Où iront-ils chercher tout ce qu’il y a de grave derrière leurs têtes
Le ciel plisse son front
Prépare une tempête
Les autres sont là pour la fête
Et les astres tendent des fils
De maison à maison
Les ondes des clochers ébranlent la cloison
Tout est triste plus loin
Et même leurs chansons
Les hommes fatigués s’étirent
Au jour les lumières pâlissent
Et sur le trottoir mouillé glissent
Tous leurs désirs éparpillés
Qui restent morts dans la coulisse
De l’ombre épaisse où ils sont nés