Ô monde ! ô vie ! ô temps ! fantômes, ombres vaines,
Qui lassez, à la fin, mes pas irrésolus,
Quand reviendront ces jours où vos mains étaient pleines,
Vos regards caressants, vos promesses certaines ?
Jamais, ô jamais plus !
L’éclat du jour s’éteint aux pleurs où je me noie :
Les charmes de la nuit passent inaperçus ;
Nuit, jour, printemps, hiver, est-il rien que je voie ?
Mon cœur peut battre encore de peine, mais de joie
Jamais, ô jamais plus !