Derniers poèmes (1895)
#ÉcrivainsFrançais
Elle passe, tranquille, en un rêve… Sur le bord du plus frais de tes l… Le sang rose et subtil qui dore so… Est doux comme un rayon de l’aube… Au murmure indécis du frêne et du…
Dors, Maître, dans la paix de ta… Cerveau prodigieux, d’où, pendant… Jaillit l’éruption des concerts éc… Va ! la mort vénérable est ton apo… Ton Esprit immortel chante à trav…
La royale Damas, sous les cieux c… Dans la plaine embaumée et qui som… Parmi les caroubiers, les jasmins… Monte comme un grand lys empli de… L’orient se dilate et pleut en ger…
Quand l’homme approche enfin des s… Va plonger dans votre ombre inerte… Debout sur la hauteur aveuglément… Les premiers jours vécus éblouisse… Tandis que la nuit monte et débord…
Sur un groupe du Statuaire E.… Heureux qui, possédant la Chimère… Livre au Monstre divin un cœur en… Et savoure, pour mieux s’anéantir… L’extase de la mort et de la volup…
Sous l’épais sycomore, ô vierge, o… Dans le jardin fleuri, tiède et si… Pour goûter la saveur de tes lèvre… Un papillon d’azur vers toi descen… C’est l’heure où le soleil blanchi…
Sonnet. Toi dont les yeux erraient, altéré… De la couleur divine au contour im… Et de la chair vivante à la splend… Dors en paix dans la nuit qui scel…
Toi par qui j’ai senti, pour des h… Ma jeunesse renaître et mon cœur r… Sois bénie à jamais ! J’aime, je… J’ai vécu le meilleur et le plus b… Et vous qui me rendiez le matin de…
Loin du cap de Penn’hor, où hurla… Sombre comme le rire amer des gran… Bonds sur bonds, queue au vent, cr… Va ! Cours, mon bon cheval, en ro… Qu’il est sombre, le rire amer des…
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Maîtresse de la haute Éryx, toi qu… Dans Golgos, sous les myrtes vert… Ô blanche Aphrodita, charme de l’u… Dionaiade aux belles joues ! Après douze longs mois Adonis t’e…
L’éclair vibre sa flèche torse À l’horizon mouvant des flots. Sur ta natte de fine écorce Tu rêves, les yeux demi-clos. À l’horizon mouvant des flots
L’aigle noir aux yeux d’or, prince… Ouvre, dès le premier rayon de l’a… Ses ailes comme un large et sombre… Un instant immobile, il plane, épi… Là-bas, au flanc du roc crevassé,…
C’est une mer, un Lac blême, macu… Sombres, et pullulant de vastes cr… Qui troublent l’eau sinistre et qu… Quand la nuit morne exhale et déro… Un brusque tourbillon de moustique…