Femme a la blonde aisselle coiffant sa chevelure a la lueur des étoiles – constellation
Qu’y a-t-il entre cette cavité sans profondeur tant la pente en est douce à croire que c’est sur elle que s’est moulé le baiser, qu’y a-t-il entre elle et cette savane
déroulant imperturbablement au-dessus de nous ses sphères de lucioles ?
Qui sait, peut-être le reflet des ramures du cerf dans l’eau troublée qu’il va boire parmi les tournoiements en nappes du pollen et l’amant luge tout doucement vers l’extase.
Que sous le pouvoir du peigne cette masse fluide, mûrement brassée de sarrasin et d’avoine, tout au long épinglée de décharges électriques, n’est pas plus
confondant dans sa chute le torrent qui bondit couleur de rouille à chaque détour du parc du château de
Fougères aux treize tours par la grâce du geste qui découvre et recouvre le nid sournoisement tramé des vrilles de la clématite.