Poésies nouvelles (1835)
#ÉcrivainsFrançais
Ô qu’il est beau cet esprit immort… Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Eden sa tête est cou… Il resplendit de l’éclat éternel. Dès le berceau sa voix mystérieuse…
Sur les monts vaporeux la nuit jet… Mon œil suit lentement sa marche d… Et je vois s’avancer, resplendissa… Son char silencieux. Le vent du soir émeut les feuilles…
Tous en beauté croissaient ensembl… Sous le toit qui leur était cher ; Cherchez quel tombeau les rassembl… Les monts, les fleuves et la mer ! Au soir, la même et tendre mère
Loin de moi, séduisante fée, Loin de moi ton prisme imposteur ! Trop souvent ton souris menteur Apaisa ma plainte étouffée. Pourquoi te plaire à m’égarer,
Verts gazons où fleurit la blanche… Ombrage qu’au printemps la violett… Vallons, bocage, humble sentier, Dont la mousse reçoit cette pluie… Qui tombe au gré des vents du fron…
Quand de la vie essayant le voyage… L’enfant sourit à son naissant des… La Mort est là ; comme un léger n… Elle apparaît à l’horizon lointain… Sans redouter cette ombre fugitive…
De force, au chemin qui nous coule… Pourquoi, Seigneur, nous pousser… Si le Christ a fraye la route, Il savait ! Et que savons-nous ? Il souffrait pour sauver le monde,
Le temps ce soir est gros d’orage… Déjà, sous cet épais nuage, Il gronde là-bas faible et sourd : L’éclair est pâle, le ciel lourd, Et l’air muet, qu’en vain j’implor…
Oui, si dans mes beaux jours, comm… Vous m’étiez apparu, mains jointes… Vous alors, à mes yeux, ange, sain… J’aurais courbé la tête Et fléchi les genoux.
Une brise inconnue a passé sur la… La lyre lui répond par un lugubre… Et de vagues terreurs tout bas sem… C’est un souffle de mort ! Je vois sur l’Hélicon un long crê…
Déjà la rapide journée Fait place aux heures du sommeil, Et du dernier fils de Vannée S’est enfui le dernier soleil. Près du foyer, seule, inactive,
Chrétien, la cloche t’appelle, Viens donc, viens donc, Viens prier à la chapelle, Viens chercher le saint pardon. C’est pour l’Église romaine
Charme puissant qui nous maîtrise, Esprit léger, Pareil au duvet, que les brises Font voltiger ; Pauvre de tes douceurs absentes,
Viens ! ô viens avec moi sur la me… Qu’aux vents capricieux ma barque… Tu seras ma compagne, alors que le… Colore l’Océan de son éclat verme… Ou lorsque, s’échappant de la nue…
Qui ! Moi, moi l’envier, la cherc… Moi, d’un immense écho flatter ma… Non, je n’y prétends point, mais j… Et je m’applaudis de mon choix ! Porter dans ses travaux la flamme…