ai pleuré : mais ma voix se tait…
À Charles Keller. Venus des quatre coins de l’horizo… De la cime des pics et du fond des… Les aquilons rageurs sont d’invisi… Qui fouettent sans lanière et qui…
Comme un factionnaire immobile au… Dans ces murs où l’on croit ouïr s… Le grave écho lointain d’un qui vi… À ses gloires Québec semble encore… L’humble paix pastorale a replié s…
Adieu, douce pensée, Image du plaisir ! Mon âme est trop blessée, Tu ne peux la guérir. L’espérance légère
Ah ! lorsque débordait ainsi la po… Torrent impétueux, brûlante frénés… Dans mon âme vibraient d’indicible… Comme sous l’ouragan bat la vague… Sous la muse mon cœur battait dans…
À mon ami ***. Oui, vous avez franchi la jeunesse… Vous avez passé l’âge où chaque he… Où, tout rêvant, on court le front… Et déjà s’ouvre à vous l’âge du so…
Au rendez-vous des assassins Le sang et la peinture fraîche Odeur du froid On tue au dessert Les bougies n’agiront pas assez
Il est né, j’ai perdu mon jeune bi… Je le tenais si bien dans mon âme… Il habitait mon sein, il buvait me… Je le laissais jouer et tirailler… À qui vais-je parler dans mon cœur…
Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le veux ;
Que je repose en toi, mon beau log… Dans la nuit de ton cœur sur mon ê… Tu seras mon tombeau. Oubliant le… Ombre, je vais descendre, en ton o… Tu seras mon tombeau. Enfin je va…
À Paul Eudel. Le cœur des vierges de vingt ans Est inquiet comme la feuille, Et tout leur corps aspire et cueil… Les confidences du Printemps.
L’alcool Omniprésent dans nos faibles vies, Se présente un ennemi à qui on sou… Auquel on ne fait guère attention, Il s’agit de l’alcool, cette abomi…
Jours d’hivers Copeaux Mon ami les yeux rouges Suit l’enterrement Glace Je suis jaloux du mort Les gens tombent comme des mouches
S’il se soulève quand je passerai près de lui ; s’il pleure quand viendra la nuit, s’il ne crie pas ? J’aurai cru le voir et ce sera fini. Plusieurs heures de chemin dans un sentier où ...
Quelle incroyable merveille tu es. Tes talents artistiques me captive… Chacun de tes beaux dessins m’a tu… Tant leur excellence m’est attract… Ta culture est si riche, je l’admi…
Si je n’aimais que toi en toi Je guérirais de ton visage, Je guérirais bien de ta voix Qui m’émeut comme lorsqu’on voit, Dans le nocturne paysage,
A ce propos, en vieil françois. Mais où sont ly sainctz apostoles, D’aulbes vestuz, d’amys coeffez, Qui sont ceincts de sainctes estol… Dont par le col prent ly mauffez,
Plus avant que l’étoile Dans le reflet Creusent deux mains qui n’ont, pou… Que leur confiance. Cherchent deux mains, brisées,
Femme, sitôt que ton regard Eut transpercé mon existence, J’ai renié vingt espérances, J’ai brisé, d’un geste hagard, Mes dieux, mes amitiés anciennes,
Comme un roseau plaintif au bord d… Tu gémissais : « Ô le méchant seig… Pourquoi m’a-t-il trahie et se peu… Tué, lui qui m’aimait, Polonius m… Adieu donc, tendres jours de joie…
(Peines causées par un rival.) 1671. Ah ! Clymène, j’ai cru vos yeux t… Un seul mot les a fait de langage… Mon amour vous déplaît ; je vous n…
Quel aléatoire aléa, cette Léa. Aussi craquante qu’un beau petit q… Elle bout le sang de mes veines il… Aussi remplies qu’une cavité pallé… Aussi blanche que les fleurs d’un…
De mes pensers confidente chérie, Toi, dont les chants faciles et fl… Viennent parfois suspendre les dou… Dont les Amours ont parsemé ma vi… Lyre fidèle, où mes doigts paresse…
Il s’agit bien de cet objet : tête de cheval plus grande que nature où s’incruste toute une ville, ses rues et ses remparts courant entre les yeux, épousant le méandre et rallongement d...
À Joseph Boulmier. Le rossignol n’est pas un froid et… Qui s’écoute chanter d’une oreille… Émerveillé du timbre et de l’ample… Virtuose d’amour, pour charmer sa…
Emmène-moi sur ces collines Bercées par une brise essoufflée Où le soleil en vagues fines Lèche les flancs d’un voile éthéré… Sur le chemin nous croiserons
Je réfléchissais tellement vite Que le temps semblait ralentir. J’allais très vite que je sentis, Pour une fois de toute ma vie, Les mains nues et gourdes,
Conservez précieusement L’imagination fleurie Et la bonne plaisanterie, Dont vous possédez l’agrément, Au défaut du tempérament,
Morte ! oh ! serait-il vrai ? mort… À son calme avenir quel mal l’a do… Qui donc l’a pu frapper avant qu’e… Dans la fraîche candeur de ses pre… Quand elle n’était pas au tiers de…
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
Sous le rideau de pourpre et son r… Du lit encourtiné tu délaisses la… Car il est déjà tard et ta vitre s… Aux rayons scintillants que darde… Eh quoi ! Tu n’es pas même en ce…
Une de plus Encore Encore un Un au revoir Un à bientôt
(Mis en musique par Lambert en 16… Voici les lieux charmants où mon â… Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si douceme… Que je l’aimais alors ! Que je la…
(Au Marquis de Lamaisonfort) Oh ! qui m’emportera vers les tièd… Où l’Arno couronné de ses pâles o… Aux murs des Médicis en sa course… Réfléchit le palais par un sage ha…