Poésies nouvelles (1835)
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Merci, gentilles Jouvencelles, M’avez reçu dans le châtel. Soyez tendres autant que belles, Saurez les chants du ménestrel ; Les retins de mon noble maître,
Pauvre harpe du barde, au lambris… Tu dormais, dès longtemps poudreus… D’un souffle vagabond la brise de… Sur ta corde muette éveille un lég… Telle dort en mon sein cette harpe…
« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Le jour fuit, la nuit tombe, et se… Ajoutent leur tristesse à mes tris… Pour moi, tout est besoin, souffra… Mon feu s’éteint, mon corps langui… J’ai froid, j’ai faim. Pourtant d…
Humble et chétive fleur, par le so… Sur le flanc d’un volcan pourquoi… Qu’as-tu fait à ce sort, dont l’in… Te refusa l’enclos d’un rustique j… Au gré de sa faveur, ta grâce soli…
Chrétien, la cloche t’appelle, Viens donc, viens donc, Viens prier à la chapelle, Viens chercher le saint pardon. C’est pour l’Église romaine
L’air était pur ; un dernier jour… En nous quittant, arrachait la cou… Au front des bois ; Et je voyais d’une marche suivie Fuir le soleil, la saison et ma vi…
Une brise inconnue a passé sur la… La lyre lui répond par un lugubre… Et de vagues terreurs tout bas sem… C’est un souffle de mort ! Je vois sur l’Hélicon un long crê…
Entre mes doigts guide ce lin doci… Pour mon enfant tourne, léger fuse… Seul tu soutiens sa vie encore déb… Tourne sans bruit auprès de son be… Les entends-tu, chaste Reine des…
Je connais dans les bois, sur le f… La fleur qui sert d’asile aux song… Cours, ô jeune beauté, dépouille l… Que leurs dons parfumés s’assemble… Hâtons-nous de former la guirlande…
Sur l’azur plus pâle des cieux Le crépuscule étend son voile, Des bergers la bleuâtre étoile Pare son front silencieux. Des oiseaux le peuple sonore
Mon œil rêveur suit la barque loin… Qui vient à moi, faible jouet des… J’aime à la voir déposer sur l’arè… D’adroits pécheurs, de joyeux mate… Mais à ma voix, nulle voix qui rép…
Le temps ce soir est gros d’orage… Déjà, sous cet épais nuage, Il gronde là-bas faible et sourd : L’éclair est pâle, le ciel lourd, Et l’air muet, qu’en vain j’implor…
Qu’elle est gracieuse et belle ! Est-il rien d’aussi beau qu’elle ? Me diras-tu, matelot, Sur ta galère fidèle, Si la galère, ou le flot,
Quand de la vie essayant le voyage… L’enfant sourit à son naissant des… La Mort est là ; comme un léger n… Elle apparaît à l’horizon lointain… Sans redouter cette ombre fugitive…