Jeux d’hommes sous la tente
Le feu couve au brasier
Les regards
les attentes
Tous ces visages-là penchés près du tapis
Où se lit l’histoire simple et magnifique de leur vie
Les objets familiers
Les murs de couleur tendre
Et l’air tiède qui tient les bouches entr’ouvertes
Vers la tête endormie
Un meuble qui remue
Les rideaux se soulèvent
On entend un soupir
Et la glace frémit sous les doigts
Mais sortir
Le feu couve au brasier
Dehors le gris des cendres
Et la cheminée seule pour soutenir la nuit